Glossaire

Définitions brèves de mots et expressions techniques

Accident proneness  :Comportement et propension à l’accident, l’expression est développée de façon précise dans le texte (cf. p. 107-120).

Affordance  : terme qui, en psychologie, ramène une propriété d’un objet à un comportement spécifique d’un sujet ; l’affordance lie donc une caractéristique d’objet à l’utilisation qu’en fait le sujet. Un exemple appliqué à la sécurité routière peut être le véhicule de grosse cylindrée qui engendre un comportement systématique d’excès de vitesse, de la part du conducteur, comme si, par métonymie, la caractéristique de « puissance » devenait une caractéristique du sujet. À titre d’exemple, dans ce contexte, les stagiaires diront : « Avec une grosse cylindrée, on ne peut qu’aller vite et on se fait plus souvent arrêter. ».

Alexithymie  : difficulté à reconnaître ses émotions, se traduisant par une tendance à s’impliquer dans des situations dangereuses.

Allégeance  : désigne une norme qui attribue une valorisation sociale à des comportements et à leur justification, ce qui préserve l’environnement de toute remise en question. La valorisation des comportements et justifications afférentes assure alors la pérennité de l’ordre social.

Alpha de Cronbach  : en statistique, c’est un indicateur qui permet de mesurer la fiabilité d’un ensemble de questions (items), censé mesurer un même phénomène ; le score va de zéro à un (0 à 1) et il mesure l’homogénéité et la cohérence d’un ensemble de variables. Plus il est proche de 1, plus les items sont fortement corrélés et plus l’échelle de mesure du concept est fiable.

Ancrage  : consiste en l’incorporation d’éléments nouveaux dans des catégories familières, l’ancrage est complémentaire à l’objectivation et s’intègre à des schémas connus. (Voir : objectivation)

Andragogie  : désigne la pédagogie pour adulte. Elle se fonde sur les connaissances acquises des apprenants.

Anomie  : en sociologie, c’est un manque de régulation de la société sur l’individu. L’anomie caractérise une société où les règles et normes qui régissent les conduites sont désintégrées. Pour Durkheim, l’anomie est associée à l’aliénation et à l’irrésolution qui conduisent au suicide.

ANOVA (ou analyse de la variance) : L’ANOVA se fonde sur une décomposition de la variance en une partie « explicable » et une partie « erronée », supposées distribuées selon la loi normale. Ce test est particulièrement utilisé en sciences humaines et sociales et en sciences cognitives.

Anticipation  : c’est une médiation cognitive entre le comportement personnel et l’environnement qui peut augmenter, préparer, modifier ou annuler les effets proximaux de l’action. C’est l’une des fonctions exécutives intégrées en neuropsychologie, liée à la planification. (Voir : fonctions exécutives)

Behaviorisme  : fait référence aux sciences du comportement. Il s’agit d’une approche de la psychologie centrée sur les interactions du sujet avec son milieu et sur ses comportements observables dans son environnement social : notion de stimulus/réponse. La répétition des situations conditionne les acquisitions/apprentissages. Dans une acception plus large, cette dernière notion n’est pas reprise. En tout état de cause, la modification du comportement observé est la conséquence d’une modification de l’environnement externe qui engendre une modification interne de l’état psychoaffectif du sujet et l’oriente vers une action au sens élargi du terme.

Biais de publication  : il est dû au fait que les études débouchant sur un lien statistique ont plus de chance d’être soumises à publication et acceptées que celles qui concluent à une absence de lien.

Bottom-up/Top-down  : en psychologie, il s’agit du sens dans lequel on considère un fonctionnement cognitif : intégration d’un percept et/ou l’actualisation d’une action.

Caliméro  (syndrome de) : syndrome émotionnel qui se manifeste face à l’injustice. Il relève d’une perception autocentrée et d’une difficulté à se mettre à la place des autres. L’injustice est fantasmée mais la souffrance est réelle. Le sentiment d’injustice se trouve souvent en résonance avec une souffrance antérieure. Le syndrome de Caliméro se construit sur le sentiment que les autres décident à la place du sujet qui se sent dans une situation arbitraire. Pour traiter ce symptôme, l’orientation sur une appropriation des décisions, grâce à la justification et à la rationalisation semble favorable.

