Sous-section 4. La méthodologie et le plan de la thèse

Les méthodes de recherche, selon les termes de Russel A. Jones98, sont simplement des procédures et des techniques qui nous aideront à obtenir, de la manière la moins biaisée possible, des réponses aux questions qui nous intéressent. Malheureusement, aucune méthode n’est parfaite, et aucune n’est complètement impartiale. C’est une des raisons majeures pour lesquelles il est important d’avoir une variété de méthodes à notre disposition. En plus, « il n’existe pas de cadre méthodologique ‘standard’ de l’analyse des politiques publiques » 99 . En effet, le choix d’une méthode dépend largement des questions que l’on tente à résoudre.

Le statut incertain de la science administrative par rapport à l’analyse des politiques publiques est évident, car l’existence d’une science administrative, selon Jacques Chevallier100, ne relève pas en effet de l’évidence. Cependant, cette science qui repose sur un ensemble de conditions telles que la pluridisciplinarité, l’ouverture, le comparatisme et la confrontation au réel, permet à éclairer la réalité administrative à l’épreuve des faits et des conséquences.

Notre recherche est, en effet, une thèse de science administrative. Néanmoins, sa méthodologie se pose sur une recherche multidisciplinaire, en utilisant les techniques d’enquête du terrain et en parcourant une multitude des étapes. La recherche multidisciplinaire nous a permis de mieux connaître la question du terrorisme religieux et la lutte antiterroriste policière tandis que l’étude de terrain nous a assuré à mieux approcher à l’organisation et au fonctionnement de l’institution policière turque. Ainsi qu’il a fallu parcourir une série d’étapes de la démarche, de question de départ à l’analyse des informations 101 , afin d’effectuer une telle recherche.

Le recours à la méthode terroriste et la lutte antiterroriste ne peuvent pas être compris sous un angle unique. Aucune discipline ne peut, en tant que seule, permettre de comprendre la toute complexité de ces phénomènes. En plus, la police en tant qu’objet de recherche scientifique, ne peut s’expliquer par une seule discipline, car la connaissance de la police se pose sur des différentes disciplines. Par exemple, « cette connaissance est traditionnellement juridique en France tandis qu’est sociologique dans les pays anglo-saxons » 102 . En Turquie pendant de longue durée, la police a fait l’objet de la science administrative. Cependant, de nos jours, il faut se poser sur la science politique 103 , la sociologie 104 et les relations internationales 105 , voire le management pour mieux connaître l’institution policière, son organisation, son fonctionnement et bien sûr son évolution. Dans cette perspective, notre thèse emprunte non seulement aux sciences administratives mais également à l’ensemble des sciences sociales, en faisant appel à la sociologie, à la science politique et au droit. Ce type d’approche multidisciplinaire ne signifie pas simplement la coexistence de sujets différents mais implique une synergie active entre disciplines voisines.

L’analyse des processus de modernisation de l’Etat et de l’administration est une constante de la recherche en science administrative qui est en effet l’une des branches de la science politique. Cette branche peut être considérée comme les sciences sociales appliquées à l’administration, à la sociologie administrative, au droit administratif, à l’administration comparée et même à l’économie publique.106 La police en tant que l’une des principales institutions de l’administration, constitue un sujet important pour une telle recherche. En matière de lutte contre le terrorisme religieux, l’analyse des formes d’action de la Police Nationale turque, sa modernisation organisationnelle, son fonctionnement institutionnel, son interaction avec l’administration, les institutions publiques, les acteurs privés et les organisations internationales etc. ont été, en effet, des enjeux qui nous ont exigés de faire une recherche en sciences administratives.

En dehors des sciences administratives nous avons utilisé largement les méthodes de la sociologie 107 , étude des phénomènes sociaux, et notamment une de ses spécialités qu’est la sociologie des organisations 108 . Une recherche sociologique nous a fourni des explications sur les causes proprement sociales du terrorisme religieux. De l’autre côté, nous avons utilisé quelques méthodes sociologiques telles que l’observation, l’entretien et l’analyse de contenu etc. pendant toute notre recherche. Quant à elle, la sociologie d’organisation nous a permis plutôt de comprendre les règles et la logique de fonctionnement de l’institution policière turque, et d’analyser le discours administratif et politiques à propos d’elle.

