[La dynamique des contraires dans les romans de Genet3497]
‘C’est par un soir d’été que les enfants, qui sont les messagers habituels des nouvelles bouleversantes, enseignèrent au village qu’Alberto pêchait des serpents. « Pêcheur de serpents, ça lui va bien », pensèrent les vieilles. C’était une raison de plus pour le vouer aux orties. Des savants offraient une prime intéressante de chaque vipère que l’on capturait vivante. Par erreur, en jouant, Alberto en prit une, la livra vivante, et reçut la prime promise. Ainsi naquit son nouvel état qui lui plaisait, et le mettait en rage contre lui-même. […] La nuit, Alberto avait eu un instant l’idée de venir rôder autour de la maison d’ardoises, les mains dans les poches en sifflant (il sifflait admirablement, avec des stridences de métal […] Peut-être eût-il charmé les serpents), mais il ne vint pas, car le bourg lui était hostile, surtout si, mauvais ange, il y montait la nuit. […] Ils continuèrent leurs amours au milieu des vipères. Divine s’en souvient. Elle pense que ce fut la plus belle époque de sa vie.L’intensité du rapport entre les deux hommes naît d’affinités profondes qu’il nous paraît intéressant de développer maintenant, puisque le rapport de chacun d’eux à la destruction nous paraît en être le point-clef. Nous aimerions donc dans un second temps revenir sur la manière dont Genet, dès ses premiers romans, défait son œuvre à mesure qu’il la fait. Il nous semble que cette pratique commune a pu être décisive dans le mouvement qui a porté les deux hommes l’un vers l’autre. Mais il nous semble également que d’avoir vécu de l’intérieur le rapport du modèle au peintre, d’avoir senti son visage aspiré par la toile disparaître et réapparaître par intermittence, d’avoir éprouvé la nécessité profonde de ce passage par la destruction pour un autre, la force de l’œuvre qui a pu survivre à un tel traitement, a rendu Genet plus conscient des perspectives ouvertes par cette pratique intuitive. Avoir vu Giacometti au travail, avoir participé activement à cette construction-destruction-reconstruction de l’œuvre dont son visage était la cible nous semble avoir fait franchir un cap décisif à Jean Genet sans lequel peut-être son théâtre n’aurait pas eu cette force. Cette force naît en effet d’une conscience accrue des moyens pour y atteindre et nous semble reposer avant tout sur une « violence contenue ». Dans le théâtre, la violence des romans se trouve davantage mise à distance, mais le resserrement duquel elle est l’objet ne fait qu’accroître sa force d’impact, pour un déploiement à la suite duquel elle se retire au plus loin, chez « les morts ».
« Les œuvres les plus importantes, dit Pasternak, si divers que soient leurs sujets, décrivent en vérité leur propre naissance » 3499… Genet ajouterait qu’elles précipitent aussi et par ce geste même leur propre mort. Du désir où elle prend sa source, son écriture connaît les flux et les reflux. Le texte chaotique de ses romans, soulevé par des moments d’euphorie, se creuse soudain de brutales dépressions. Amour et rejet de ses amants, du lecteur, de la littérature, ne sont que des moments transitoires de ce texte instable. Dans Journal du voleur, la pulsion désirante peut à l’occasion recevoir le nom gidien de « ferveur », comme c’est le cas dans la réécriture minimale d’un fragment de journal égaré, où Genet précise : « Je n’éprouve en moi nulle ferveur qui me permette de le récrire »3500. Les moments dysphoriques peuvent se voir quant à eux désignés par le nom de « lassitude » : « Quelques livres et quelques poèmes sont-ils capables de vous prouver l’utilisation que je fis de tous mes malheurs, que ceux-ci étaient nécessaires à ma beauté ? J’ai trop écrit, je suis las. J’eus tant de mal à réussir si mal ce que font si vite mes héros »3501; « Je viens de mal décrire cette opération qui consiste à prendre sur soi la peine des autres mais, outre que j’en distingue assez confusément le mécanisme, c’est trop tard, je suis trop las pour que j’entreprenne de vous le montrer mieux »3502. L’oscillation entre ferveur et lassitude elle aussi porte un nom : le « jeu nombreux des attitudes »3503.