Caractère  : ce concept est étudié en détail (cf. p. 17-54). Le caractère correspond à l’ensemble des manières habituelles de sentir et de réagir qui distinguent un sujet d’un autre. La définition du caractère renvoie à la perception du monde extérieur et aux réactions du sujet aux situations correspondantes (Voir : personnalité)

Cognitif  : qui a trait à la cognition et qualifie ce qui se rapporte à la faculté de connaître et aux activités afférentes, le conatif traite des aspects affectifs du comportement et de la volition, notion d’effort, sur le plan étymologique (Voir : cognition et conation)

Cognition : Acte intellectuel par lequel on acquiert une connaissance. Dès le XVIIIe siècle, le philosophe I. Kant lui accorda une grande importance dans sa conception de la Métaphysique. La prononciation attestée de ce vocable est la suivante. (Dict. Littré, II, p 440)

Compétence  : regroupe des notions d’aptitude, d’acquis/apprentissage ainsi qu’une capacité cognitive à la modification du comportement de base plus ou moins marquée.

Conation  : impulsion et effort psychique et/ou physique qui détermine un acte. La conation est directement liée au système émotionnel et à la personnalité. Par extension, certains auteurs distinguent la conation (de l’ordre de l’émotionnel, personnel) et la cognition (de l’ordre de l’intellect). (Voir : cognition)

Consistance interne : dans le contexte des tests et épreuves de psychologie, l’expression désigne leur homogénéité.

Co-occurrence  : Terme qui indique l’occurrence simultanée de deux faits liés. Dans le contexte de l’épidémiologie, l’incidence est exprimée en nombre de nouveaux cas par personne/temps. L’étude s’applique à une population à risque : autrement dit ses membres encourent le risque de contracter une maladie, par exemple. La notion de personne/temps désigne la durée totale de suivi des individus à risque dans ladite population. Ex. : cent personnes à risque, suivies pendant deux ans, correspondent à deux cents personnes/année. Dans ce même exemple, s’il y a eu cinq nouveaux cas de maladie pendant la durée de l’étude, le taux d’incidence sera de 5 cas par 200 personnes/année, soit 2,5 cas par 100 personnes/année : l’incidence est donc de 2,5 % sur une année.

Didactique  : c’est l’art d’enseigner. [Dict. Littré, III, p. 39] Elle a trait aux théories de l’enseignement : élaboration, conception et création des méthodes, leur application, toutes disciplines confondues. (Voir : Pédagogie.)

Dissonance cognitive  : concept utilisé par Festinger pour caractériser un état de tension désagréable, dû à la présence simultanée de deux aspects de cognition psychologiquement incohérents (idées, opinions, comportements). Le sujet en présence de connaissances, croyances, opinions incompatibles entre elles, ressent un état de tension, dit état de « dissonance », qui engendre le désir de son annulation ou au moins de sa réduction. Le retournement (changement radical traduit en actes visibles), est l’un des mécanismes psychologiques de la dissonance cognitive. J. Piaget, C. Roger admettaient déjà qu’il est plus pénible au sujet de rectifier une idée que d’en apprendre une nouvelle. En outre, plus le sujet s’est investi dans une connaissance, moins il est enclin à la modifier. (Voir : résistance au changement).

DSM IV (Diagnostic and Statistical Manual, Revision 4)  : batterie de tests américaine, pour le diagnostic et la classification des troubles mentaux.

Effet de Clubing  : effet de concentration trop forte de personnes issues d’un même lieu de sondage.

Épigenèse : théorie selon laquelle un embryon se développe par différenciation successive de parties nouvelles [Le nouveau Petit Robert (2007), p. 905]. Les phénomènes épigénétiques regroupent les mécanismes de modification des gènes par des séquences d’événements dans la première enfance (modification de l’ADN par imprégnation sociale, notamment sur la taille des allèles 5-htt liées à l’anxiété).

