2.4.3 Les Nouvelles Connaissances et Compétences liées aux TICE

Tout au long de ce chapitre nous avons souligné quelques aspects importants pour l’insertion des TIC dans l’éducation, ainsi que les adaptations exigées des acteurs concernés (l’enseignant, l’élève, mais aussi les informaticiens, les didacticiens, etc.) :

Sans retourner sur chaque connaissance et compétence, nous citons ici quelques questions qui nous amènent à les repenser (Haymore-Sandholtz et al., 1998) :

  1. les croyances des enseignants sur l’apprentissage et la valeur des différentes activités pédagogiques ;
  2. la technologie doit être un outil et faire partie d’une structure, d’un programme et pédagogique cohérente ;
  3. le travail doit être réalisé dans un contexte propice à la prise de risque, d’expérimentation et de construction continue ;
  4. l’intégration doit être comme une entreprise de longue haleine.

Une autre grande caractéristique que les TICE nous apportent, est le changement de perspective du temps et de l’espace : l’élève a accès au contenu où et quand il veut. Cela peut avoir des avantages, comme une adaptation à l’utilisateur, mais aussi de contraintes, comme l’exigence d’une plus grande autonomie de l’apprenant.

Comme nous l’avons déjà cité, la métacognition est un aspect valorisé et bien développé par les TICE. La métacognition demande à l’élève d’agir avec conscience, en stimulant son autonomie et sa motivation. L’autonomie de l’élève dans ce cas n’implique pas forcement son isolement, mais, dans l’approche socioconstructiviste de l’EIAH, l’élève est responsable et solidaire de la communication entre lui-même, la machine, le tuteur et les autres élèves.