Scènes de la vie orientale de tous les jours

On relève un peu partout dans l'ouvrage de Lamartine des tableautins qui disent, en quelques mots, une vision rapide, qui évoquent délicatement l'Orient pittoresque. En voici quelques jolis exemples : « ces têtes de palmiers qui semblaient germer dans la pierre, et qui se dressaient jusqu'au-dessus des toits, comme pour porter un peu de verdure à l'œil des femmes prisonnières dans les harems »158 ou encore : « Quelques femmes se penchent aux fenêtres, pour nous voir, et se cachent quand elles s'aperçoivent que nous les regardons »159. Lamartine associe constamment l’homme aux objets qu’il observe et c’est cette note humaine qui rend vivante la moindre description. Voici comment il peint un repas « à l’orientale »  ; il remarque que l’on a mis l’eau « pour boisson »160, « dans des jattes de terre à longs becs, qu’on passe de main en main »161. Plus loin, il note : « Ni couteaux, ni cuillères, ni fourchettes  : on mange avec les mains »162. Mais il ajoute aussitôt «  mais les ablutions multipliées rendent cette coutume moins révoltante pour les musulmans »163.

On le voit  : il n’y a pas là que du pittoresque pour touristes  ; il y a une résonance humaine. Il y a la fraternité arabe du repas pris en commmun et il y a ce souci d’hygiène relevé par Lamartine là ou l’on pourrait ne voir que primitivisme et manque de propreté. Mais certaines remarques relèvent davantage de l’Orient pittoresque proprement dit ; tels sont les passages où Lamartine parle des cimetières musulmans, du muezzin, de la poésie arabe et d’un enterrement.

C’est à l’occasion d’une épidémie de peste à Jérusalem que le poète entretient son lecteur d’un cimetière musulman. Là encore, ce n’est point tant l’atmosphère mélancolique de lieu qui le séduit, c’est la détresse humaine qui émeut son cœur :

‘« A tous les pas nous rencontrions les cimetières turcs, blanchis de monuments funéraires, surmontés du turban : ces cimetières, dont la peste peuplait chaque nuit les solitudes, étaient ça et là remplis de groupes de femmes turques et arabes qui venaient pleurer leurs maris ou leurs pères. Quelques tentes étaient plantées sur les tombes, et sept ou huit femmes assises ou à genoux, tenant de beaux enfants qu’elles allaitaient, sur leurs bras, poussaient, par intervalles, des lamentations cadencées, chants ou prières funèbres, dont la religieuse mélancolie s’alliait merveilleusement à la scène dèsolée qui était sous nos yeux. ’..…’ Elles se penchaient de temps en temps vers la terre, fraîchement remuée, et chantaient au mort quelques versets de leur complainte, paraissant lui parler tout bas ; puis, restant en silence, l’oreille collée au monument, elles avaient l’air d’attendre et d’écouter la réponse. Ces groupes des femmes et d’enfants, assis pour pleurer là tout le jour, étaient le seul signe de vie »164

Le texte est admirable, et à travers la description pittoresque mais dépouillée, affleure cette sympathie de l’auteur, sympathie purement humaine qui lui permet de voir dans ces êtres que le malheur accable des frères véritables, sans que ne le visite à aucun moment la moindre arrière-pensées, Lamartine se sent ici proche des musulmans, simplement parce que ce sont des hommes comme lui, et qui souffrent.

Le muezzin a séduit le poète, mais non pas seulement d’un point de vue esthétique :

‘« … Je n'y ai entendu que le henissement de mes cheveaux qui s'impatientaient au soleil, autour de notre camp, et qui creusaient du pied le sol en poussière, et d’heure en heure, le chant mélancolique du muetzlin criant l’heure du haut des minarets, ou les lamentations cadencées des pleureurs turcs, accompagnant en longues files les pestiférés aux différents cimetières qui entourent les murs »165

Lamartine est profondément sensible à la mélancolie poignante de la scène et de l’heure. Ailleurs, il écrira  :

‘« C’était l’heure de midi, l’heure où le muetzlin épie le soleil sur la plus haute galerie du minaret, et chante l’heure et la prière de toutes les heures  ; voix vivante, animée, qui sait ce qu’elle dit et ce qu’elle chante, bien supérieure, à mon avis, à la voix sans conscience de la cloche de nos cathédrales »166

C’est toujours, chez Lamartine, le même souci, qu’on pourrait appeler l’obsession de l’humain, ici, la voix du muezzin lui semble supérieure à celle des cloches, parce qu’elle émane d’une poitrine humaine et non de l’airain d’un instrument. Aussi parle-t-elle davantage au cœur du poète.