Etat paratélique  : état de motivation. Dans l’état paratélique (EP), l’objectif et le comportement en cours ne sont pas vécus comme primordiaux. Les objectifs sont peu importants et servent essentiellement à renforcer le comportement. En EP, le sujet agit pour son bien propre, au moment présent, et il peut être considéré comme quelqu’un d’enjoué. Pour lui, l’inaction est ennui, elle est désagréable alors que l’excitation est agréable ; la valeur centrale est de l’ordre du ludique. (Voir : état paratélique)

Etat télique (ET) : du grec ancien telos, signifie but. Le sujet poursuit un but, primordial pour lui, au-delà du comportement en cours : ses moyens d’action sont spécifiquement choisis dans ce sens. Un sujet en état télique (ET) est dit sérieux et, pour lui, la relaxation et le calme sont ressentis comme plaisants et l’anxiété déplaisante. La valeur centrale de l’ET est donc l’accomplissement d’objectifs. (Voir : état paratélique)

Extérocepteur  : terminaison nerveuse sensitive (récepteur tactile et de la température). Situé sur la peau ou sur une muqueuse, l’extérocepteur recueille les excitations issues du milieu extérieur. Il se distingue de la sensibilité proprioceptive qui prend naissance au niveau de récepteurs localisés dans les organes profonds (muscles, ligaments, os).

Extraversion (ou extroversion) : en psychologie, c’est le fait d’être tourné vers les autres, en facile interaction avec son environnement. (Voir : introversion)

Fidélité  : en psychologie, propriété d’un test qui exprime que les résultats sont invariables ou peu variables dans une population donnée. La vérification dans le temps : test-retest consiste à soumettre un test à une population de sujets et à le renouveler dans un délai donné. Un test est qualifié de fidèle quand il présente une stabilité temporelle et une bonne consistance interne. Le coefficient alpha de Cronbach doit être supérieur à 0,70 à partir d’un échantillon de 100 sujets. (Voir : alpha de Cronbach)

Fonctions exécutives  : l’expression désigne un ensemble de processus cognitifs de haut niveau, permettant un comportement adapté au contexte et flexible à ses changements. Les fonctions exécutives  regroupent des capacités liées à la pensée abstraite et ses représentations. elles engagent l’attention, la mémoire, la planification, le contrôle cognitif, l'apprentissage de règles, la sélection de réponses motrices, etc. Elles sont principalement associées au fonctionnement des lobes frontaux du cerveau et à des structures sous-jacentes, cortico-sous-corticales.

Hédonisme  : principe moral de la recherche du plaisir, de la satisfaction et de l’évitement de la souffrance, peut suggérer l’épicurisme, dans son aspect de recherche raisonnée du plaisir.

Identification  : en psychologie, processus par lequel un sujet se constitue sur le modèle d’un autre (identification au père, à la mère).

Idiosyncrasie  : disposition personnelle et particulière, généralement innée à réagir et interagir avec le monde environnant : objets et personnes.

Incidence (ou taux d’incidence) : dans le domaine de la statistique, c’est le nombre de nouveaux cas observés pendant une période et pour une population déterminée. C’est l’un des critères majeurs de l’évaluation de la fréquence et de la vitesse d’apparition d’un événement. L’incidence se distingue de la prévalence qui est une mesure d’état de tous les cas (nouveaux ou pas) à un instant t , souvent appliqué à la pathologie. (Voir : prévalence)

Infraction  : ce qui a trait la violation d’une règle, lors d’un processus cognitif actif, avec une connotation motivationnelle et/ou émotionnelle. L’infraction engendre une erreur, l’erreur peut être liée à un défaut d’attention. Les infractions sanctionnées ne prennent pas en compte cette distinction entre la motivation et l’émotion.

Introjection  : désigne le résultat de l’identification par laquelle des caractéristiques initialement étrangères renvoient à l’individualité. Ce concept, dans son acception psychanalytique s’oppose à celui de projection. Pour le Moi, l’introjection consiste à considérer comme sienne une caractéristique, un trait, perçu chez autrui : il s’agit donc d’une appropriation, à distinguer de l’identification, plus élaborée. L’introjection et la projection renvoient au statut du Moi, en tant que représentation du dedans et du dehors. C’est l’une des fonctions moïques de différencier interne et externe. L’introjection s’appuie moins sur le corporel, sur l’image du physique que l’identification : il peut y avoir introjection, dans l’idéal du moi. (Voir : projection et identification)

Introversion  : en psychologie, c’est le fait d’être tourné vers soi, plutôt que d’être tourné vers l’extérieur (Voir : extraversion)

Khi-2 (test du χ2) : test de comparaison d’un ou plusieurs couples d’effectifs observés, ou comparaison de distributions.