La science politique également, en tant que science qui étudie les théories et les phénomènes politiques, nous a guidé pendant la compréhension de rôle et d’impact des institutions politiques dans la mise en œuvre et mise en place des politiques de sécurité contre le terrorisme. Pendant notre recherche, nous avons fait appel à l’analyse des politiques publiques 109 qui nous a permis de porter un regard différent sur l’action publique à savoir la mise en place des politiques publiques, et à l’évaluation des politiques publiques 110 pour apprécier l’efficacité de cesdites politiques en comparant leurs résultats aux objectifs assignés et aux moyens mis en œuvre. De l’autre côté, nous avons analysé les expériences antiterroristes américaines, françaises et britanniques dans le cadre de la comparaison des politiques publiques. Nous avons recherché un modèle de lutte antiterroriste d’après le 11 septembre 2001, comparable avec celui de l’Etat turc en se centrant sur les expériences politico administrative, juridique et opérationnel de cesdits Etats. Nous nous sommes également concentrés sur les changements et les modifications des unités policières antiterroristes de ces Etats.

Sur le plan méthodologique, notre thèse est aussi un résultat d’une enquête de terrain 111 , sur la Police Nationale en Turquie. Néanmoins nous avons du appuyer sur toutes les autres institutions politico administratives, juridiques et opérationnelles, chargées de la lutte contre le terrorisme. Notre recherche s’est focalisée sur un terrain inaccessible, selon le terme d’Anne-Marie Arborio et Pierre Fournier112, car par rapport aux espaces urbains ouverts ou à certains lieux de travail que l’on peut fréquenter lors d’une étude, d’un stage ou d’un emploi temporaire, ou bien encore comme client s’il s’agit de services, les institutions de la lutte contre le terrorisme font figure de bastions imprenables, que leur accès soit très contrôlé comme ceux qui touchent à la sécurité de l’Etat et s’y déroulent des pratiques secrètes.

Comme l’a dit Howard S. Becker 113 , « tout se passe dans un lieu et à un moment précis », et il existe une ficelle, « un truc simple qui nous aide à résoudre un problème ». Dans notre travail, nous avons utilisé les méthodes d’une recherche qualitative 114 , notamment l’observation 115 et l’entretien 116 , comme le fil méthodologique de notre recherche, afin de mieux comprendre les processus de mise en place et l’évaluation des politiques antiterroristes et le rôle de l’institution policière en Turquie. Les sciences sociales sont, en effet, des disciplines d’observation de la vie sociale, et observer est une pratique sociale avant d’être une méthode scientifique. L’observation, en tant que méthode scientifique, est donc « une étape intermédiaire entre la construction des concepts et des hypothèses d’une part et l’examen des données utilisées pour les tester d’autre part » 117 . Quant à l’entretien, il s’agit de « rencontrer les individus qui ont participé à la mise en place et à l’application de la politique étudiée : responsables politiques, fonctionnaires, les représentants de groupes professionnels ou d’association, travailleurs sociaux, militants politiques ». 118 Les deux méthodes nous ont guidé pendant toute notre recherche.

Nous avons observé de loin le processus d’application des politiques antiterroristes et la participation de l’institution policière en la matière. Néanmoins, les outils informatiques et technologiques, notamment l’Internet, nous ont permis de suivre quotidiennement toute l’actualité en la matière. En plus, depuis la première année de la thèse, nous avons visité les unités antiterroristes policières deux fois par an à Ankara, en consacrant au minimum quinze jours pour chaque visite. De l’autre côté, notre expérience professionnelle pendant des années du travail professionnel à Ankara (d’abord entre 1998 et 2002, et ensuite une periode qui a commencé en août 2007) et notre relation professionnelle avec les membres des unités antiterroristes nous ont permis d’une expérience d’observation participante 119 . En plus, nous avons assuré de bons contacts avec le personnel de différents départements, notamment Ankara, Istanbul, Izmir, Batman, Diyarbakir, Mersin, Adana, Sivas, etc., et nous avons pu observer quotidiennement les changements au sein de la Police Nationale.

