b. La Ligue des femmes françaises

Dans un contexte politique mouvementé où les femmes ne peuvent pas s’exprimer par le vote, elles n’hésitent pas à se manifester en périphérie, notamment en constituant des sections féminines au côté des sections masculines, tel est le cas pour la Ligue de la Patrie Française1032. Bruno Dumons rappelle que « le phénomène ligueur est l’un des traits caractéristiques de la France politique à partir des deux dernières décennies du XIXe siècle »1033. Il ajoute que cette multiplication des ligues – de différents courants politiques d’ailleurs – « traduit l’incapacité à envisager une vision commune de la société ainsi que cette aspiration à agir de manière ponctuelle et limitée en vue des échéances électorales prochaines »1034. En réponse à l’action du Bloc des Gauches, et plus particulièrement au vote de la loi sur les associations de juillet 1901, des femmes décident de s’unir pour tenter d’influer sur les résultats des législatives du printemps 1902. C’est ainsi que naît le 29 septembre 1901, au pied de Fourvière1035, la Ligue des femmes françaises.

Les fondatrices, au nombre de trois, « conçoivent l’engagement des femmes en politique comme une stratégie de reconquête »1036. L’idée de cette ligue revient au père Eymieu1037. Ce jésuite convainc « l’une de ses fidèles protégées, Jeanne Lestra, de prendre la tête d’une organisation militante pour faire échec aux ennemis de la foi lors des législatives de 1902 ». Bruno Dumons rappelle que leur mission « initiale [réside] dans la collecte de fonds pour financer les “bons candidats” aux élections législatives [de 1902] »1038. Jeanne Lestra accepte et sollicite le concours de la comtesse de Saint-Laurent, « dont la forte personnalité et l’appartenance nobiliaire ont contribué à mobiliser une partie de la France des Châteaux »1039. Le recrutement de ce mouvement se fait principalement dans les milieux nobles et bourgeois.

Un second mouvement est créé suite à un différend concernant un rattachement à l’Action Libérale Populaire (ALP)1040 de Jacques Piou. La Ligue Patriotique des Françaises (LPF) naît en avril 1902. La première (LFF) « nettement marquée à droite »1041, voire presque « monarchiste »1042, refuse l’inféodation à l’ALP, alors que la seconde, plutôt « modérée »1043, s’y rallie. Se situant « dans l’optique du Ralliement », la LPF est le mouvement le mieux implanté sur le territoire national, notamment parce qu’elle « bénéficie […] d’un meilleur appui du clergé »1044. En 1908, elle est présente à Chambéry1045 où Mgr Dubillard, probablement sensible à l’implantation nationale du mouvement, l’a préférée à la Ligue des femmes françaises. Les effectifs semblent être d’un ordre de grandeur proche, même si la Ligue Patriotique des Françaises paraît être plus importante. En 1914, elle compte six cent mille adhérentes1046, alors que la Ligue des femmes françaises en compte cinq cent mille en 19131047.

D’après le dépouillement de la Revue du Diocèse d’Annecy, il ressort que le mouvement féminin dominant dans le diocèse est celui de la Ligue des femmes françaises. Son existence est officiellement connue dès le 26 mai 19031048, même si des actions sont menées dans le sens de la Ligue avant cette date. Tel est le cas à Lugrin, où Hortense Bouchex, « s’efforce de convaincre la paysannerie locale du danger anticlérical qui se profile avec la proximité des élections ». C’est dans ce dessein qu’elle « réclame des feuilles à distribuer dans sa paroisse, car « [sa] pauvre commune, dirigée par un maire franc-maçon, se laisse dominer »1049. D’autres femmes émettent le même souhait pour leurs paroisses, comme à Argentières ou au Grand-Bornand1050.