Locus de contrôle  : il fait l’objet d’un développement [Partie 5, chap. 1], à propos du comportement de base du conducteur. Il est également appelé « contrôle interne/externe ». C’est un concept d’attribution causale, proposé par Heider (1958), théorisé par Rotter (1966). Le locus de contrôle décrit le fait que, pour une tâche donnée, les sujets se comportent différemment, selon qu’ils croient que leur performance dépend d’eux-mêmes ou pas. De façon consensuelle, il est admis que le locus de contrôle est considéré comme une variable générale de la personnalité.

Loi de l’effet  : loi formulée par Edward Thorndike (1898). En cognition, c’est un principe qui gouverne l’apprentissage par conditionnement opérant. La loi de l’effet établit qu’une réponse est plus susceptible d’être reproduite par le sujet, si elle engendre une satisfaction ; elle est volontiers abandonnée, dans le cas contraire (insatisfaction).

Mémoire de travail  (MDT) : c’est un support du raisonnement et de la résolution de problèmes (charge limitée et momentanée d’informations) et non pas un instrument. C’est l’intelligence du sujet en action qui résout le problème. Suivant les auteurs, cette propriété est diversement exprimée. Notons que l’attention est une fonction cognitive importante située en amont de toute mémorisation et action.

Méta-analyse  : c’est une analyse globale faisant la synthèse des résultats de différentes études, grâce à des outils statistiques appropriés. Elle comporte un volet qualitatif (évaluation de la qualité des études : absence de biais, force du plan d’étude, etc.) et un volet quantitatif (intégration des données numériques pour augmenter la puissance statistique d’une étude).

Méta-compétence  : en psychologie cognitive, c’est la capacité d’expliquer, expliciter même, une action.

Objectivation  : terme de didactique désignant l’action intellectuelle de rendre objectif. Il s’agit d’un mode de représentation destiné à faciliter la compréhension d’une réalité abstraite. (Voir : ancrage)

Pattern de comportement  : schéma mental de comportements possibles et mémorisés dans le temps. Quand une situation s’accorde à un pattern de comportement existant, il en résulte une adéquation (une congruence) entre l'individu et son milieu.

Pédagogie  : (E. Paidagvgia.) éducation morale des enfants. L’art de la Pédagogie.  [Dic. Littré, V, p. 1613]. À l’origine, on distinguait l’éducation de l’âme de celle du corps. Dans un sens plus actuel : méthode, art, pratique ou théorie de l’éducation, de la communication d’un savoir ou de la formation de la personnalité. [DELF, V, p. 4105-4106] Le sens de ce vocable a largement évolué vers celui de didactique (voir ce terme).

Personnalité  : ce concept est étudié précisément dans le texte (cf. p. 17-54). La personnalité fait l’individualité d’une personne morale. La définition de la personnalité est de l’ordre de l’attribution de caractéristiques intrinsèques ; (r largement défini dans le texte (Voir : caractère)

Pied dans la porte  : technique qui relève des stratégies systémiques, tirées de la psychologie sociale et qui repose sur la cohérence du comportement humain. Le principe initial est de demander peu à quelqu'un, pour en obtenir beaucoup.

Praxie  : (Praxis = action, activité) fait référence à l’action ; le terme désigne un ensemble de mouvements ordonnés et coordonnés dans un but spécifique.

Prévalence  : Nombre de cas d’une maladie, ou tout autre événement médical, enregistré dans une population déterminée à un moment donné, en englobant aussi bien les cas nouveaux que les cas anciens.

Projection : mécanisme de défense par lequel le sujet voit chez autrui, ses propres idées et/ou affects (désagréables ou méconnus), ce comportement s’oppose à l’introjection. (Voir : introjection)

Psychoticisme  : Aptitude individuelle à développer de la psychose.

Règle  : en psychologie, une règle est dite internalisée quand elle fait partie du système de valeurs du sujet, s’il advient que l’interdit relatif à cette règle tombe, le comportement ne se manifeste pas (même s’il a le droit de faire, le sujet se l’interdit).