En dehors de l’observation, nous avons utilisé la méthode « entretien » pour mieux approcher à la question. Nous avons réalisé une série d’entretiens semi directifs 120 avec les participants à la lutte antiterroriste notamment au sein de la Police Nationale. En plus, nous avons contacté certains responsables civils en Turquie et à l’étranger, chargés des affaires de sécurité, par exemple les diplomates, les politiques et les fonctionnaires des organisations internationales, et quelques universitaires et journalistes intéressés au sujet.

Nous avons généralement réalisé d’entretiens en face-à-face en Turquie, en France, en Allemagne et en Belgique. Nous avons effectué également une série d’entretiens par téléphone et Internet avec des personnes résidants en Europe et aux Etats-Unis. La communication via Internet a été possible sous deux formes : le courrier électronique (e-mail) 121 et le Messenger live 122 . Les entretiens face-à-face et via le Messenger live ont duré en moyenne entre une heure et deux heures, et les communications téléphoniques entre trente et quarante-cinq minutes et ils ont fait l’objet d’un enregistrement. On trouvera dans les sources la liste des entretiens réalisés et les comptes rendus, ainsi qu’annexe ce que nous avons jugé utile de transcrire.

Pendant notre recherche, nous avons également rencontré quelques difficultés telles que la maîtrise de langue française, la recherche sur une question difficile et sur un terrain inaccessible. Il y a des années Gleizal, Gatti-Domenach et Journès ont souligné que « l’obtention d’une autorisation d’enquête était difficile dans une structure centralisée comme en France  ».123 Cette réalité était présente dans le cas de la police centralisée turque. En plus, le domaine antiterroriste était plus difficile terrain à découvrir. Les services de sécurité ne publiaient pas leurs stratégies et les conséquences de leurs travaux et des statistiques. Ainsi, nous avons eu des difficultés pendant l’accès à toutes les informations nécessaires.

Nous avons essayé de trouver les réponses nécessaires par les entretiens, que nous cherchions. Néanmoins nous avons vu que l’entretien donnait moins d’informations qu’on pouvait l’imaginer pour trois raisons : Généralement la mémoire des interlocuteurs était défaillante surtout pour les événements passés, car ils ont oublié les dates des événements, les documents écrits et les noms de personnes participantes à l’action etc. ; Les interlocuteurs avaient également tendance à reconstruire a posteriori leur rôle dans la décision et essayaient de minimiser leur rôle en cas d’échec et de valoriser en cas de succès ; Les responsables d’hier qui ont changé de poste depuis les événements sur lesquels nous les avons interrogés, ont eu également tendance à reconstruire l’histoire de la décision en fonction de leurs nouvelles fonctions. En Turquie, depuis des années 1980 la droite était au pouvoir, en contrôlant notamment le ministère de l’Intérieur, et les responsables d’hier étaient chargés d’autres fonctions du même Ministère. Ainsi, la volonté des intéressés de reconstruire l’histoire en fonction de la nouvelle fonction était claire. De l’autre côté, quelques personnes rencontrées dans les entretiens, notamment les responsables, ont accepté de partager leurs expériences dans une atmosphère amicale mais également sans une autorisation d’un enregistrement. C’est pour cette raison que nous n’avons pas cité toutes leurs idées qui nous ont ouvert quelques fenêtres.

En dehors d’observation et d’entretien, nous nous sommes également concentrés sur les données statistiques, notamment celles de la Police Nationale, car cette dernière a bien enregistré, par ses unités concernées, les statistiques des cas relatives au terrorisme. De l’autre côté, pour avoir une certitude concernant la culpabilité d’un suspect il a fallu donc se référer aux données des tribunaux, car comme l’a dit Marcelo F. Aebi, professeur espagnol de criminologie, « ce n’est pas la police mais un tribunal qui décide si un suspect est coupable ou pas » 124 . Cependant comme les statistiques des institutions judiciaires sont limitées, il n’a pas été possible de trouver toutes les informations nécessaires dans les registres des institutions judiciaires.

