Question 3 partie 1

La distance topogénétique (Sensevy & al, 2000) s’annule entre l’enseignante et Rami d’une part et les élèves et l’enseignante d’autre part et cela est bien marqué à plusieurs reprises dans le discours de l’enseignante. Autrement dit, l’enseignante se place au même niveau que les élèves.

Nous pouvons traduire cette situation comme une tentative, de la part de l’enseignante, pour échapper au contrat didactique en brouillant la bonne réponse et incitant ainsi Rami et les autres élèves à produire leur propre interprétation de la situation ; la responsabilité de l’avancement du savoir est dans la main des élèves, l’enseignante passe à un type de discours dialogique ; alors que la dimension autoritative du discours de l’enseignante était bien prédominante ainsi que l’effet du contrat didactique de la classe lors de la première question et la seconde question. L’axe de la chronogenèse se stabilise autour de l’objet du savoir « chaine ininterrompue de conducteur » (annexe 9, E70). L’encadrement du problème sur cet objet du savoir semble prendre son effet et donne à l’enseignante la liberté de prendre en compte les différents points de vue des élèves (annexe 9, E69 et E71). La « reprise » de la deuxième partie de la question de l’élève, « cas de l’interrupteur entre deux lampes », est précédée par une validation des points de vue (E70).