3.12.1 Appréciation de l’information mise à disposition par le service de vulgarisation

L’appréciation de l’agriculteur des informations mises à sa disposition par le service de vulgarisation agricole montre qu’il existe un dysfonctionnement entre les besoins en information des agriculteurs et l’offre qui en est faîte. Celui-ci s’exprime à travers 69,5% de répondants qui expriment avec force que les réponses proposées par le service de vulgarisation ne constituent pas des réponses complètes à leurs questions. Le manque d’intégration des données liées à un environnement en perpétuel évolution, et la faible prise en charge de la demande dans sa dimension agro-technique, socioéconomique et culturelle en sont les principales raisons. Face à des besoins multiples et diversifiés et à une population d’agriculteurs différenciée, le service de vulgarisation agricole propose une offre informationnelle standardisée. Ces résultats montrent de façon évidente que les attentes des agriculteurs ne sont pas prises en compte lors de l’élaboration des programmes d’information.

Tableau 90 Appréciation des informations mises à disposition par les services de vulgarisation agricole

Plus de la moitié d’agriculteurs affirment avec force que les informations mises à sa disposition par le service de vulgarisation est un moyen de connaître d’autres techniques agricoles, ce qui confer aux actions de vulgarisation un rôle plus orienté vers l’innovation que la résolution des problèmes posés au niveau de l’exploitation. Un peu plus de 10% d’agriculteurs déclarent que les informations mises à leur disposition sont inutiles.

Tableau 91 Appréciation de l’information concernant les opérations culturales et les équipements agricoles

En fonction des réponses obtenues, l’agriculteur pense que l’information concernant les domaines suivants est satisfaisante, comme on peut le constater à travers ce tableau, les chiffres ont une dépendance très significative, leurs effectifs est nettement supérieur à l’effectif réel :

• « Plantation » avec un effectif de 86
• « Fertilisation » avec un effectif de 34

Par opposition, l’information relative aux domaines de « machines et équipements » et « récolte et conditionnement » est considérée mauvaise par l’agriculteur, les chiffres ci-dessus mettent en évidence une dépendance très significative, leurs effectifs est nettement supérieur à l’effectif réel. Avec des effectifs de 42 et 48, ces mêmes domaines représentent les effectifs les plus faibles en termes de satisfaction en offre informationnelle.