Cette enquête a été réalisée du 1er février au 30 avril 2006 ; Elle porte sur un échantillon de 152 agriculteurs.255
Les difficultés rencontrées au cours de cette enquête pour certaines wilayas ont limité notre champ d’action. En effet, il nous a été difficile de respecter les critères de départ, qui consistaient à identifier les agriculteurs en tenant compte des paramètres suivants: type d’exploitation, statut professionnel, sexe, et enfin le lieu de travail. Par rapport à la mise en place du questionnaire, nous nous sommes fixé un objectif, non pas des moindres, celui d’assurer notre autonomie au cours de l’enquête, vis-à-vis des services du ministère afin de garantir l’objectivité des réponses. Un pari qui s’est avéré assez complexe à tenir, dans la mesure où il fallait passer par les services du ministère pour obtenir les adresses et s’appuyer sur les subdivisions, chambres d’agricultures, DSA pour connaître les différents types d’exploitations et être informée des regroupements des agriculteurs. Nous nous sommes appuyés sur les services du ministère pour obtenir ce type d’information par contre nos déplacements au niveau des exploitations se sont fait sans la présence des représentants de ce dernier. Par ailleurs, lors d’une discussion avec les responsables du ministère, une proposition d’introduire deux autres wilayas a émergé : la wilaya de Sétif dont semble-t-il, la vulgarisation agricole est assez développée dans le domaine des grandes cultures et la wilaya de Médéa qui constitue une mosaïque sur le plan des systèmes de production. Malheureusement, pendant la période des mois de février et mars 2006, ces deux régions très touchées par d’importantes chûtes de neige ont été inaccessibles.
Nous avons stratifié l’échantillon par région avec des sous échantillons (par production, nature juridique des l’exploitation agricole) qui se prêtent à l’analyse. Sur le plan pratique, pour certaines régions, nous avons mis à profit l’organisation de regroupements d’agriculteurs par les services de vulgarisation au niveau des différents sites (chambres d’agriculture, direction des services agricoles, instituts techniques…) pour demander aux agriculteurs de répondre au questionnaire. L’avantage, c’est de pouvoir cibler un nombre important d’agriculteurs représentant les différents types d’exploitation. Ainsi, nous n’avons pas enregistré des écarts importants du nombre de répondants entre les différentes régions.
Les agriculteurs ont été sélectionnés par type d’exploitation : exploitation agricole collective, exploitation agricole individuelle et enfin l’exploitation agricole privée. Le choix du type d’exploitation est conforme à la structure de la propriété foncière au niveau national. Les régions ont été choisies en fonction des productions agricoles et du rapprochement géographique, les difficultés liées au déplacement, la connaissance du milieu enquêté et le temps imparti à ce travail m’on amené à limiter mon enquête aux régions du centre, Tipaza : (maraichage), Bouira (élevage et arboriculture), Alger : (maraichage, grandes cultures, élevage), Boumerdes (arboriculture, maraichage, élevage).
Boumerdes est à 70 km d’Alger
Tipaza est à 100 km d’Alger
Bouira est à 130 km d’Alger