Cette ligue, qui se définit comme catholique, démocratique et sociale, s’adresse à toutes les femmes. Elle « reçoit avec le même empressement la belle dame en robe de soie aux mains blanches et la petite bergère de moutons aux cheveux ébouriffés aux pieds nus dans ses sabots de bois »1051. Pour quelles raisons les femmes du diocèse ont-elles choisi la Ligue des femmes françaises plutôt que la Ligue Patriotique des Françaises ? Est-ce parce que la première plutôt ancrée à droite correspondait mieux à leurs attentes ? Est-ce par l’influence des vicaires capitulaires qui sont en place à ce moment ? Est-ce à cause de l’influence que Lyon peut avoir sur les gens d’œuvres à ce moment?1052 Bruno Dumons rappelle que les Ligueuses bénéficiant de la « carte de visite du Primat des Gaules » réussissent « à convaincre un nombre croissant d’évêques d’ouvrir les portes de leurs diocèses »1053. En tout cas, la constitution de cette association n’est pas sans relation avec les événements qui se déroulent alors dans le diocèse, comme dans le reste de la France. Pour ces femmes, il s’agit de rendre la « France à son Roi Jésus » et de « ramener [la] patrie aux traditions qui l’ont sacrée Fille aînée de l’Église »1054, mais également de défendre la foi. Cette dernière est notamment en danger par les expulsions qui se succèdent à un rythme soutenu au début de l’année 1903.

Dans le diocèse, c’est « l’expulsion des missionnaires, des sœurs de la Charité, et la fermeture des couvents »1055 qui incitent à la création de l’association. Mais il semble également que « la peur de voir le tour des prêtres et des églises qui constituaient une lutte contre la “triple et formidable influence de l’instruction laïque, de la mauvaise presse et du cabaret” »1056 soit aussi à l’origine de la création du mouvement. C’est ce qu’exprime madame de Rosay, déléguée départementale de la Ligue, lors la première séance du comité de l’arrondissement de Saint-Julien-en-Genevois, le 4 juillet 1903. Elle rappelle qu’après avoir jeté à la « porte de leurs maisons » et condamné « à l’exil et à la mendicité », les « éducateurs de la jeunesse, les missionnaires », mais également les « innombrables saintes femmes » qui se dévouent à l’assistance des « vieillards, des infirmes, des enfants du peuples comme aux filles de la bourgeoisie », « ce sera le tour de nos prêtres et de nos églises »1057. Bruno Dumons rappelle qu’un comité départemental se constitue autour d’Annecy, sous l’impulsion de Louise Favre-Calliès1058, épouse d’un industriel et membre d’une famille où la pratique religieuse est importante et qui s’investit dans les œuvres charitables puis de défense religieuse. Elle s’est investie avec dynamisme dans la campagne électorale, et réussit à obtenir le concours de mécènes comme l’agent d’assurances Louis Pernoud1059. Elle-même assurant le secrétariat, elle réussit à convaincre les épouses des notables Deschamps (avocat) et Ruphy (architecte) pour assurer la présidence et la trésorerie.

La première réunion départementale a lieu le dimanche 18 décembre 19041060, où pour la « première fois des centaines et des centaines de femmes de la Haute-Savoie de toutes conditions vont se réunir pour affirmer publiquement leur foi »1061. Lors de cette réunion présidée par la comtesse de Saint-Laurent, et tenue à l’hôtel d’Angleterre, une adresse de fidélité à Pie X est signée par toutes les dames présentes1062. En mars 1905, le Souverain-Pontife accorde à la Ligue de Haute-Savoie, « la précieuse faveur de deux indulgences plénières à gagner dans l’année, aux jours fixés par l’Ordinaire »1063.

Dans son rapport, madame de Rosay cite Thonon-les-Bains, Rumilly, Annemasse1064, Bonneville et Saint-Julien-en-Genevois, soit les principales villes du département. Cette évocation corrobore les relevés de Bruno Dumons, d’après lesquels il ressort que chacun des quatre arrondissements du diocèse comporte un comité lors de la réunion générale de 1905. Il semble également qu’un comité soit constitué à Sallanches assez rapidement, cette zone étant considérée comme le berceau de la Ligue pour le Faucigny1065. La carte de Bruno Dumons, établie sur la base départementale, révèle que peu de départements ont des comités d’arrondissements en 1905. Pour le diocèse, un nouveau comité semble se créer entre 1905 et 1910. Faut-il voir ici un signe de la vitalité diocèse ? Ou est-ce un signe révélateur de l’attachement des femmes à la foi ? Ou est-ce plus simplement une influence de Lyon sur quelques dirigeantes qui se mobilisent pour constituer rapidement l’association dans le diocèse ? Il semble que la plupart des comités soient constitués le long du couloir rhodanien, ainsi que dans l’Hérault et l’Aude. Au nord de la Loire, quelques comités sont formés, mais assez peu finalement1066 (neuf).

