6) La nécessité de Giacometti et le compte tenu de la vision

Joca Seria recèle en effet de nombreuses réflexions sur un problème essentiel pour Ponge : l’éthique de l’artiste. Cette préoccupation se traduit dans le « compte tenu des mots » par un jeu sur la contiguïté entre « étique » et « éthique ». L’homonymie semble en effet matérialiser la reconnaissance dans la maigreur des statues de Giacometti non pas d’un caprice, mais de scrupules d’artiste. Dans GiaCOMETTI Ponge entend « homme » et « éthique » et la longue chaîne des associations sonores où le poète travaille la matière du nom de l’artiste semble trouver son sens dans le trajet qui mène du sujet (l’homme) à la manière de le traiter (éthique). La masse de ces essais vocaux où résonne le double « i » du patronyme de l’artiste semble trouver sa résolution dans la formulation d’un art du « squeléthique », c’est-à-dire de la sobriété. Ponge avait rêvé de cette sobriété pour son « Homme » dans Proêmes où le « jeu » consistait non pas à « découvrir à propos de lui des vérités nouvelles ou inédites », mais à « le prendre de haut et sous plusieurs éclairages, de tous les points de vue concevables » pour en « dresser enfin une statue solide : sobre et simple »2012. Cette sobriété est atteinte par Giacometti dans les « apparitions » qu’il nous propose, imprimant à sa matière une telle tension qu’elle interdit de confondre leur apparence « étique » avec un art sans consistance, un art du « fluet » :

‘Caractère de ces apparitions : comme apparitions, sobres autant que possible, pas trop théâtrales.
Étiques, mais non fluettes.
Moment où les apparences prennent le caractère à la fois d’apparitions et d’appareils.
Spectres.
- la porte étroite -
Squelettiques.
Stricts.
Structurés.
Gréés.
Dans le juste appareil2013.’

Giacometti fait donc passer l’art par la porte étroite de l’éthique, et cela tient à l’artiste qu’il est. Le passé surréaliste qu’il partage avec Giacometti rappelle à Ponge leur haine pour le statut d’artiste, et la tartufferie qu’il y a à se laisser cataloguer comme tel. La réflexion sur Giacometti est donc l’occasion de reposer le problème de « l’existence authentique d’un artiste comme artiste » qui intéresse Ponge parce que :

‘1) On nous dénie le droit de vivre ainsi. Idée du devoir social.
2) Critique surréaliste de l’activité artistique ou littéraire.
3) Impossibilité d’admettre le monde, l’ordre social. Nécessité de nous justifier devant le monde, d’avoir une vie qui nous plaise.
Nous avons beau être d’une génération pour laquelle le mot artiste est interdit, néanmoins ça existe2014.’

Pourquoi Giacometti se prête-t-il particulièrement à de telles interrogations ? C’est qu’il était déterminé à devenir artiste du fait même de son origine sociale, se pose donc le problème de son authenticité, qui ne peut être garantie que par une éthique2015.

Or, tout s’infléchit pour Ponge dans la réflexion sur Giacometti à partir de la reconnaissance de cette nécessité. C’est le 23 août qu’on en trouve les premières traces : « L’œuvre de Giacometti (je parle de l’homme, de son comportement, de sa vie et des productions qui en résultent) présente tous les caractères de l’authenticité, d’une puissante nécessité intrinsèque »2016. Cette entrée de « Joca Seria »est un tournant. Ponge a manifestement commencé son travail de documentation sur la biographie de Giacometti et lu la « Lettre à Pierre Matisse »qu’il utilise plus loin2017. La figure de Diogène qui « cherche un homme » dans le délabrement ambiant cède le pas devant une écoute plus attentive des motifs de Giacometti. Les généralités métaphysiques s’effacent devant les particularités artistiques, il suffit pour s’en rendre compte de considérer le premier mot des différentes entrées de « Joca Seria ». Nous trouvons au début : « L’homme […] » (31 juillet) ; « Dans ce monde de l’absurde […] » (2 août) ; « La Société, l’Individu, la Nature […] » (2 août) ; « L’Homme […] » (3 août). Rien de semblable à partir du 23 août : « L’œuvre de Giacometti [..] » (23 août) ; « Jamais encore, plus que dans l’œuvre de Giacometti […] » (25 août) ; « Alberto » (28 août)2018. L’hostilité – « Ce n’est pas l’ironie qui convient envers 2019 de tels artistes »2020 et la méfiance initiales – « J’espère qu’il ne s’agit pas seulement d’une impression de ce genre »2021 – se dissipent peu à peu dès lors que Giacometti est reconnu comme artiste par Ponge, c’est-à-dire comme un homme qui transcende tout déterminisme social par une nécessité vitale : « Il ne veut faire que ce qui l’affecte réellement »2022. Seule une œuvre douée d’une telle nécessité peut « trouer la papier » pour « plonger vraiment » dans les choses, c’est autour d’une telle conviction que Ponge et Giacometti se rejoignent dans l’admiration des dessins rageurs d’Artaud2023. La distance exprimée par Ponge à l’égard d’une première lecture métaphysique de l’œuvre se voit donc peu à peu contrebalancée par une proximité d’artiste, et même, le mot apparaît le 30 août sous la plume de Ponge lorsqu’il prend conscience de la similitude de leur parcours, une « fraternité »2024.