Dans la thèse, nous avons également inséré plusieurs tableaux et figures pour renforcer nos hypothèses. Parfois nous avons construit nous-mêmes quelques tableaux et figures afin de mieux expliquer ce que nous avons voulu montrer. De l’autre côté, nous avons ajouté un index pour que le lecteur puisse mieux utiliser les informations présentées dans la thèse. Enfin, une histoire chronologique de l’islam politique et du terrorisme en Turquie a été etabliée à la fin de la thèse afin de mieux informer le lecteur en matière de terrorisme religieux en Turquie.

Dans ce contexte, notre thèse repose sur l’analyse du terrorisme religieux et la lutte antiterroriste policière en Turquie. L’intérêt de ce travail est de mieux comprendre le problème du terrorisme religieux, le processus de mise en œuvre des politiques antiterroristes et les mesures policières dans la façon de délimiter le sujet. Ainsi, nous cherchons ici à répondre à la question suivante : est-ce qu’il est nécessaire de mettre en place une nouvelle politique de sécurité autour de la Police Nationale contre le terrorisme religieux en Turquie ? De ce point, nous avons construit notre hypothèse centrale sur la nécessité de la mise en place d’une nouvelle politique de sécurité autour de la Police Nationale contre le terrorisme religieux . Nos autres hypothèses peuvent se résumer en trois points :

  • Les hypothèses relatives à la menace du terrorisme religieux : ce dernier est une menace croissante en Turquie comme dans le monde entier ; il est aussi une menace urbaine en utilisant les techniques terroristes et en réalisant des attentats en zone urbaine ; il est un combat idéologique et politique en s’alimentant des problèmes de société (politiques, socio-économiques, éducatifs etc.) et en visant à fonder un Etat islamique sur le territoire turc.
  • Les hypothèses relatives aux politiques de sécurité contre le terrorisme religieux : la lutte contre le terrorisme en Turquie est complexe et a une dimension intéressant la sécurité intérieure et extérieure ; en apparence, plusieurs institutions interviennent avec de multiples politiques de sécurité, par contre, il n’est pas possible de parler d’une bonne et véritable politique de sécurité exclusivement réservée à la lutte contre le terrorisme religieux ; une nouvelle politique de sécurité est nécessaire afin de mieux répondre à la menace concernée.
  • Les hypothèses relatives à la lutte antiterroriste policière : la Police Nationale, en tant que responsable du maintien de l’ordre public en zone urbaine, est la principale institution opérationnelle ; comme le terrorisme religieux est une menace urbaine et croissante, la Police Nationale doit se renouveler et développer une nouvelle stratégie antiterroriste opérationnelle, doit jouer un rôle majeur et important en la matière, et les politiques de sécurité doivent être constituées autour de cette dernière.

Les événements récents ont montré que le terrorisme religieux est une menace croissante en Turquie et il est vraiment difficile de découvrir toutes ses causes et ses conséquences. De l’autre côté, proposer une nouvelle politique de sécurité très déterminante et efficace n’est pas facile par une seule thèse de doctorat. Il est clair que, après ce type de recherche aussi, cette menace terroriste sera toujours vivante. Néanmoins, nous souhaitons, de notre côté, de montrer aux institutions concernées, notamment à la Police Nationale, les moyens d’une politique de sécurité qui va permettre de réduire la menace à un niveau raisonnable. Nous espérons que ce type d’une politique permettra de mieux comprendre la question et les solutions non seulement pour la Police Nationale mais également pour les institutions politiques, administratives et opérationnelles de lutte contre le terrorisme.

Le plan de notre thèse est construit en trois parties. La première partie décrit la menace croissante du terrorisme religieux en Turquie. La seconde partie analyse la mise en place des politiques de sécurité contre le terrorisme religieux. Notre dernière est consacrée à l’évaluation récente de ces politiques de sécurité.

