Les nouvelles technologies de l’information

78 % d’agriculteurs ne communique pas par le réseau internet, l’accès à ce réseau aurait été la meilleure solution aux contraintes liées à l’isolement de l’agriculteur et son éloignement des sources d’information, il peut être également un outil d’échange pas uniquement avec l’environnement mais avec l’ensemble des agriculteurs et acteurs, économiques, techniques, sociaux et culturels. L’usage des TIC est un moyen favorable à l’accès aux informations du secteur, il peut aider à structurer les réseaux informels d’agriculteurs. Pour cela, les services d’appui à la production doivent anticiper sur les besoins des agriculteurs en levant les facteurs de blocage, dus notamment à :

• Blocage socioculturel devant les mutations qu’induit l’usage d’Internet par rapport aux références culturelles, sociales, professionnelles de l’agriculteur ;
• Méconnaissance des services que peut apporter l’introduction des TIC dans l’amélioration de la gestion de l’exploitation agricole ;
• Absence de motivation due au manque formation à l’usage d’Internet ;
• Le coût de l’équipement et de l’abonnement au fournisseur d’accès à Internet

En conclusion, l’insuffisance de l’offre informationnelle en production végétale et animale agit sur les usages de sources d’information par l’agriculteur, aussi, il serait présomptueux de conclure sur les préférences des agriculteurs en matière de démarche informationnelle (supports, catégories de documents, contenus…) dans une situation d’offre en information réduite, sélective et inadaptée. Pour faire face à cette situation, des pratiques informationnelles communautaires se sont développées.