4. À qui vendre ? La recherche d’acquéreurs préférentiels

La Commission nationale des biens immobiliers ne donne aucune consigne aux diocèses pour la recherche et la sélection d’acquéreurs de biens ecclésiastiques. Il n’est donc pas rare que la vente de terrains ou de bâtiments s’effectue auprès de simples particuliers, sauf cas exceptionnels2065. Les sources témoignent cependant d’une volonté de la part de l’autorité diocésaine (CBI, Association diocésaine) de traiter les affaires immobilières avec des partenaires sérieux et fiables, connus si possible de l’Archevêché. Trois types d’acteurs bénéficient ainsi largement de la préférence du diocèse : les communes ; les institutions sociales et caritatives ; des représentants ou des institutions en rapport avec la communauté musulmane de l’agglomération.

Notes
2065.

À ce titre, le cas de la vente ajournée d’un terrain à Francheville-le-Bas en 1973 mérite d’être évoqué. La CBI estime préférable de ne pas vendre cette parcelle à un particulier en raison de la proximité immédiate du séminaire diocésain. La présence d’une villa sur ce terrain pourrait avoir des conséquences sur la tranquillité du lieu de formation (AAL, fonds Delorme, I. 1542, compte-rendu de la réunion CBI du 29 mars 1973).