Des pôles de croissance hors du corridor

Ces différents pôles de forte croissance forment deux groupes : un ensemble d’agglomérations importantes (Grenoble, Nîmes et Marseille) et trois petits pôles secondaires.

L’expansion urbaine grenobloise suit la vallée de l’Isère, que ce soit en amont, dans le Grésivaudan (par exemple la commune de Meylan), ou en aval (Sassenage, Voreppe et Saint-Egrève). Elle se réalise aussi en direction du sud de l’agglomération, le long de l’A51, et concerne par exemple les communes de Claix et Vif. Nîmes et sa périphérie sont marquées par une nette croissance dont les plus forts taux sont atteints dans les périphéries est (à Manduel, Caissargues, Rodilhan, Garons par exemple) et sud-ouest (à Milhaud notamment). Autour de Marseille, se dessine une vaste aire d’accroissement démographique. Elle comprend à l’ouest de la ville les communes de la périphérie de l’Etang de Berre comme Marignane, Istres et Fos-sur-Mer ; au nord la ville d’Aix-en-Provence et les villes et villages qui l’environnent ; à l’est les communes d’Aubagne et de Cassis. Plus qu’un pôle de croissance démographique, il s’agit d’une région dynamique.

Les pôles secondaires sont constitués par deux petites zones dans la Loire et un espace gardois. Ces pôles se trouvent hors de la vallée du Rhône. Dans la Loire, il s’agit du sud de l’agglomération de Roanne et du nord-ouest de l’agglomération de Saint-Etienne (par exemple Andrézieux-Bouthéon, commune accueillant l’aéroport stéphanois) dont le reste du territoire est marqué par la déprise. Dans le Gard, alors que la commune d’Alès est en déclin démographique, les communes environnantes sont en expansion : Saint-Cristol-Lès-Alès, Méjanne-Lès-Alès entre autres.