Cartographie de l’inondation

Les cartes suivantes ont été réalisées en croisant des sources documentaires cartographiques (les plans des villes, les cartes du Service Spécial du Rhône qui comportent la délimitation de l’inondation de 1856, les cartes des Services des Ponts et Chaussés et les cartes actuelles comportant des cotes altimétriques fournies par les services d’urbanisme des deux villes) et des sources textuelles (presse, chroniques, documents administratifs). Cependant, comme nous n’avons pu vérifier certaines données, certaines zones exondées portent un point d’interrogation. Ces zones sont considérées comme hypothétiques car elles n’apparaissent que dans un seul document. La zone exondée de Trinquetaille n’est mentionnée que dans le plan des Ponts et Chaussées, Service spécial du Rhône, département des Bouches-du-Rhône, 5ème arrondissement, intitulé Défense de la ville d’Arles et du Faubourg de Trinquetaille contre les inondations du Rhône, Plan général, 16 octobre 1860, échelle : 1/10 000e, papier⁴⁷⁹. Si elle n’est pas confirmée par d’autres documents, elle est tout à fait plausible du fait de son altitude légèrement plus élevée (4,50 à 4,70 m) que le reste du Faubourg (altitudes globalement inférieures à 4,50 m). Les hypothétiques zones exondées d’Avignon correspondent à des zones exondées en 1840 et cartographiées comme telles sur le Plan d’Avignon en 1852 ⁴⁸⁰ qui sont des espaces aux altitudes relativement élevés au sein de leur quartier⁴⁸¹. Si sur la carte d’Avignon, nous avons pu indiquer précisément certains points de rupture de rempart, sur la carte d’Arles, il n’en est pas fait mention car nous n’avons pas pu trouver d’informations permettant une localisation cartographique précise. De la même façon, les indications de hauteur d’eau sont lacunaires, à l’image des archives à ce sujet.

Figure 55. Avignon inondée en 1856

Figure 56. Arles inondée en 1856