Mettre en synergie le système de recherche et de vulgarisation agricole pour un meilleur transfert de technologie au secteur utilisateur

Les institutions de recherche et de vulgarisation ont fonctionné d’une manière cloisonnée sans prendre en considération les besoins de la production. Par ailleurs, l’inexistence de mécanismes opérants et durables à même de mettre à disposition des agriculteurs des informations fiables dans les différentes filières agricoles est une autre limite dans l’organisation des institutions de développement. Pour cela, un certain nombre de mesures s’avèrent nécessaires :

Certains sujets fondamentaux ne sont pas évoqués, notamment la place du système d’information dans le processus de recherche ; la formation continue du chercheur et du vulgarisateur, la valorisation des acquis de la recherche. En effet, parmi les moyens d’expression des différents programme de développement agricole mis en place, l’inexistence d’un système d’information fiable constitue une autre importante limite, que ce soit sur le plan statistique, économique, scientifique et technique, l’information comme moyen d’accès aux connaissances ou outil de prise de décision est le maillon faible de ces programmes.

Outre les éléments suscités, l’organisation des activités de recherche au sein des structures mérite que l’on souligne ce qui suit :

Certains facteurs également influent directement sur les activités de recherche :

Parmi les problèmes de la recherche agronomique, la valorisation des acquis de la recherche demeure un point névralgique pour le SNRA. Il n’existe pas de mécanismes de transfert des données sous une forme exploitable.