3.2.3.1.1. Recueil des données vidéo

Ces données couvrent l’intégralité de l’enseignement portant sur la partie II du programme, la durée, le type (Travaux Pratiques en demi-groupes ou séances en classe entière), la date de prise de vue ainsi que l’ordre chronologique de chaque séance sont donnés dans le tableau 4. La durée totale d’enregistrement est de 42 heures. La caméra vidéo était placée au fond de la salle de classe, sur un pied, ce qui nous a permis de suivre l’enseignante dans ses déplacements car elle était équipée d’un micro cravate.

Tableau 4 : durée, date de prise de vue et type de séance pour l’ensemble des enregistrements collecté.
Numéro de la séance Date de la prise de vue Type de séance Durée
1 10/11/06 Travaux Pratiques en demi-groupe 2 heures
2 10/11/06 Travaux Pratiques en demi-groupe 2 heures
3 16/11/06 Séance en classe entière 1 heure et 40 minutes
4 23/11/06 Séance en classe entière 1 heure et 30 minutes
5 24/11/06 Travaux Pratiques en demi-groupe 2 heures
6 24/11/06 Travaux Pratiques en demi-groupe 2 heures
7 30/11/06 Séance en classe entière 1 heure et 30 minutes
8 05/12/06 Séance en classe entière 20 minutes
9 08/12/06 Travaux Pratiques en demi-groupe 2 heures
10 08/12/06 Travaux Pratiques en demi-groupe 2 heures
11 19/12/06 Séance en classe entière 50 minutes
12 21/12/06 Séance en classe entière 1 heure
13 22/12/06 Travaux Pratiques en demi-groupe 2 heures
14 22/12/06 Travaux Pratiques en demi-groupe 2 heures
15 11/01/07 Séance en classe entière 1 heure et 25 minutes
16 16/01/07 Séance en classe entière 40 minutes

Deux attitudes sont souvent mises en avant lorsqu’il s’agit de recueillir des données vidéo : soit celle qui consiste à avoir le champ le plus large afin d’être le plus neutre possible et de filmer le plus de choses possibles, soit au contraire de zoomer sur ce qui semble être important, de s’attarder sur certains gestes, expressions, bref d’avoir une attitude plus active lors de la prise de données. La première stratégie réduit les risques de biais humains, tout en impliquant que l’on perde certains détails, ce qui peut s’avérer critique lors de l’analyse. Avec la deuxième attitude, le chercheur est guidé plus fortement par ses choix théoriques et ses hypothèses. Il peut même revenir sur de tels choix à l’examen des données. Notre attitude lors de la prise de vue peut être considérée comme un mélange des deux méthodes décrites plus haut puisque l’on a cherché à prendre des plans larges le plus souvent possible, tout en zoomant sur certaines actions de l’enseignante qui nous paraissaient importantes du point de vue des PCK. L’action d’écrire au tableau est la plus représentative de ces actions.