Renforcement  : Mécanisme qui permet à un comportement initialisé dans la petite enfance de s’exprimer ou pas du fait de la succession ou l’absence de répétions. On parle de renforcement positif ou négatif

Résistance au changement  : comportement lié aux divers conditionnements de la vie sociale (modes opératoires plus ou moins automatisés), à des fins d’économie physique, cognitive ou conative.

Risque α  : risque de rejeter à tord l’hypothèse nulle, alors qu’elle est vraie (faux négatif).

Risque β  : risque d’accepter à tord l’hypothèse nulle, alors qu’elle est fausse (faux positif).

Sensibilité  : en psychologie, le terme désigne la propriété d’un test qui permet de discriminer finement les sujets d’une population d’étude, sur une même dimension (différenciation fine des scores). En statistique et en épidémiologie, la sensibilité correspond à la capacité à donner un résultat positif lorsque la condition est présente. Elle se distingue de la spécificité ou capacité à donner un résultat négatif lorsque la condition est absente.

Sinistralité  : dans le contexte des assurances, elle concerne les accidents matériels et corporels.

Spirale du silence  : dans le contexte de notre étude, elle désigne l’installation d’un climat d’opinion qui à marginaliser les opinions dissidentes, du fait des résultats favorables enregistrés quant à la baisse des accidents mortels et quant au lien, explicitement établi par les pouvoirs publics et les médias, entre la baisse des accidents et la répression.

Standardisation  : en évaluation, elle permet de limiter l’influence de l’examinateur et de la situation de test. L’étalonnage permet de savoir comment le sujet se situe par rapport une population de référence. Concrètement, la standardisation permet de passer d’un score brut à un score standard qui rend les données comparables Lors de l’étalonnage, on procède parfois à une normalisation des données qui consiste à les transformer, en s’appuyant sur les caractéristiques de la courbe normale théorique et non sur la moyenne et l’écart type des données brutes. Pour déterminer l’intervalle entre les limites des catégories, on se sert des rangs des sujets, comme dans les échelles quantilées, afin que, dans chaque catégorie, les effectifs soient conformes à ceux d’une distribution normale.

Stochastique  : Phénomène aléatoire attaché à la théorie des jeux et susceptible de perturber le contrôle qu’ont les joueurs sur la résolution dudit jeu ; on y retrouve les aspects probabilistes, imprévisibles et incertains du risque.

Student (test de) : test de comparaison de 2 effectifs sur une variable quantitative (comparaison d’une moyenne observée avec une valeur attendue). Le test de Student est aussi appelé test de Student-Fisher. (Voir aussi KI-2)

Student-Fisher (test de) : voir Khi-2.

Substrat mémoriel vécu : définition princeps : « Ensemble de savoir-faire acquis/appris et de connaissances représentées, organisées, dans un climat psychoaffectif spécifique. Il se construit en relation avec le monde extérieur (famille société) et subit diverses influences consciemment ou non. » (Armelle Jacquet-Andrieu, 2001/2007).

Tempérament  : ce concept est étudié précisément dans le texte (cf. p. 17-54). Il s’agit de la notion de type humain, défini à partir d’un nombre très réduit de traits, caractérisant ses types de réactions au contact de l’environnement (cf. les quatre humeurs d’Hippocrate : lymphatique, sanguin, colérique et mélancolique. (Voir : personnalité et caractère)

Théorie du renversement  : théorie psychologique intégrative de la motivation, de l’émotion, de la personnalité, du stress, de l’addiction considérée comme une base générale de la connaissance du comportement et de l’expérience humaine, construite à partir d’une analyse de la façon dont les sujets vivent l’expérience de leurs motivations.

Validité  : en statistique, c’est la qualité, pour un test, de mesurer ce qu’il est sensé mesurer.

Vicariance  : au sens dénoté, c’est la fonction qui permet le remplacement de quelque chose par autre chose. En médecine, c’est la compensation d’un organe déficient par un autre. En psychologie, dans l’acception de Reuchlin, l’accent est mis sur le fait qu’une même fonction peut être remplie par plusieurs processus différents et, de ce fait, substituables les uns aux autres. La probabilité d’activer l’un ou l’autre varie en fonction des sujets et du contexte (variabilité intra-individuelle et inter-individuelle).

Volition  : Le système volitif (ou volitionnel) traite des facteurs liés à la volonté.