Manifestant contre le projet de loi de Séparation, les ligueuses lancent, en mars 1905, une pétition qu’elles adressent aux députés. Ce sont quatre cent mille signatures1067 qui sont recueillies et adressées au siège de la Ligue des femmes françaises à Lyon, parmi lesquelles trente mille du diocèse d’Annecy. En août 1905, la comtesse de Saint-Laurent, présidente nationale du mouvement, adresse une protestation dans laquelle elle s’oppose au vote de cette loi.

Il semble qu’après la Séparation les activités de la Ligue se placent entièrement sur le terrain de la défense religieuse, se tournant vers le but de « tout restaurer dans le Christ. Par le Sacré-Coeur pour la France ! »1068. La Ligue souhaite refaire « une France chrétienne »1069. Répondant aux directives pontificales, les ligueuses luttent par « la prière, le sacrifice et l’action »1070. Elles s’occupent ainsi des œuvres de prières, des conférences, de la diffusion de la bonne presse et d’organisations « appropriées à l’esprit du pays du paysan où l’on se trouve »1071. Les ligueuses bénéficient d’une chanson intitulée L’Appel, qui incite les « belles dames, [les] jeunes filles, [les] bonnes femmes […] » à écouter le « Clairon [qui] appelle à la délivrance le tant doux pays de France : Levez-vous et marchez donc ! »1072. Le chant rappelle les exemples de Geneviève et Clotilde, deux saintes de la Gaule chrétienne, dont le recours au culte « revient à perpétuer la mémoire d’une foi combattante devant le monde barbare»1073. Pour les femmes de la Ligue des femmes françaises, « les Barbares sont là »1074 et ce sont les francs-maçons, les sans-Dieu, les sans-Patrie1075.

La Ligue est fortement hiérarchisée et c’est sans doute ici l’une des raisons de son succès. Les chevilles ouvrières de ce mouvement sont les dizainières « véritables militantes soucieuses de se former pour agir »1076. Plusieurs dizainières se regroupent au sein de la Ligue paroissiale. Ce sont elles, par exemple, qui diffusent la bonne presse au travers de la paroisse ou qui organisent et animent les conférences.

Cinq devoirs incombent à la femme française. Elle doit aider et entourer le prêtre, notamment en surveillant les prières des enfants le matin et le soir. De la même façon, elle doit s’assurer de la récitation correcte des leçons de catéchisme. La ligueuse doit aussi veiller sur les imprimés. Qu’il s’agisse de livres, de brochures ou de journaux, c’est pour elle un « devoir de conscience » que de veiller à ce qu’aucun mauvais titre n’entre dans sa maison. Le troisième devoir de la Ligueuse est le développement de la « bonne presse », c’est-à-dire mettre « sous les yeux de [leurs] proches des journaux honnêtes et respectueux », tels que La Croix de la Haute-Savoie, Le Nouvelliste de Lyon, L’Indicateur de la Savoie… La brochure sur Les Cinq devoirs de la Femme Française 1077 n’hésite pas à rappeler aux ligueuses que si elles trouvent « juste et raisonnable d [’] aider par [leurs] cotisations à faire des chrétiens avec les Chinois ou les nègres [sic] ; eh bien ! soutenir le journal catholique ou libéral, c’est la Propagation de la foi à l’intérieur de la France »1078 et qu’il est nécessaire de se mobiliser pour soutenir les bons journaux. Sans doute se font-elles le relais dans chaque paroisse des directives épiscopales concernant la mauvaise presse. À plusieurs reprises, des ordonnances épiscopales condamnent les journaux d’opposition comme Le Progrès de Lyon et Le Lyon Républicain, mais surtout ceux qui se rendraient coupables en achetant ou en lisant ces journaux1079 . Les Ligueuses doivent également prêcher « hardiment » le respect humain « par l’exemple » et la mise en pratique de la devise de la Ligue : « Vive Dieu ! vive la France ! vive la Liberté ! ». C’est bien pour la liberté de la religion qu’elles sont solidaires et qu’elles deviennent les « soldats, combattant sous le même drapeau »1080 de la défense religieuse.

Dans un de ses discours, la présidente rappelle que la mission de son mouvement est « d’arracher la femme catholique à sa coupable indifférence religieuse [… et de] lui faire comprendre combien grave est sa responsabilité devant Dieu comme mère, comme fille de citoyen français, lui avertir que bientôt sonnera l’heure où il lui faudra le libre exercice de ses droits religieux »1081.