Le mépris affiché par Genet pour le travail et la gloire littéraire n’a malgré tout d’égal que sa capacité à se lancer dans des projets toujours plus exigeants, tels Le Bagne ou La Mort, qui seront conclus par des crises graves : deux tentatives de suicide et de longues périodes de silence. Dans Journal du voleur, qui précède de peu la parution de ses œuvres complètes chez Gallimard, Genet parvient au terme d’une période de création très féconde qui le vit signer des contrats pour de multiples œuvres avec plusieurs éditeurs. Pourtant lui qui en est au stade de la réflexion sur sa poétique et qui dès Notre-Dame des Fleurs parlait au pluriel de « [s]es livres »3504 peut affirmer :
‘Parler de mon travail d’écrivain serait un pléonasme. L’ennui de mes journées de prison me fit me réfugier dans ma vie d’autrefois, vagabonde, austère ou misérable. Plus tard, et libre, j’écrivis encore, pour gagner de l’argent. L’idée d’une œuvre littéraire me ferait hausser les épaules3505.’Le dégoût de Genet pour le livre en cours et l’urgence de s’en débarrasser est une constante de son œuvre romanesque, apparue dès Notre-Dame des Fleurs dans ce rejet brutal de Divine : « Voici donc les derniers Divinarianes. J’ai hâte de me débarrasser de Divine. Je jette en vrac, en désordre ces notes où vous essaierez de retrouver, en les démêlant, la forme essentielle de la Sainte »3506. Dans Miracle de la rose, le narrateur s’interrompt pour observer la perte de pouvoir des charmes de son enfance et de la poésie : « Ce livre m’a coûté beaucoup. J’écris sans plaisir. Avec moins de goût je plonge, la tête la première, dans les aventures d’une enfance exceptionnelle »3507. Enfin dans Querelle de Brest, le lecteur ne saura pas si Gil croit à la vertu de l’amour : « Il suffirait pour le savoir d’habiter un instant dans la continuité de Gil et nous n’avons plus le temps de le faire. Ni la foi. Ce livre dure depuis trop de pages et nous ennuie »3508. Dès que le désir de Genet s’épuise, le livre est écourté, comme la vie du vieillard assassiné par Notre-Dame des Fleurs : « L’vieux était foutu. Y pouvait seument pu bander »3509.
Pourtant dans Journal du voleur, Genet compense la vision cynique de son activité littéraire par des assertions telles que « créer n’est pas un jeu quelque peu frivole »3510. Dans ce même Journal, il annonce son intention d’abandonner l’écriture : « […] ce livre est le dernier. […] Depuis cinq ans j’écris des livres : je peux dire que je l’ai fait avec plaisir mais j’ai fini. […] Les chapitres qui suivront (j’ai dit qu’un grand nombre est perdu) je les livre en vrac »3511. Mais parvenu au terme de ces quelques chapitres rescapés, voici qu’il ne peut s’empêcher d’annoncer une suite3512. Dans cette double postulation du narrateur génétien, il y a ce qu’avec Jean Cocteau on ne peut s’empêcher de désigner comme une contradiction. Celui-ci rapporte en effet dans son Journal avoir rencontré Genet décidé à « écrire encore un ou deux livres et ensuite à soigner les lépreux »3513. Plus tard, devant les provocations de celui-ci qui lui annonce avoir brûlé le travail de cinq années, Cocteau note : « Tout cela est plein de contradictions. S’il se foutait de la littérature, pourquoi brûler ses textes ? Il fallait les vendre très cher et les appeler posthumes »3514. De même si Divine, Querelle ou les aventures du voleur lassent Genet, il est compréhensible qu’il veuille hâter la fin de ces livres, mais Genet va plus loin, il se montre s’ennuyant et la bâclant, il ressent le besoin d’inscrire sa lassitude au cœur du texte. Il prend délibérément cette posture désinvolte au péril de sa création. Ainsi dans Journal du voleur, lorsque Genet prétend avoir égaré une partie de son journal, c’est dans une parenthèse en italiques qu’il reprend l’histoire d’Albert et de D., concluant ainsi : « Selon la forme que d’abord je donnai à ce récit, je l’eusse fait servir à j’ignore quelle conclusion morale »3515. Ici la perte de la « ferveur » nécessaire à l’écriture se double donc d’une caricature de ses propres procédés. S’il est possible d’accorder du crédit aux scrupules du traître, à son respect pour le « ton tragique » des amours d’Albert et de D., ce qui malgré tout paraît le plus visible dans ce passage c’est la discontinuité formelle introduite dans le texte par l’usage de la parenthèse et de l’italique. Ce qui nous paraît visé ici, c’est alors moins une « citation » – puisque Genet nomme ainsi ce récit réduit à sa plus simple expression – que le geste de se montrer perdant la ferveur nécessaire à l’acte d’écrire, une posture de l’écrivain en perte de pouvoirs minant son texte par la discontinuité et la négligence. Si Genet par l’œuvre d’art consent à se couler dans une forme, il semble alors que ce soit pour mieux miner cette forme qui le contient, attenter à lui-même en s’attaquant à son propre texte.