Nous trouvons même, dans le Voyage en Orient, une allusion, rapide il est vrai, à la poésie arabe. Au cours d’une soirée à Beyrouth, entre Européens et Orientaux, un barde chante : « en récitatif et à gorge déployée, des vers arabes, dont voici à peu près le sens : ‘…’ Boire le vin et contempler le visage des femmes, pour le musulman c’est pécher deux fois ; pour l’Arabe c’est deux fois jouir et bénir Dieu de deux manière »167. Au moins s’est-il rendu dans une société où Eurpéens et Arabes frayaient ensemble, ce qui est déjà en soi quelque chose de remarquable, et a-t-il, grâce à cette chanson, deviné vaguement qu’à côté d’un Orient farouche et austère, existait une mentalité arabe amie des voluptés et épicurienne. Assurément, notre romantique voyageur a l’esprit large et ouvert à bien des nouveautés et l’idée qu’il se forge lentement de l’Orient, à travers son pittoresque et ses mœurs, ne devra pas grande chose aux conventions reçues. Enfin, pour en terminer avec ce pittoresque humain et anecdotique, voici le récit d’un enterrement d’un chef mort la veille :

‘« En entrant dans la vallée de Jérémie, les sons d’une musique sauvage attirent notre attention : nous apercevons dans le lointain toute une tribu arabe défilant sur le flanc du côteau ‘…’. Nous pressons le pas de nos chevaux et nous rejoignons bientôt la procession  ; au centre était la bière portée sur un brancard, cachée sous de riches draperies, et surmontée du turban des Osmanlis ; des femmes arabes, nues jusqu’à la ceinture, leurs longs cheuveux noirs flottant sur leurs épaules, le sein meurtri, les bras en l’air, précédaient le corps, jetant des cris, chantant des chants lugubres, se tordant les mains et s’arrachant les cheveux ; des musiciens jouant du tauble et du dahiéré, accompagnaient les voix d’un roulement continu et monotone. A la tête de la procession marchait le frère du défunt ;…des prêtres en grand costume attendaient le cortège devant la porte d’un tombeau surmonté d’une coupole que soutenait une colonnade à jours…. »168

Comme toujours, la description est précise, minutieuse même, et, comme toujours, elle ne s’arrête pas aux faits seulement, elle va plus loin, dans un bel effet de compréhension et de respect.

Nous avions dit, en commençant, qu’il nous avait été impossible de séparer le pittoresque oriental des mœurs orientales tel qu’on les relève dans le Voyage en Orient de Lamartine, et, de fait, en rendant compte de ce pittoresque, nous avons assez souvent cité des textes où il était tout autant question d’usages, de coutumes, d’institutions propres à l’Orient. Nous allons voir, en les étudiant plus particulièrement à leur tour, que nous rencontrerons plus d’une fois des notations d’ordre pittoresque.

Naturellement, Lamartine a d’abord remarqué les gestes et les paroles du salut musulman. Lors de sa visite à l’Emir Béchir il écrit  : « Nous le salûames à la manière du pays, en portant notre main au front d’abord, puis sur le cœur, il nous rendit notre salut avec grâce »169, voilà pour les gestes. Puis, il consigne les usages les plus connus, tel le déchaussement à l’entrée de la mosquée :

‘« Nous étions munis tous de babouches de maroquin jaune pour nous chausser dans la mosquée, sans cela il aurait fallu ôter nos bottes et y marcher pieds nus… les visages des osmanlis avaient l’air soucieux et mécontents. Les zélés musulmans regardent l’introduction des chrétiens comme une profanation de leurs sanctuaires. Après nous, on a fermè la porte de la mosquée »170

Toujours soucieux de l’humain, Lamartine a remarqué que sa visite déplaît aux Turcs de l’endroit, mais il en rend compte sans passion  ; au contraire, il tâche d’expliquer la chose et dit bien « les zélés musulmans »171, faisant entendre par là que tous les Musulmans ne sont pas à ce point ombrageux . On peut dire que Lamartine est toujours prêt à comprendre, à excuser, à pardonner.