Giacometti est en effet reconnu par Ponge comme un artiste capable de produire une œuvre qui résiste véritablement lorsqu’il s’aperçoit que comme lui il a vécu intimement, c’est-à-dire comme une intimation, l’oxymore de la condition artistique, c’est-à-dire la nécessité de l’expression que double l’impossibilité de l’expression :

‘Giacometti est doué de la seule (des qualités) qualité qui permette(nt) de faire quelque(s) chef(s)-d’œuvre du meilleur genre (je veux dire qui résiste(nt) de toutes parts au plus grand nombre de points de vue critiques) : il est à la fois extrêmement sensible au monde (ou du moins à certaines choses du monde, ou du moins à une certaine chose du monde) et respectueux, scrupuleux envers lui (envers elles, envers elle) jusqu’à connaître (éprouver) l’absurde de l’expression.
Il est doué d’une ténacité extrême, et de scrupules équivalents.
Il ne s’en faut dès lors que d’un moment de bonheur – et peut-être d’un lecteur (qui en engendre d’autres) pour que naisse un chef-d’œuvre, celui dont nous avons tous besoin2025

Ponge envisage-t-il d’être ce lecteur qu’il appelle de ses vœux, lui qui a connu la « rage de l’expression », cette « rage » évoquée plus haut à propos d’Artaud ? La nécessité de Giacometti est donc salutairement tempérée de scrupules équivalents, d’une tendance à l’« autocritique »2026 qui lui épargne d’être dupe de ses moyens d’expression.

Il y a donc chez les deux artistes une parenté biographique plus déterminante que leur bref passage au sein du groupe surréaliste : celle d’un succès précoce doublé d’une crise concernant les moyens d’expression. Si les « succès précoces » de l’un et de l’autre et leur expérience surréaliste diffèrent largement – Giacometti a été, nous l’avons vu, un artiste surréaliste majeur, ce qui n’est pas le cas de Ponge – la traversée douloureuse d’une – ou plusieurs – phase critique les relie.

La première crise de Ponge le conduit au bord de l’aphasie, d’un mur de silence à traverser pour refonder la parole :

‘Après une certaine crise que j’ai traversée, il me fallait (parce que je ne suis pas homme à me laisser abattre) retrouver la parole, fonder mon dictionnaire. J’ai alors choisi le parti-pris des choses.
Mais je ne vais pas en rester là. […]
J’ai commencé déjà, à travers le Parti pris lui-même, puis par la Lessiveuse, le Savon, enfin l’Homme. […] c’est l’Homme qui est le but (Homme enfin devenu centaure, à force de se chevaucher lui-même…).
I° Il faut parler ; 2° il faut inciter les meilleurs à parler ; 3° il faut susciter l’homme, l’inciter à être ; 4° il faut inciter la société humaine à être de telle sorte que chaque homme soit2027.’

On trouve une description plus précise de cette crise dans la « Seconde méditation nocturne » : « Le compte tenu des mots battait alors son plein. Je ne considérais que les mots et n’écrivais à la suite de l’un que ce qui pouvait se composer avec sa racine, etc. D’où une inhibition presque totale à parler »2028.