Nous ne pouvons donc, avec Cocteau, que relever les contradictions de Genet, mais aussi, et surtout, la volonté d’inscrire ces contradictions au cœur de son texte, de leur donner une existence visible, ou lisible. Le texte doit être entaillé, incisé, marqué des stigmates de la contradiction, ce que montre nettement la typographie du Journal du voleur, qui dans sa structure fragmentaire compliquée de notes, de parenthèses, d’italiques, dessine quelque chose de l’ordre d’une esthétique de la « découpure »3516, rivant la forme aux irrégularités d’une blessure : « Limité par le monde, auquel je m’oppose, je serai d’autant plus beau, étincelant, que les angles qui me blessent et me donnent forme, sont plus aigus, cruelles mes découpures »3517.
Ce que nous rencontrons ici au niveau de la pulsion d’une écriture en diastole et systole se répercute à l’infini dans la substance même de cette écriture. Les thèmes privilégiés des romans de Genet dessinent en effet des pôles opposés qu’il se plait à miner l’un par l’autre. Ainsi du masculin et du féminin. Dans l’univers presque entièrement masculin de ses romans, Genet rétablit la distinction des sexes entre les « tantes-gars » et les « tantes-filles », la « colonne » et la « glycine »3518, mais c’est pour mieux contaminer ces deux pôles l’un par l’autre, virilisant le féminin, féminisant le masculin jusqu’à une forme de contiguïté, la coexistence chatoyante des marques du féminin et du masculin au sein d’une même phrase. C’est le cas par exemple dans cette exclamation d’une Caroline de Barcelone : « Comme elles sont mauvaises…les hommes »3519 ! Les deux pôles, fleurs ou bagnards, doivent être maintenus, puisque « mon émoi c’est l’oscillation des unes aux autres »3520. C’est pourquoi le narrateur de Journal du voleur ne semble avoir de plus intense satisfaction que d’obliger les deux piliers virils de son roman, Armand et Stilitano, à « faire dans la dentelle »3521.
De même Genet se plait à revisiter l’opposition stéréotypée entre les policiers et les voyous. La « donneuse » qui travaille en sous-main pour la police rejoint le flic corrompu dans ses efforts pour faire coïncider les forces de l’ordre et celles du désordre. Dans Journal du voleur, les passages consacrés à Bernardini travaillent à cet entrelacement des contraires : « En exigeant (avec quelle ferveur !) que chacun de mes amis possédât son double dans la police, à quel obscur désir obéissais-je »3522? Cet « obscur désir », Genet avait eu l’occasion d’en préciser la teneur à propos de Mario, l’inspecteur de Querelle de Brest :
‘Mario n’était plus qu’un policier, mais l’étant sans son contraire (c’est-à-dire sans ce contre quoi la police luttait) il l’était moins… Il ne pouvait obtenir cette consistance, cette profonde unité qui est la lutte en soi-même des désirs opposés3523.’Ce désir de coïncidence des opposés guide également chez Genet les rapports de la victime et du criminel, assimilés dans Journal du Voleur à la double postulation d’un moi clivé : « Mon trouble semble naître de ce qu’en moi j’assume à la fois le rôle de victime et de criminel. En fait même j’émets, je projette la nuit la victime et le criminel issus de moi, je les fais se rejoindre quelque part […] »3524. Assassin et assassiné, profane et sacré : il n’est pas possible de développer ici les nombreux couples d’opposés se contaminant l’un l’autre qui se dégagent des romans de Genet. D’autant plus que ce trait caractéristique de son écriture ne concerne pas seulement le contenu de ses romans, mais également les moyens d’expression utilisés. Citons ainsi la transgression de la langue littéraire par l’argot que prolonge et contrarie un détournement littéraire des mots d’argot3525. Citons encore la transgression des codes narratifs à laquelle se livre Genet, qui déconstruit l’intrigue à mesure qu’il la construit et brouille les niveaux diégétiques qu’il aura pu établir au sein de ses romans : dans Notre-Dame-des-Fleurs par exemple, un personnage fictif peut émerger du récit enchâssé pour venir perturber la partie donnée comme autobiographique3526. Genet lance un défi aux classifications génériques3527, et dans son œuvre romanesque, la voix narrative qui construit l’intrigue et donne corps à des personnages semble inséparable d’une autre voix qui réaffirme la suprématie du narrateur en sabotant capricieusement sa création, si bien que ces livres semblent avoir été écrits « d’un trait qui figure et qui défigure »3528. On pourrait dire encore, comme nous avons vu que Leiris l’affirmait de la sculpture pour Giacometti, que l’écriture semble avoir été pour Genet « un moyen de se fabriquer des choses à démolir »3529. Un passage de Journal du voleur souligne la forme d’accomplissement que représente pour lui cette destruction : « Je désire un instant porter une attention aiguë sur la réalité suprême du bonheur dans le désespoir : quand on est seul, soudain, en face de sa perte soudaine, lorsqu’on assiste à l’irrémédiable destruction de son œuvre et de soi-même »3530