Si Lamartine mentionne l’interdiction faite aux Musulmans de boire du vin, il ne le fait point pour signaler que certains d’entre eux la violent : le cas du Gouverneur de Beyrouth, qui « but avec plaisir du vin de Champagne »172, bien au contraire, il respecte et défend cette loi : le sheik de Zebadani « ne but point de vin, et nous n’essayâmes pas de lui faire violence. La conscience du musulman est aussi respectable que la nôtre. Faire pécher un Turc contre la loi que la religion lui impose m’a paru toujours aussi coupable, aussi absurde que de tenter un chrétien »173. De telles réflexions ne peuvent qu’inspirer de l’estime pour Lamartine. L’auteur a également très bien vu comment se présente la vie sociale en terre de l’Orient, quelles en sont les conditions, les limites et les caractéristiques. Il dit, au sujet des Damascènes : « là, 'dans un café', ils fument et causent avec leurs amis, et c'est le seul moyen de communication, excepté la mosquée, pour les habitants de Damas… »174. Il est clair que Lamartine reconnaît à la fois les qualités et les travers des Musulmans. Taha Hussein va même jusqu’à écrire, dans Présence de l’Islam dans la littérature romantique en France, que : « Tout ce que l’on peut dire, c’est que Lamartine, et là, pensons-nous, se borne son parti-pris favorable à l’Islam, aime mieux faire état des vertus islamiques, parcequ’elles fortifient sa thèse , plutôt que mentionner les défauts des Musulmans »175.

La situation de la femme orientale, la condition qui lui est faite dans l’Orient, n’ont pas manqué d’intéresser Lamartine et son épouse. Madame de Lamartine, en effet, note : « le respect des musulmans pour les femmes européennes contraste singulièrement avec la dépendance dans laquelle ils tiennent les leurs »176.

Cependant, Lamartine constate qu’il y a un fossé entre le principe et son application. Il est entendu que la femme orientale ne paraît point aux regards des hommes et qu’elle vit recluse dans le harem ; mais il n’empêche qu’il y a bien des exceptions à cette règle :

‘« Ce Turc m’a très bien reçu ; ‘…’ il avait préalablement envoyé un eunuque noir avertir ses femmes de se retirer dans un pavillon du jardin ; mais lorsque nous arrivâmes à leur appartement au harem, l’ordre n’était pas encore exécuté, et nous aperçûmes cinq ou six jeunes femmes, les unes de quinze ou seize ans, tout au plus, les autres de vingt à trente ‘…’. Le négociant arabe ne parut nullement affligé de cette circonstance, et nous visitâmes toutes les pièces intérieures du harem comme nous aurions pu faire dans une maison d’Européen »177

En voici encore un exemple : « le scheik fait retirer ses femmes de leur appartement, et nous introduit d’abord dans son divan »178, Lamartine a l’art de dire les choses très simplement. Il ne commente ni le fait que le négociant turc de Beyrouth possède « au moins cinq ou six jeunes femmes » ni celui que certaines d’entre elles ne soient âgées que de « quinze ou seize ans, tout au plus »179, deux objets de scandales, pour un Occidental français et catholique, mais il met l’accent sur le caractère débonnaire du Turc qui ne se fâche aucunement de ce qu’un « infidèle » ait aperçu ses femmes, soit qu’il ait eu l’esprit vraiment large, soit que, par politesse, il n’ait point voulu manifester une mauvaise humeur qui eût gêné son hôte. Au reste, si les femmes sont cloîtrées en Turquie ou en Palestine, elles ne sont pas pour autant privées de toute distraction. Lamartine insiste sur le fait qu’elles sont séparées des hommes, mais non pas frustrées de tout. Ainsi, l’émir de Baalbek donne une fête : « les femmes n’assistaient pas à ce spectacle ; mais les femmes de l’émir, dont le harem donnait sur la cour, en jouissaient de leurs chambres, et nous les voyions, à travers des grillages de bois, se presser aux fenêtres pour regarder les danseurs »180. Là encore, Lamartine est sensible au côté humain de la scène  : ces femmes, jeunes pour la plupart, ont envie de s’amuser ; aussi contemplent-elles les danseurs, c’est-à-dire des hommes, sans que personne trouve à redire ; de son côté, Lamartine ne craint pas de lever les yeux sur elles et n’encourt les foudres d’aucun Musulman. Cette absence d’hypocrisie, de part et d’autre, cette naturelle confiance font plaisir. Le côté humain est encore décelable dans l’anecdote du « scheik » qui voudrait que ses femmes fissent la connaissance de Madame de Lamartine :

