« Mobiliser » les fidèles : l’expression est employée par les responsables de l’Archevêché à propos du financement des paroisses nouvelles. Mgr Mazioux prévient en avril 1962 : « À moins d’un miracle, je ne pense pas que le diocèse puisse réaliser le programme actuel, quelle que soit la solution adoptée (emprunts ou dons) sans se mettre, non en paroles mais en actes, en "état de mobilisation" »1253. Dans le même rapport, le directeur de l’ODPN emploie successivement plusieurs expressions qui traduisent ce volontarisme dans la mise en branle du diocèse tout entier : « prendre le taureau par les cornes », « le diocèse au pied du mur », « la moitié du diocèse ne doit pas rester sur la touche ». Car c’est l’ensemble des acteurs et mouvements du diocèse qui doit participer à cet effort de construction, y compris l’Action catholique générale et spécialisée, l’enseignement religieux ou les communautés religieuses1254. Et ce, même si Mgr Mazioux préfère parler de « conviction » plutôt que de « propagande » lorsqu’il s’agit de faire appel à la générosité des fidèles1255.
AAL, fonds Gerlier, 11.II.31, rapport ODPN de Mgr Joannès Mazioux, 9 avril 1962.
AAL, fonds Gerlier, 11.II.31, « L’effort diocésain pour les nouveaux centres religieux »,note du 2 mai 1962 (auteur non mentionné).
AAL, fonds Gerlier, 11.II.31, rapport général ODPN de Mgr Joannès Mazioux, 19 juin 1963.