Les exemples le plus fameux de cette tendance profonde de l’écrivain sont ces cercles logiques que Sartre a décrits sous le nom de « tourniquets ». Genet s’est construit une « logique du faux », une « technique de l’unification non synthétique des contradictoires » dont le mouvement « ne peut être une progression, car il serait alors une synthèse des contraires (Hegel) ». Genet se plait à mettre en place ces cercles vicieux où l’esprit tourne de plus en plus vite sur lui-même. Sartre cite l’exemple du criminel et du traître : soit le Mac est le destin, le Mal pur dans sa prestigieuse apparence, Genet n’est alors qu’une crapule bonne à être esclave. Mais Genet est aussi la conscience froide et lucide qui enchaîne le criminel par ses paroles, le mène à sa perte en le trahissant. Chaque système implique l’autre : si le criminel ne conserve pas toute sa supériorité sur « la Sainte » elle n’a pas de mérite en le dupant, mais, foulée aux pieds, elle doit savoir qu’elle vaut plus que ce qui l’écrase, « chacun figure dans le système de l’autre et Genet maintient les deux systèmes à la fois ». Le principe général dégagé par Sartre est : « si vous affirmez l’être, vous vous trouvez en train d’affirmer le néant mais dans ce néant d’affirmation vous dépassez le néant et vous vous retrouvez en train d’affirmer l’être, etc. »3531.
Ces « tourniquets » s’inscrivent dans ce projet décrit par Sartre qui aura entraîné le voleur à vouloir être glorifié par la société dans la mesure exacte où elle le condamnait. C’est à cette « gloire infâme » dont son livre – Journal du voleur – est le « grand maître »3532 que Genet aspire. Et certes ce livre est un livre de combat que Genet retourne contre la société qui l’a condamné, contre ses principes mêmes, et d’abord celui de non-contradiction. Il y a un moment nécessaire au rétablissement de la dignité de l’humilié, qui est le moment de l’insulte, après lequel seulement on peut en venir à s’expliquer. Ce moment de l’insulte, qui se confond pour Genet avec celui d’une fête où périt l’ordre ancien, c’est lui que représente l’ensemble de l’œuvre romanesque de Notre-Dame-des-Fleurs à Journal du voleur, c’est du moins ce qu’il est possible de lire en creux dans ce passage du Captif amoureux qui donne la parole à des membres des Black Panters :
‘À vos raisons, nous n’opposons d’abord des raisons contraires, mais des ricanements et des insultes. Vous êtes d’assez féroces querelleurs, vos théologiens en métal ont brisé des corps et des esprits. Les nôtres. Nous allons vous outrager, c’est seulement ensuite que nous vous parlerons. Quand vous serez abattus, cassés, nous vous dirons calmement nos raisons. […] Ce n’est pas qu’une théorie nouvelle soit « plus vraie » que les précédentes, mais en les effaçant, ou seulement en les déplaçant, la nouvelle permet la gaieté qu’on éprouve quand meurt quelqu’un qui a longtemps vécu. Quand tout chancelle, cela fait rire : donc on va rire3533 !’Il s’agit bien pour Genet d’« insulter les insulteurs »3534, de leur faire valider ses sophismes dans une logique de combat qui est celle du traître et en applique les méthodes : « Je choisissais la ruse, la lenteur sournoise à la manière virile »3535. S’il est important de garder en mémoire cette cible de la logique spécieuse de Genet, il est dans l’ordre de cette logique de n’être pas exclusive d’autres impératifs. Dans L’Enfant criminel, Genet pose d’emblée la double origine de sa parole : « Souffrez qu’un poète, qui est un ennemi, vous parle en poète, et en ennemi »3536. Si Sartre a entendu la voix de l’ennemi, peut-être ne pouvait-il prendre toute la mesure de la voix du poète. Il est en effet possible de percevoir dans la façon de Genet de miner le texte de son œuvre romanesque les prémices d’un parti pris esthétique qu’il lui appartiendra de dégager a posteriori, par-delà la rencontre avec Giacometti et l’expérience du théâtre.