Giacometti a traversé une crise équivalente à la fin des années 20, surmontée une première fois par un retour sur soi au sein du surréalisme et diverses expériences touchant à l’abstraction, puis affrontée de nouveau à partir de 1933-34. De cette seconde crise, celle qui le conduit à quitter le mouvement surréaliste il vient à peine d’émerger, lorsqu’en 1951 a lieu à Paris sa première exposition personnelle depuis 19 ans, celle dont il est question dans Joca Seria. L’impossibilité pour Giacometti de saisir l’ensemble d’une figure l’avait conduit à travailler de mémoire pour tâcher de faire le peu qu’il pouvait « sauver de cette catastrophe »2029

Tout vient pour lui, nous l’avons vu, de la correction opérée habituellement de la vision par le concept et à laquelle ses scrupules d’artiste le contraignent de renoncer2030. Giacometti instaure donc, à la fois en peinture et en sculpture, quelque chose comme un « compte tenu de la vision » auquel Ponge ne peut qu’être sensible, et qui témoigne d’une conscience identique à celle du poète de ses moyens d’expression autant que d’un respect égal de la chose dont on aura pris le parti, cette chose fût-elle un être. Si la figure humaine constitue en effet son sujet d’élection, il faut pourtant rappeler que Giacometti ne considère pas la pomme ou la chaise comme des gouffres moins médusants, et le poète qui a (dé)mesuré son art au verre d’eau doit éprouver une certaine sympathie pour des déclarations telles que :

‘Si le verre qui est là devant moi m’étonne plus que tous les autres verres que j’ai vus en peinture, et si je pense que la plus grande merveille des merveilles en architecture ne pourrait pas m’impressionner plus que ce verre, ce n’est vraiment pas la peine que j’aille jusqu’aux Indes pour voir tel ou tel temple, quand j’en ai tant et plus devant moi. Mais alors, si ce verre devient la merveille des merveilles, tous les verres de la terre deviennent aussi les merveilles des merveilles. Mais tous les autres objets aussi. Donc, en se limitant à un seul verre, vous avez beaucoup plus la notion de tous les autres objets que si vous voulez faire le tout. En ayant un demi-centimètre de quelque chose, vous avez plus de chance de tenir un certain sentiment de l’univers que si vous voulez faire le ciel entier2031.’

Reste pourtant l’épineuse question du point de vue. Toute la démarche de Giacometti tend en effet à se réduire à un point de vue unique : l’affrontement face-à-face, avec une obstination toujours plus grande, qui le portera dans les dernières années à concentrer tous ses efforts sur le regard, la courbure du nez, la racine de l’œil, avec pour souci non de changer de modèle, mais de changer le moins possible, regrettant de ne pouvoir conserver toujours le même. Ce problème du point de vue, soulevé par Jacques Dupin dès l’orée de sa monographie où il oppose « l’accès abrupt » choisi par Giacometti à la condamnation de la parole « aux détours »2032, nous reporte vers un autre texte de Ponge : « Le Soleil »2033. Le poète choisit cet objet impossible à regarder de face comme un défi lancé au verbe :

‘[Le soleil] nous requiert et sa fascination attirante et repoussante opère de face comme celle des figures apotropaïques, protectrices et dangereuses. En nous envisageant à lui, comme à elles, nous risquons d’y perdre la parole2034.’

Or, cet homme que Ponge se proposait de « prendre de haut et sous plusieurs éclairages, de tous les points de vue concevables »2035, le voici placé par Giacometti « en abîme » comme un soleil, qui se refuse comme objet et dont le changement « est une transformation de soi à soi »2036.

Il y a donc une connivence profonde entre les deux hommes derrière les dissensions apparente, et si l’exhortation de Giacometti à faire « des bustes, des portraits, […] des natures mortes 2037 » peut apparaître dans un premier temps comme la marque d’un écart où Giacometti se verrait reprocher de ne pas opérer la plongée véritable dans le monde que Ponge assigne à l’art, pour le lecteur de 1964 qui les découvre après-coup, la course de ces notes s’est déplacée dans le ciel d’une œuvre elle-même en orbite, si bien que cette injonction change de sens. Elle devient l’anticipation du mouvement propre d’une œuvre qui au moment de la publication de Joca Seria voit s’abîmer l’énergie crépusculaire de l’artiste dans précisément la réalisation de bustes et de portraits (Annette, Lotar, Diego, Caroline). Les grandes figures et les figurines de l’après-guerre n’étaient qu’une étape. Ponge qui ne cherche pas une vision diachronique de l’œuvre semble l’ignorer, mais il n’est pas interdit de penser qu’il ait pris la mesure au moment de sa publication différée d’une intuition particulière de son texte.

