I.3.2.2.2 Pratique privée

J’ai depuis peu une pratique privée modeste en tant que psychologue et psychothérapeute psychanalytique. J’ai suivi une formation de psychothérapie psychanalytique à la « Gezelschap voor Psychoanalyse en Psychotherapie (GPP) » (l’« Asssociation pour Psychanalyse et Psychothérapie ») de Gand en Belgique. Je poursuis par ailleurs depuis novembre 1998 et avec quelques interruptions une analyse. Pour ma pratique privée je fais également une intervision avec quelques collègues. En pratique privé, les session sont sur rendez-vous exclusivement et varient entre 45 minutes et une heure. Elles se font en côte à côte dans la pièce de pratique aménagée à mon domicile à une fréquence de deux sessions par semaine. La prise de notes se fait avec l’accord du client. Les notes restent en ma possession pour le cours du travail clinique (après quoi elles sont détruites). En début de parcours, je commence le plus souvent la session par « Comment allez-vous? », ou bien « Racontez-moi » et dès que j’ai l’impression que le client a peut-être moins besoin de soutien, je ne dis plus rien en début de session. En début et au long du parcours, j’encourage l’association libre, de façon générale ou sur certains passages ou mots, ainsi que le récit de rêves.

J’ai tiré quelques vignettes cliniques dans le texte de cette pratique privée sous forme d’un symptôme ou d’un rêve (voir I.1.1.2). Non seulement les vignettes sont anonymes mais certains détails sont changés de façon à ce que le client ne soit pas reconnu, voire même qu’il ou elle se reconnaisse difficilement soi-même. À nouveau, comme les vignettes cliniques utilisées dans le mémoire n’ont pas fait partie d’un protocole de recherche, mais qu’ils sont des fragments d’un travail clinique pour lequel j’étais mandatée et qui s’est fait selon les règles éthiques et déontologiques professionnelles, aucun consentement informé n’a été demandé préalablement aux clients concernés. De plus, par soucis de ne pas influencer leur parcours clinique avec moi, ils n’ont pas été informés non plus de ce qu’ils ont inspiré quelques unes des vignettes cliniques de ce travail. Ils ne sont pas non plus mis au courant de la rédaction de cette thèse ni de la publication du livre sur base de cette thèse386.

Notes
386.

BAZAN A. (2007). Des fantômes dans la voix. Une hypothèse neuropsychanalytique sur la structure de l’inconscient, op.cit.