La région avignonnaise

Les plus fortes augmentations de population de l’aire avignonnaise s’appliquent aux communes de la rive droite du Rhône dans le Gard (les Angles, Rochefort-du-Gard), à celles du nord de la ville (Sorgues, Le Pontet) et de l’est avec pour limite sud la Durance. Cela dit, il faut remarquer que ce dynamisme disparaît dans la période la plus récente puisque entre 1982 et 1999, la figure 10 montre que les communes de Lyon, Valence et Avignon perdent entre 0 et 25 % de leur population. Les centres des agglomérations connaissent un mouvement de désaffection au profit de leurs proches périphéries. On peut se demander s’il s’agit d’un mouvement qui s’inscrit dans celui plus général de désaffection des centres villes qui ont connu un long processus de dégradation lié au manque d’entretien du patrimoine urbain et la recherche d’un plus grand confort à moindre prix offert par les communes périurbaines.

Les deux autres pôles de croissance remarquables de la vallée sont des communes modestes (de moins de 15 000 habitants) dont le dynamisme démographique est à mettre en relation avec le développement d’une activité spécifique ayant suscité un afflux de main d’oeuvre.