Dans notre première partie, nous avons cherché à mettre en évidence l’existence du terrorisme religieux en Turquie depuis les années 1980, sa mutation et sa montée en puissance à partir des années 1990. Nous pensons que cette croissance continuera dans les années prochaines. A la fin de cette première partie, nous avons essayé de répondre aux questions suivantes : Quelle est / sera le degré de la menace du terrorisme religieux en Turquie ? Quelles sont ses causes et ses conséquences ? Quelles sont les organisations terroristes religieuses, leurs idéologies, leurs organisations et leurs actions ? Peut-on parler d’une montée et d’une mutation de la menace pour les années prochaines ?

Nous nous sommes concentrés, en deuxième partie, sur les mécanismes de la mise en place de politiques de sécurité, à partir d’une approche qui met l’accent sur la genèse des politiques publiques et se focalise sur l’étude de la boite noire de l’Etat 125 . Nous avons essayé de discerner le rôle des acteurs politico administratifs, juridiques et opérationnels, de percevoir les enjeux des politiques publiques et de la justice, et de comprendre la réalité des stratégies déployées, notamment celles de la Police Nationale, dans la lutte contre le terrorisme religieux. Nous avons cherché à répondre aux questions suivantes : Comment produit-on les politiques de sécurité contre le terrorisme religieux ? Quels sont les institutions et leurs rôles dans cette tâche difficile ? Quels sont le rôle et l’impact des lois sur la lutte contre ce type de menace ? Quels sont le rôle et la position de la Police Nationale dans les politiques de sécurité ? Comment on peut définir l’approche spécifique de la Police Nationale vis-à-vis de la menace du terrorisme religieux ?

La troisième partie de notre thèse fait une évaluation récente de ces politiques de sécurité et en propose une nouvelle. Nous avons cherché ici à répondre aux questions suivantes à partir d’une approche qui pose le problème des effets des politiques sur l’Etat, les institutions concernées et la société 126 : quelles sont les conséquences des politiques de sécurité ? Est-ce que l’ensemble des politiques antiterroristes est une réussite ? Est-ce que la Police Nationale suit une bonne stratégie dans sa lutte vis-à-vis du terrorisme religieux ? Quelles peuvent être les bases d’une nouvelle politique de sécurité autour de la Police Nationale ? Quelle sera la place ou l’importance du rôle de la Police Nationale dans ce projet ? La troisième partie se termine par une réflexion sur la nécessité de la mise en place d’une nouvelle politique de sécurité et d’un nouveau modèle de lutte policière vis-à-vis du terrorisme religieux.

Pour conclure, nous avons insisté sur la nécessité de mettre en place une nouvelle politique de sécurité, autour de la Police Nationale. Dans la conjoncture actuelle, les mutations de la menace terroriste religieuse et la nécessité de prendre des mesures par une logique civile et démocratique impliquent que la Police Nationale doit être le responsable principal de l’application de cette nouvelle politique. En plus, il faut que les institutions concernées de la lutte antiterroriste prennent des mesures politiques, socio-économiques et que les institutions opérationnelles soient en bonne coordination avec la Police Nationale dont le rôle doit être redéfini.

Notes
98.

JONES Russel A., Méthodes de recherche en sciences humaines, Bruxelles, De Bock Université, 2000, p.13 et suite.

99.

MULLER Pierre, Les politiques publiques, op.cit., p.87 et suite.

100.

CHEVALLIER Jacques, Science administrative, Paris, PUF, 2002, p.6 et suite.

101.

Nous nous sommes inspirés de l’ouvrage de Quivy et Campenhoudt qui souligne sept étapes à parcourir pendant la préparation d’une thèse : la question de départ, l’exploration, la problématique, la construction du modèle d’analyse, l’observation, l’analyse d’information et les conclusions. Pour les détails, voir QUIVY Raymond et CAMPENHOUDT Luc Van, Manuel de recherche en sciences sociales, Paris, Dunod, 1995, 287p.

102.