Ponge n’est donc dans le dispositif à double détente RéflexionsJoca Seria ni en panne d’inspiration2038, ni en opposition univoque. Ce qu’il s’est découvert en partage avec Giacometti, c’est une esthétique inséparable d’une éthique, et cette éthique commune prescrit que « rien ne peut être fait si la sensibilité au mode d’expression choisi n’est pas au moins égale à la sensibilité au monde extérieur »2039. L’œuvre d’art ne peut naître véritablement pour Ponge que de la conjonction de ces deux préoccupations :

‘C’est donc de la façon la plus commune qu’Alberto, né dans l’ère des objets d’art, fut déterminé à devenir artiste ; il fut envoyé à l’Académie. Mais il était doué de la seule qualité qui permette de produire quelques chefs d’œuvre : passionnément sensible au monde, ou peut-être à certaines choses du monde, ou peut-être à une certaine chose du monde – il la désirait avec une telle ardeur, un tel respect, de tels scrupules, qu’il devait connaître à son propos le tourment le plus général, - et l’absurde de l’expression. C’est ici que les questions les plus profondes se posent. Pourquoi devenir sculpteur ? Il décida alors de devenir lui-même2040.’

Ponge se laisse donc guider par le jeu des sonorités des « sculptures » de Giacometti à ses « scrupules » d’artiste. Et c’est à ce moment où « étique » rejoint « éthique » qu’il retrouve Malherbe dont il a pu dire : « Il représentait pour moi bien plus qu’un poète que j’admire, toute une partie de ma formation et de mon éthique ».

Les scrupules imposent donc d’élaborer ces censures visées par Braque dans la citation qui figure dans Pour un Malherbe : « J’aime la règle qui corrige l’émotion »2041. Les parallèles sont nombreux, nous l’avons vu, entre « Joca Seria » et Pour un Malherbe dont les textes s’interpénètrent, puisqu’un poème de Malherbe vient envahir les réflexions sur Giacometti. Le sculpteur a lui-même sans cesse interrogé les œuvres du passé jusqu’au bout dans ses innombrables « copies »2042. Ponge peut donc satisfaire avec lui le besoin de « rapport aux formes anciennes de pensée »2043 qui lui fait rechercher la fréquentation des peintres. Remarquons de plus que Cézanne, référence constante de Ponge, est un peintre qui va de plus en plus compter pour Giacometti dans les dernières années de sa vie.

La solidité que Ponge reconnaît à l’œuvre de Giacometti apparaît comme une qualité si on la rapporte à celle de Malherbe, tous les deux étant qualifiés de « rocher[s] »2044 et leur œuvre possédant la qualité suprême : l’indestructibilité2045. L’une des images suscitées par la forme des sculptures de Giacometti arrime de manière particulièrement solide les deux textes. Les « pantagnières » – « cordes pour assurer les mâts dans la tempête, et pour tenir les haubans plus roides et fermes », indique Littré – surgies dans « Joca Seria »au détour d’une salve de métaphores font signe vers Pour un Malherbe 2046.

La rigidité de ces œuvres est une qualité artistique que Ponge révère, en témoigne également l’image du thyrse2047 qui renvoie directement à Baudelaire. L’œuvre de Giacometti, « gréé[e] »2048, possède la solidité nécessaire aux périodes houleuses : « Plus tard, [ceux de notre génération qui différèrent de se produire] feront des mâts de navire, - et longtemps, dans les nuits de l’avenir, c’est d’eux que dépendra le balancement des étoiles »2049. L’œuvre suscite même un rapprochement louangeur avec la « lyre », de laquelle il est dit dans Pour un Malherbe : « Pour que la lyre sonne, il faut qu’elle soit tendue »2050. Giacometti le cyclope s’est forgé un instrument de saisie du réel qui égale en tension la corde de la lyre, et qu’anime une capacité égale de vibration :

‘Corde tendue de la lyre.
Cordes tendues […].
Serrées, tendues (vibrent, rendent un son)2051.’
Notes
2012.

« Notes premières de ‘L’Homme’ », op. cit., p. 226.

2013.

JS, p. 631-632.

2014.

Ibid., p. 625.

2015.

C’est le problème que posent les lignes suivantes du même passage, visiblement très inspirées par la « Lettre à Pierre Matisse » :

Il a vécu dans une famille d’artistes, a commencé à peindre, dessiner, illustrer de très bonne heure, a été poussé dans cette direction par son père (peintre connu lui-même), envoyé à l’académie, a fait des études, etc., a eu un atelier, etc.

Donc déterminé (à sculpter, dessiner et peindre) de la façon la plus courante, la plus commune.

En même temps, il le déclare lui-même :

Il était sensible (au lieu d’aller à l’École des beaux-arts à Genève, il allait peindre le lac, ou d’autres paysages).

Dès qu’il chercha à sculpter d’après nature, il n’en sortait plus (ce qui lui arriva chez Bourdelle, à la Grande Chaumière).

