Leverles contraintes de la recherche agricole pour favoriser la mutualisation et l’innovation

Le développement de la recherche agricole ; jumelé à celui des TIC a donné naissance à la société de la connaissance qui est la nôtre. Au même titre que les matières premières, le capital intellectuel, est source de développement et d’innovation, à condition de l’organiser au travers de mécanismes évitant sa dispersion, pour favoriser l’émergence d’une intelligence collective. Toutefois, le cloisonnement entre institutions constitue un des freins qu’il faut lever pour fédérer et renforcer les capacités. Les résultats de notre enquête nous interpellent sur l’ampleur des cloisonnements qui ne favorisent pas la mutualisation et l’échange entre le secteur de la recherche et celui de la production.

Les opérations de restructurations conjoncturelles obéissent plus à des contextes sociopolitiques bien définis. Une situation qui contribue forcément à déstabiliser les institutions et l’encadrement. Une gestion efficace des institutions exige la pérennité des instances de recherche à tous les niveaux afin de capitaliser l’ensemble des efforts investis dans la recherche.

Sur le plan encadrement, en 2006, les cadres et cadres supérieurs au niveau de l’administration centrale (Ministère) constituent l’effectif le plus important avec 37% qu’au niveau déconcentré 33%, alors que les instituts techniques n’emploient que 26%, il s’agira d’inverser cette situation pour renforcer les structures de recherche en personnel qualifié.

Par ailleurs, les ressources financières affectées sont insuffisantes et ne sont pas gérées de façon suffisamment efficace. Dans cette logique, une étude sur l’environnement juridique et réglementaire en vue d’assouplir la gestion financière des projets et d’harmoniser les procédures pourra favoriser la flexibilité de leur gestion.