Plan de la thèse

La structure de la thèse peut être illustrée par une figure disponible en annexe 2.

PARTIE A. DU ROLE CONSTITUANT DU LANGAGE AUX CADRES DISCURSIFS : PARCOURS THEORIQUE

La première partie constitue le socle théorique qui soutient notre approche des discours médiatiques. La question centrale est celle du rapport que ces derniers entretiennent avec le réel et la réalité sociale. C’est l’occasion de présenter le rôle constituant du langage puis d’encourager à se dégager d’une problématique de la représentation pour privilégier une conception du pouvoir des médias comme pouvoir de fondation d’un monde commun. Nous proposons ensuite une approche du cadre, notion héritée d’Erving Goffman, comme processus (dimension constructiviste) et comme produit (dimension structuraliste).

PARTIE B. UNE CONFIGURATION MEDIATIQUE. ANTIMONDIALISATION ET EVENEMENT

Le cadre appliqué au phénomène est cristallisé autour du label antimondialisation dont nous proposons d’étudier l’émergence et les effets sur l’objectivation de l’antimondialisation abordée comme événement. En effet, c’est par et dans l’événement qu’un premier contexte de description apparaît ; c’est dans une dialectique de l’événement et du sens que se configurent l’antimondialisation et son paradigme événementiel. Le contexte de description de l’événement permet l’émergence du cadre et contribue à la définition de l’événement antimondialisation et, par là même, à celle de l’acteur et du récit antimondialisation.

PARTIE C. 2001, L’EPREUVE DE LA VIOLENCE. ANTIMONDIALISATION ET PROBLEME PUBLIC

L’année 2001 constitue une rupture dans le consensus du monde commun. C’est l’épreuve de la violence pour l’antimondialisation. Durant l’été, le contre-sommet de Gênes est le théâtre de violents affrontements entre manifestants et forces de l’ordre au cours desquels un jeune manifestant est tué ; en septembre, ce sont les attentats contre le World Trade Center de New York. Si ces deux violences n’ont rien en commun, reste que leur proximité dans le temps les inscrit au sein d’une même conjoncture historique ; et des liens se tissent dans une partie de la presse. Dès lors, l’année 2001, puis 2002, c’est l’ajustement de l’antimondialisation aux critères d’acceptabilité ; c’est le passage de l’antimondialisation à l’altermondialisation.

PARTIE D. DIFFUSION ET ASSIMILATION. ALTERMONDIALISATION ET DISCOURS SOCIAL

Nous appréhendons le discours des journaux comme un lieu privilégié pour l’observation du discours social global et des processus de régulation hégémoniques des discours sociaux spécifiques. Que devient le discours de l’antimondialisation quand il rencontre celui du nom-du-journal ? Nous nous interrogeons sur la capacité du cadre altermondialisation à s’intégrer à la discursivité sociale ; sur la façon dont il devient un discours social spécifique –que nous nommons discours de l’alternative-, mobilisé et mobilisable pour offrir du sens ; et rapidement émancipé de sa relation à l’altermondialisation comme événement et comme mouvement.

Note sur les références bibliographiques :

Les références bibliographiques sont situées en bas de page. Quand un texte est cité une première fois, les références sont complètes. Ensuite, un modèle abrégé est adopté : « QUERE 1982, p. 12 », par exemple. Le système des références bibliographiques de chacune des parties (Introduction, Partie A, B, C, D, Conclusion) est autonome. Une bibliographie complète et un index des auteurs sont situés en fin de volume.

Notes sur les annexes :

Le CD qui accompagne le volume papier comprend l’ensemble des articles de presse évoqués et dont les références sont, elles-aussi, situées en bas de page. Trois fichiers sont présents sur le CD et correspondent aux parties B, C et D de notre travail. Quand un fichier est ouvert, il laisse apparaître l’ensemble des références aux articles d’une partie. Il suffit alors de cliquer sur la référence pour être renvoyé aux articles.