2.4. Synthèse du cadre théorique

Nous avons défini ce que nous entendions par connaissances professionnelles et ciblé notre objet d’étude : les PCK. Ces PCK sont des connaissances liées au à un élément de savoir à enseigner. Cet élément de savoir peut être plus ou moins grand définissant ainsi des PCK locales, lorsque l’élément de savoir est petit, et des PCK globales lorsque l’élément de savoir est grand. De plus, nous adoptons un point de vue holistique sur les PCK mais nous admettons que celles-ci comportent des parties, les TPC, pouvant appartenir à des composantes, qui sont au nombre de cinq :

  1. les connaissances sur les stratégies d’enseignement ;
  2. les connaissances sur les difficultés des élèves ;
  3. les connaissances sur l’évaluation ;
  4. les connaissances sur le contexte ;
  5. les buts et valeurs de l’enseignement.

Ces connaissances seront étudiées à partir de l’action didactique de l’enseignant dans sa classe. Par action didactique nous entendons ce que font les individus au sein de lieux dédiés à l’enseignement. Cette action est menée conjointement entre les élèves et le professeur, et a pour objet principal une transaction centrée sur le savoir. Ces transactions peuvent être menées dans différents buts afin d’atteindre des résultats. Dans notre étude nous considérons deux buts, ou finalités, liées à l’enseignement de la chimie : enseigner la chimie, et préparer les élèves à l’épreuve du Bac.

Nous faisons l’hypothèse que les PCK et donc les TPC, peuvent être caractérisées à partir du savoir en jeu d’une part et de la mise en œuvre de ce savoir d’autre part. Le savoir en jeu sera caractérisé par son fonctionnement du point de vue de la modélisation et par sa mise en œuvre grâce au triplet chronogénèse, topogénèse et mésogénèse.