Acquisition et prétraitement des données IRMf

Les 18 sujets de l’étude ont été scannés dans un imageur 1.5 Tesla de marque Siemens (CERMEP, Bron). Pour chaque session, une acquisition structurelle (image 3D pondéré en T1) était suivie de 4 séries d’acquisitions fonctionnelles (TR = 2.5 s, TE = 60 ms, matrice d’acquisition = 64x64 voxels{3*3*3 mm}, nombre de coupes par scan = 26, épaisseur de chaque coupe = 4 mm, distance entre chaque coupe = 0.4 mm). Les coupes ont été acquises dans un mode entrelacé de bas en haut.

Les stimuli étaient projetés sur un écran de sorte que les sujets pouvaient discerner parfaitement les séquences d’actions présentées. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel SPM5 ( http://www.fil.ion.ucl.ac.uk/spm/ ). Les cinq premiers volumes de chaque série ont été supprimés car le signal hémodynamique n’y était pas encore stabilisé. L’origine des images anatomiques et fonctionnelles a été réalignée sur la commissure antérieure.

Les prétraitements comprenaient des phases de réalignement (correction des artéfacts dus aux mouvements de la tête), de recalage de l’image anatomique sur l’image fonctionnelle moyenne, de normalisation des images fonctionnelles dans l’espace du « template » du Montreal Neurological Institute (MNI), et de lissage spatial des données avec un filtre passe-bas gaussien, d’une largeur à mi-hauteur de 8 mm.