Il ne veut faire que ce qui l’affecte réellement. Il est saisi par le côté bête de l’activité artistique.

2016.

JS, p. 620.

2017.

Ibid., p. 625 (cf. note précédente).

2018.

Ibid., p. 614, p. 616, p. 617, p. 620, p. 626 et p. 628.

2019.

Nous soulignons.

2020.

Ibid., p. 618.

2021.

Ibid., p. 622.

2022.

Ibid., p. 625.

2023.

« Ce que nous avons dit, Giacometti et moi, au sujet d’Artaud. Je disais (après P. Charbonnier) que les deux surréalistes les plus importants, ceux qui sont allés aux extrêmes, sont Marcel Duchamp (éléatisme) et Artaud (expressionnisme). Giacometti a approuvé, disant que les dessins d’Artaud sont parmi les plus beaux qu’il connaisse (les opposant aux exercices virtuoses de Matisse ou de Picasso). Beaucoup plus nécessaires, en effet. Il voulait parler des dessins proprement dits (portraits, ceux qu’on voit par exemple chez Pierre Loeb). Moi, je pensais surtout aux dessins en marge des manuscrits (sortes d’accès de rage), trouant parfois le papier », ibid., p. 621.

2024.

Ibid., p. 631.

2025.

Ibid., p. 635.

2026.

Ibid., p. 625.

2027.

« Pages bis », op. cit., p. 211.

2028.

« Seconde méditation nocturne », Nouveau nouveau recueil, OC II, p. 30.

2029.

Alberto Giacometti, Écrits, op. cit., p. 39.

2030.

Voir chapitre X.

2031.

Alberto Giacometti, Écrits, op. cit., p. 291.

2032.

Jacques Dupin, TPA, p. 12.

2033.

Francis Ponge, « La Soleil placé en abîme », Pièces, OC I, p. 776.

2034.

Henri Maldiney, Le Vouloir dire de Francis Ponge, Fougères, Encre marine, 1993, p. 66.

2035.

 Francis Ponge, « Notes premières de ‘L’Homme’ », op. cit., p. 226.

2036.

Henri Maldiney, ibid., p. 65.

2037.

Francis Ponge, JS, p. 618.

2038.

Comme tente de le prouver l’article de Mathilde Brodu [« Arrière-pensées d’une inspiration », Pleine marge, n°22, décembre 1995, pp. 141-155] qui, à partir d’une série de rapprochements superficiels, prétend établir que Ponge aurait copié tout son article sur Leiris et Sartre, mais n’est-il pas légèrement injurieux pour le poète de penser qu’il a eu besoin de Sartre pour remarquer l’élongation des statues de Giacometti ? L’intérêt du texte ne se limite pas à cette circulation d’images d’un auteur à l’autre.

2039.

Entretiens de Francis Ponge avec Philippe Sollers, op. cit., p. 40.

2040.

Francis Ponge, RSAG, pp. 578-579.

2041.

Pour un Malherbe, op. cit., p. 268.

2042.

Comme il en témoigne lui-même dans Notes sur les copies, texte rédigé pour une édition de ses dessins à partir d’œuvres du passé. Voir Alberto Giacometti, Écrits, op. cit., pp. 95-98.

2043.

Entretiens de Francis Ponge avec Philippe Sollers, op. cit., p. 92.

2044.

« […] le caractère rocher […] », Francis Ponge, Pour un Malherbe, op. cit., p. 166.

2045.

« Son oeuvre est grêle et indestructible », JS, p. 635. « J’ai toujours pensé que ces textes contenaient au moins autant de passion et de sensibilité et de nuances que les textes romantiques ou impressionnistes, mais possédant en plus, grâce à une domination […] de ces éléments, à leur mixage, à leur dosage ou peut-être au fait de leur tension à l’extrême (c’est possible), la qualité suprême d’indestructibilité […] », Pour un Malherbe, op. cit., p. 161.

2046.

« Mais le moment est dangereux. Nous avons besoin de pantagnières. Il serait absurde que nous ayons à les tresser de nouveau. Nous pouvons demander leurs secrets à des gens comme Malherbe ou Cézanne », ibid., p. 264.

2047.

JS, p. 632.

2048.

Voir Francis Ponge, JS, p.632.

2049.

RSAG, p. 579.

2050.

Pour un Malherbe, op. cit., p. 34 (fragment daté de juillet-octobre 1951, et donc contemporain de la rédaction de « Joca Seria »).

2051.

JS, p. 628.