‘« Il me demande même la permission de faire introduire ses femmes auprès de Madame de Lamartine : ‘….’ Elles désiraient passionnément, dit-il, de voir une femme d’Europe et de contempler ses vêtements et ses bijoux. Les femmes du scheik passèrent en effet voilées par le divan où nous étions et entrèrent dans l’appartement de ma femme »181

Non seulement les femmes du « scheik » obtiennent de leur seigneur et maître qu’il se rende à leur caprice, mais elles passent, il est vrai qu’elles sont voilées, devant l’hôte étranger.

Ces pages demeurent cependant les seules concessions au stéréotype de l’Orientale recluse, voilée, obstinément dérobée aux regards, et qui envahit littéralement le récit de voyage en Orient au XIXème siècle182.

Nous savons que la description du bain est un véritable cliché du récit de voyage en Orient. Enfin, Lamartine pousse son enquête sur les femmes orientales presque jusqu’à l’indiscrétion, puisque nous lisons dans le Voyage en Orient une longue description du bain, qui est, nous dit l’auteur, « le divertissement des femmes de l’Orient entre elles »183. Trois pages suffisent à peine à l’écrivain pour relater la cérémonie du bain de la jeune fiancée : « cette cérémonie du bain a lieu ordinairement quelques jours avant le mariage »184.

En effet, dans le Voyage en Orient, Lamartine nous présente un espace réunifié, un lieu où tout semble universellement et simultanément présent. Cet espace rassemble et englobe l’ici et l’ailleurs, le proche et le lointain. Nicolas Courtinat dit à ce propos :

‘« Non content d’inventorier ici et là des enchantements, le poète romantique, pénétré du sens de l’unité cosmique, recherche dans le monde les signes d’une harmonie universelle. L’Orient lamartinien n’est pas seulement cet univers merveilleux où cohabitent les eaux vives, les palais luxueux, les kiosques embaumés, les peuples poètes et les femmes-fleurs. C’est aussi un espace idéal, qui réalise sous les yeux du voyageur le grand rêve ultime et définit de l’ ‘uni-totalité’ » 185

Voilà l’essentiel de ce qu’on trouve dans le livre de Lamartine sur les coutumes, les mœurs et les traditions orientales. On peut voir dans ces pages le signe d’une volonté, de la part du voyageur venu d’Europe, de ramener l’inconnu au connu, l’étranger au familier. Il faut rappeler, ici, que avant même d’avoir posé le pied sur le sol libanais, le voyageur rêve de harems et de femmes captives  : « Les têtes de palmiers ‘…’ se dressaient jusqu’au-dessus des toits des maisons, comme pour porter un peu de verdure à l’œil des femmes prisonnières dans les harems, tout cela captivait nos yeux et annonçait l’Orient »186. Lamartine partage en effet la fascination des Européens pour cet espace spécifiquement oriental qu’est le harem. Ce lieu interdit, carcéral, autour duquel se cristallisent tous les fantasmes crée l’écart nécessaire à la sacralisation de la femme. En dérobant l’Orientale aux regards profanes, il lui confère une aura étrange exceptionnelle :

‘« Il n’y restait qu’un petit nombre d’odalisques. Nous n’approchâmes pas plus près de ce séjour interdit à l’œil. Nous vîmes seulement les fenêtres grillées et les délicieux balcons entourés aussi de treillis et de persiennes entrelacées de fleurs, où les femmes passent leurs jours à contempler les jardins, la ville et la mer »187

Cette aura étrange, c’est celle qui naît du voilé, du caché, du dissimulé. Ainsi, on constate qu'il y a là plus que du pittoresque banal, il y a comme un exotisme oriental. En effet, l'exotisme offre au voyageur l'occasion d'une plongée dans l'irréel, hors des circuits balisés de la vie commune. La vie devient alors fiction, divertissement. Tout exotisme est une mise en images de l'Ailleurs, de l'écart, « l'enchantement quasi onirique '…' de la différence, de la diversité du réel »188. Il s'agit, pour Jean-Marc Moura, d'une « rêverie qui s'attache à un espace lointain et se réalise dans une écriture »189. L'auteur s'abandonne au « libre exercice d'une aptitude à être ému par le spectacle surprenant qu'offre l'étranger et au désir d'en rendre la singularité par le moyen de l'art »190. L'exotisme ne se limite donc pas à la présence d'éléments étrangers. Il inspire une riche gamme d'émotions, implique une poétisation à travers laquelle on devine l'aspiration du voyageur à « la jouissance d'une vie plus riche et libre de contraintes »191. Dans le récit de voyage, la rêverie exotique forme le point culminant de la quête d'images.

