3.12.7 Discussion du contenu de documents à caractère agricole

Le contenu des documents de vulgarisation ne suscite pas l’intérêt comme sujet de discussion de l’agriculteur avec son environnement.

Tableau 105 Discussion autour du contenu des documents à caractère agricole
Tableau 105 Discussion autour du contenu des documents à caractère agricole

Certains chiffres obtenus confirment ce constat et affirme l’importance d’échange informel : 29,2% d’agriculteurs interrogés discutent avec les membres de la famille et 28% avec d’autres agriculteurs. Les discussions avec les chercheurs représentent le taux le plus faible 13,7%. Par ailleurs, l’échange sur le contenu des documents est plus important chez les agriculteurs ayant le statut de propriétaire et associé

Tableau 106 Rapport entre« Discussion autour des documents agricoles et « Formation agricole »
Tableau 106 Rapport entre« Discussion autour des documents agricoles et « Formation agricole »

Les données du tableau n° 106 font apparaître les éléments suivants :

Tableau 107 Origine des documents disponibles
Tableau 107 Origine des documents disponibles

Prés de la moitié, soit 43,4% d’agriculteurs déclarent disposer de documents agricoles. En analysant, l’origine des documents, les fournisseurs en produits phytosanitaires et équipements agricoles viennent en tête de liste avec 21,3%. Il faut rappeler que les documents émanant de ces derniers ont un caractère commercial et publicitaire, ils ne peuvent pas répondre aux besoins d’une information validée des agriculteurs. Les instituts techniques viennent en deuxième position avec 20,8%, ils occupent ainsi une meilleure place que le service de vulgarisation agricole qui n’atteint même pas les 20%.

Avec 20,3%, l’achat comme moyen de constituer sa propre documentation s’avère important, sachant la couverture relativement faible du livre en agronomie et sciences connexes par les libraires locales et les prix souvent effarants qu’ils proposent, ajouté à l’inexistence d’éditeurs spécialisés, on se questionne d’où l’agriculteur achète ses livres, alors que mêmes les bibliothèques à caractère agricole ont du mal à trouver les livres.