Former la jeune génération d’agriculteurs pour être des producteurs performants de demain

Comment l’agriculture va devenir compétitive et pénétrer le marché mondial, avec des exploitations encadrées par une majorité d’agriculteurs analphabètes, alors qu’aujourd’hui, la gestion des exploitations s’appuie sur les connaissances. Le vieillissement des chefs d’exploitation doit amener les pouvoirs publics à s’intéresser à la relève professionnelle. Cela peut se traduire par la mise en place d’un programme de formation envers les jeunes agriculteurs. L’information et la communication pourraient être largement mises à profit pour résoudre le problème d’analphabétisme. Les organismes de formation agricole doivent réfléchir à des programmes spécifiques pour les jeunes agriculteurs afin de leur apprendre le métier sur des bases scientifiques, et les préparer ainsi à être des usagers de l‘information. L’amélioration des conditions de vie et de revenus, le développement d’infrastructures culturelles, sportives pourraient encourager les jeunes à devenir agriculteur. La mise en place de petites industries à caractère agro-alimentaire pourraient générer des capitaux à même d’aider l’agriculteur à investir dans son exploitation.

Il est utile de rappeler que le départ en retraite d’une majorité d’agriculteurs illettrés et l’arrivée sur le terrain d’une nouvelle génération de producteurs constituée d’anciens cadres du secteur à permis de reconfigurer la cartographie humaine des agriculteurs. En effet, une amélioration sensible du niveau d’instruction des agriculteurs est enregistrée, ce qui n’est pas sans conséquence sur l’appropriation de l’information. Cette donnée doit être prise en considération par le système de vulgarisation agricole.