GLEIZAL Jean-Jacques, GATTI-DOMENACH Jacqueline et JOURNES Claude, La Police : Le cas des démocraties occidentales, op.cit., Parmi les auteurs cités, Claude Journès a publié un article sur la violence policière au Grande-Bretagne, par une approche sociologique. Pour les détails, voir, « Lectures sociologiques de la violence policière en Grande-Bretagne », art. pp.189-203, in BRAUD Philippe (sous la dir.), La violence politique dans les démocraties européennes occidentales, op.cit., 415p.

103.

JOURNES Claude, « Pour une science politique de la police », p.9-27., in JOURNES Claude (sous la dir.), Police et politique, Lyon, PUL, 1988, 128p.

104.

Pour une approche sociologique de la police voir notamment, LOUBET DEL BAYLE Jean-Louis, Police et politique : une approche sociologique, Paris, L’Harmattan, 2006.

105.

La création des organisations internationales telles qu’Interpol ou Europol, et l’activité du personnel de police des différents Etats dans des missions de l’ONU dans le cadre de la police civile, ont fait la police comme un enjeu direct des relations internationales.

106.

En matière d’apport de la science administrative, il est intéressant de voir le manuel de Jacques CHEVALLIER Jacques, Science administrative, op.cit., 633p.

107.

CABIN Philippe et DORTIER Jean-François (coor.), La sociologie. Histoire et idée, Paris, Sciences Humaines, 2000, 376p.

108.

LAFAYE Claudette, Sociologie des organisations, Paris, Nathan, 1996, 128p.

109.

MULLER Pierre et SUREL Yves, L’analyse des politiques publiques, op.cit., 153p.

110.

PERRET Bernard, L’Evaluation des politiques publiques, Paris, La Découverte, 2001, 124p.

111.

CEFAI Daniel, L’enquête de terrain, Paris, La Découverte, 2003, 624p.

112.

ARBORIO Anne-Marie et FOURNIER Pierre, L’Enquête et ses méthodes : l’observation directe, Paris, Nathan, 1999, p.19 et suite.

113.

BECKER Howard S., Les ficelles du métier : Comment conduire sa recherche en sciences sociales, Paris, la Découverte, 2002, 353p.

114.

PAILLE Pierre et MUCHIELLI Alex, L’Analyse qualitative en sciences humaines et sociales, Paris, Armand Collin, 2003, 211p.

115.

ARBORIO Anne-Marie et FOURNIER Pierre, L’Enquête et ses méthodes : l’observation directe, op.cit., 128p.

116.

BLANCHET Alain et GOTMAN Anne, L’enquête et ses méthodes : l’entretien, Paris, Nathan, 1992, 125p.

117.

QUIVY Raymond et CAMPENHOUDT Luc Van, Manuel de recherche en sciences sociales, op.cit., p.155.

118.

MULLER Pierre, Les Politiques Publiques, op.cit., p.94.

119.

L’observation participante est une méthode d’étude ethnologique. Elle consiste à étudier une population en réalisant un travail de terrain au contact direct des individus et en partageant leur mode de vie. Pour les détails voir, COENEN-HUTHER Jacques, Observation participante et théorie sociologique, Paris, L’Harmattan, 1995, 191p.

120.

L’entretien semi directif est une des techniques qualitatives les plus fréquemment utilisées. Il permet de centrer le discours des personnes interrogées de différents thèmes définis au préalable par les enquêteurs et consignés dans un guide d’entretien. Pour les détails, voir BLANCHET Alain, L’entretien dans les sciences sociales, Paris, Dunod, 1993, 283p.

121.

Le courrier électronique désigne un message circulant rapidement de l’émetteur au destinataire via un réseau, notamment l’Internet. On utilise en français les termes de mail, ou de courriel.

122.

Le Messenger live est un outil permettant de dialoguer en live entre deux personnes via sur l’Internet.

123.

GLEIZAL Jean-Jacques, GATTI-DOMENACH Jacqueline et JOURNES Claude, La Police : Le cas des démocraties occidentales, op.cit., p.24.

124.

AEBI Marcelo F., Comment mesurer la délinquance ? Paris, Arman Collin, 2006, p.76.

125.

MULLER Pierre, Les politiques publiques, op.cit., p.87 et suite.

126.

Ibidem