Dans le Voyage en Orient, on remarque que cet exotisme se lit d'abord au niveau du langage. Sous la plume de Lamartine abondent les termes destinés à colorer le texte d'atmosphère orientale, ces fameux « xénismes » ou « pérégrinismes » que la linguistique quantitative s'est plu à répertorier192. Les mots pacha, scheik, bey, muezzin appartiennent au vocabulaire traditionnel du récit de voyage en Orient. Sans doutes ces termes véhiculent-il un savoir sur les mœurs, l'histoire, la vie quotidienne. Mais ils ont aussi, aux yeux des voyageurs venus d'Europe, un rôle d'ornementation. D'emblée, ils installent distance et différence. A l'exotisme des mots répond celui du décor, des différents espaces de vie. Le Voyage constitue en effet un document exceptionnel sur les différents rituels qui rythment la vie quotidienne en Orient. Lamartine nous donne force détails sur la nourriture, l'organisation des repas, il nous parle aussi des cimetières musulmans, du muezzin, de la poésie arabe. Qu’il s’agisse des mœurs, des coutumes, des usages et des traditions de l’Orient, Lamartine juge favorablement, quand ce n’est point avec une certaine complaisance. Presque tout lui plaît. Il est séduit, il idéalise, il s’émeut, il approuve.

Il nous sera désormais plus aisé d’étudier l’écrivain dans ses rapports avec l’Islam, c’est-à-dire l’écrivain face à Mahomet, aux institutions islamiques, d’une part, et aux rapports de l’Islam avec les autres religions notamment la chrétienne.

Notes
158.

Ibid., t. VI, p. 164.

159.

Ibid., p. 178.

160.

Ibid., p. 242 .

161.

Ibid.

162.

Ibid.

163.

Ibid.

164.

Ibid., p. 424-425.

165.

Ibid., t. VII, p. 34.

166.

Ibid., p. 37.

167.

Ibid., p. 70-71.

168.

Ibid., p. 298-299.

169.

Ibid., t.VI, p. 244.

170.

Ibid., t. VII, p. 371.

171.

Ibid.

172.

Ibid., t. VI, p. 183.

173.

Ibid., t. VII, p. 188.

174.

Ibid., p. 211.

175.

Moëinis Taha-Hussein, Présence de l’Islam dans la littérature roantique en France,le Caire, Al-maaref, 1960, p. 125.

176.

Lamartine, Voyage en Orient, t. VII, op. cit., p. 278, « Il arrive parfois que Lamartine fasse appel aux notes de Madame de Lamartine ».

177.

Ibid., t.VI, p. 205-206.

178.

Ibid., t. VII, p. 186-187.

179.

Ibid., t. VI, p. 206.

180.

Ibid., p. 179.

181.

Ibid., p. 187.

182.

Nous renvoyons sur cette question à la thèse de Françoise Bérenguer, Le Mythe de la femme orientale chez les écrivains-voyageurs français de 1806-1869, thèse dactylographiée, Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III), 1988, et notamment à la première partie « Elaboration de l'image de l'Orientale » p. 6 à 35.

183.

Lamartine, Voyage en Orient, t. VI, op. cit., p. 189.

184.

Ibid.

185.

Nicolas Courtinat, Philosophie histoire et imaginaire dans le Voyage en Orient de Lamartine, Paris, Champion, 2003, p. 174.

186.

Lamartine, Voyage en Orient, t. VI, op. cit., p. 164.

187.

Ibid., t. VII, p. 417.

188.

Guy Barthélemy, Image de l'Orient au XIX siècle, Paris, Bertrand Lacoste, 1992, p. 51.

189.

Jean Marc-Moura, Lire l'exotisme, Paris, Dunod, 1992, p. 4.

190.

Ibid., p. 5.

191.

Mario Praz, « Exotisme », dans Encyclopaedia Universalis, 1995, vol. VI.

192.

Véronique Magri, Le discours sur l'autre, op. cit., p. 79.