Question 3 partie 2

A partir de l’épisode 72 (transcription 4.13, ci-dessous), Rami, l’auteur de la question, justifie le fait que les deux lampes ne brillent pas dans le cas d’un interrupteur placé entre les deux par :

Ce passage se traduit par un épisode d’appel (transcription 4.13, E73) pour interpréter la réponse de l’élève. L’enseignante se sert de cet appel comme outil afin de soutenir l’idée de l’élève. Elle fait un passage à l’épisode 73 du discours dialogique (transcription 4.14, E72) au discours autoritatif par la transition « ok ok d’accord ».

Lors de cet appel, il y a une dégradation dans la complexité de la situation :

L’enseignante passe du schéma du circuit avec deux lampes au schéma du circuit simple (E73) à la situation de la manipulation appelée, par une gestuelle construisant la situation dans laquelle les élèves, plus particulièrement Rami, étaient lors de la manipulation (S1A).

Cette appel est caractérisé par :

  1. un changement de registre accompagné d’une gestuelle de l’enseignante. Celle-ci se manifeste par une reconstruction de la situation dans l’espace de la classe : les bornes de la pile (transcription 4.14, photo 1), les fils de connexion photos (transcription 4.14, 2 et 3) et les bornes de la lampe photo 4. Ce circuit dans l’espace de la classe représente le circuit réalisé lors de la manipulation.
  2. un passage à une situation du monde des objets et des évènements (transcription 4.13, E73), avant de repasser de nouveau au monde des théories et des modèles avec le schéma du circuit avec deux lampes (transcription 4.14, E74) ; cela fait un lien entre l’épisode appelé à l’épisode 73 et la situation dans laquelle les élèves se trouvent. L’agencement du savoir est de nouveau sollicité faisant un nouveau lien entre l’échelle macroscopique et microscopique du savoir enseigné.

L’épisode 75 (annexe 9) marque la clôture de la discussion sur « les interrupteurs et la chaine de conducteurs ».