Cette étude a fait l’objet d’une présentation à la journée d’études « Jean Genet et son lecteur » organisée par Agnès Fontvieille et Dominique Carlat dans le cadre des activités du LERTEC-Passages XX-XXI à l’Université Lumière-Lyon2 le 13 octobre 2006.
Jean Genet, Notre-Dame-des-Fleurs, op. cit., pp. 160-171.
André du Bouchet, L’Incohérence, Hachette, 1979, non paginé.
Jean Genet, Journal du voleur [1949], Paris, Gallimard, collection « Folio », 1982, p. 173.
Ibid., pp. 124-5.
Ibid., p. 188.
Ibid., p. 253.
Notre-Dame-des-Fleurs, op. cit., p. 24.
Journal du voleur, op. cit., pp. 121-122.
Notre-Dame-des-Fleurs, op. cit., p. 356.
Miracle de la rose, Paris, Gallimard, Collection « Folio », 1977, p. 203.
Querelle de Brest, Paris, Gallimard, collection « L’Imaginaire », 1981, p. 228.
Notre-Dame des Fleurs, op. cit., p. 349.
Journal du voleur, op. cit., p. 235.
Ibid., pp. 232-233.
Ibid., p. 306.
Jean Cocteau, Journal 1942-1945, Paris, Gallimard, 1989, p. 297.
Jean Cocteau, Le Passé défini, Paris, Gallimard, 1983, p. 318.
Jean Genet, Journal du voleur, op. cit., p. 173.
C’est-à-dire d’un découpage lié à une coupure, comme dans le livre la dentelle est l’activité des « mâles blessés ». Voir Journal du Voleur, op. cit., p. 294.
Ibid., p. 243.
Journal du voleur, op. cit., p. 206.
Ibid., p. 113.
Ibid., p. 9.
Voir Journal du voleur, op. cit., p. 293.
Ibid., p. 219.
Querelle de Brest, op. cit.,p. 223.
Journal du voleur, op. cit., p. 16.
Par exemple les « pages » peuvent désigner les lits des prisonniers, les pages du palais et celles du livre, avec une fluctuation de genre qui flatte le goût de Genet pour l’équivoque. Voir Notre-Dame des Fleurs, op. cit., p. 66.
Voir Florence Leca, Le sexe des anges : les genres en question dans les récits de Jean Genet de Notre-Dame-des-Fleurs à Journal du voleur, thèse de doctorat sous la direction de Monsieur le Professeur Cahné, Université de Paris IV-Sorbonne.
Voir Pierre-Marie Héron, « ‘‘ Il faut mentir pour être vrai. Et même aller au-delà’’. La part du faux et de la fiction », Europe, n° 808-809, août-septembre 1996, p. 34.
André du Bouchet, D’un trait qui figure et qui défigure, op. cit.
Michel Leiris, Journal 1922-1989, op. cit., p. 436.
Jean Genet, Journal du voleur, op. cit., p. 236.
Voir Jean-Paul Sartre, Saint Genet, comédien et martyr, op. cit., pp. 375-377.
Jean Genet, Journal du voleur, op. cit., p. 306.
Un Captif amoureux, Paris, Gallimard, Collection « Folio », 1995, p. 360.
L’Enfant criminel, Œuvres complètes, t. 5, Paris, Gallimard, 1979, p. 393.
Miracle de la rose, op. cit., p. 147.
L’Enfant criminel, op. cit., p. 388.