Troisième partie : Sur les sentiers Variations ethnographiques

À partir d’une ethnographie de l’erreur, nous nous sommes dirigés vers une problématisation de la randonnée pédestre qui tienne compte d’une dynamique historique propre à la culture moderne dominante. Nous nous sommes aussi dotés d’outils anthropologiques (imaginaire, technique du corps, rite, variations saisonnières, urbanité…), qui permettent de considérer cette pratique comme un rituel articulé avec un quotidien urbain. Nous avons aussi considéré, selon leur apparition historique, un certain nombre de dimensions de l’expérience (la nature, le corps, le tourisme, le temps…) qui définissent cette pratique.

Ce travail cherche à connaître et à comprendre une pratique de loisir, telle qu’elle a cours, pour une classe moyenne urbaine, dans deux sociétés différentes. Mon intention est de parcourir un réseau de significations liées à une pratique de « tourisme vert ». L’objet de mon attention n’a pas été doté au préalable de contours fixes. J’ai proposé, à partir d’une ethnographie de l’erreur, un certain nombre d’éléments et d’orientations qui donnent un cadre général pour interpréter le phénomène étudié.