Dans le diocèse, la Ligue donne son concours à toutes « les associations ayant pour but de conquérir les libertés perdues »1082, s’appliquant particulièrement à « faire revivre dans les familles les principes religieux indispensables au salut d’un pays »1083. Les ligueuses s’appliquent à créer des patronages, ou des écoles ménagères, comme à Magland1084, où les jeunes filles apprennent d’abord à devenir de bonnes femmes au foyer, mais surtout à être de bonnes chrétiennes, sachant tenir le foyer et élever les enfants dans un esprit chrétien.

La piété est l’un des moyens d’action de la Ligue et c’est pour répondre aux articles 9 et 10 de leurs statuts que les ligueuses organisent dans « plusieurs paroisses »1085, tous les premier vendredi du mois1086 « une messe en l’honneur du Sacré-Coeur pour le salut de la France »1087. En 1907, alors que la présidente se plaint à Mgr Campistron de l’attitude de l’archiprêtre de Frangy, elle écrit à madame Tapponnier que l’Ordinaire a « loué [l’] idée de faire dire une messe pour le salut de la France le premier vendredi du mois »1088. Est-ce l’affirmation que l’idée de faire dire une messe est récente ou l’évêque profite-t-il de l’entrevue pour réaffirmer le bien fondé de l’initiative ? La Ligue est placée sous la protection du « Sacré-Coeur, […] de Marie Immaculée et de saint-Michel »1089. Les ligueuses combattent avec pour seule arme la prière. Dès 1902, il leur est recommandé de s’affilier à « l’archiconfrérie de la Garde d’Honneur du Sacré-Coeur, établie depuis 1863 au monastère de la Visitation de Bourg-en-Bresse et soutenue par Rome »1090. C’est ce que celles de Magland décident de faire en 1913. Les quatre-vingt ligueuses de la paroisse « s’affili[ent] toutes à la Ligue des Gardes d’honneur du Sacré-Cœur, voulant ainsi sanctifier leur travail par la prière »1091. Les Ligueuses organisent également des pèlerinages locaux (Allinges) ou nationaux (Paray-le-Monial). En 1911, un appel est adressé à toutes les femmes pour se rendre à Paray-le-Monial afin d’honorer le Sacré-Coeur de Jésus dans un « vaste pèlerinage d’amour et de réparation »1092 qui répond au devoir d’expiation qui s’impose à leurs consciences révoltées par « la désordre et la désunion [qui] règnent partout »1093.

Si la Ligue est souvent considérée comme « bienfaisante »1094 parce qu’ elle est « l’auxiliaire du clergé pour le bien », elle est encore peu « appréciée à sa juste valeur »1095 et dans certain cas, le prêtre lui-même peut lui être hostile. Tel est le cas à Frangy, où le desservant ne cesse de l’attaquer. L’abbé Molinos, nommé à ce poste suite au refus de l’évêché de le faire vicaire général1096, ne cesse de pourfendre la Ligue. Est-ce une affaire privée entre lui et les époux Rosay ? Est-ce une opposition contre la Ligue ? Ou contre l’Evêché qui soutient la Ligue ? Quoi qu’il en soit, madame Rosay s’adressant à madame Tapponnier lui déclare que « depuis le jour de Noël, ce misérable Molinos ne monte pas en chaire sans [l]‘insulter. Il ne [la] nomme pas, il est trop lâche. Le jour de la fête de l’Épiphanie, il a attaqué la Ligue »1097. Suite à ce différend, elle se rend auprès de Mgr Campistron qui « a été très bon, [et qui] avait encore mieux envie de pleurer »1098 qu’elle. Cependant, elle nous apprend que l’évêque « n’ose pas seulement adresser des observations à [leur] aimable pasteur »1099. Il accorde cependant à Rosay le droit de s’adresser à la presse et aux tribunaux. C’est ce qui est fait, La Libre Parole accorde à l’affaire un entrefilet que la présidente souhaiterait faire envoyer par toutes les femmes de la Haute-Savoie à l’abbé comme papiers d’affaires. Comme le souligne madame Rosay « à quelque chose malheur est bon : Mgr ne peut plus nous refuser son appui, je lui ai mené quelques-unes de ces dames : il a lu nos statuts, les approuve sans réserve »1100. Cela signifierait-il donc que l’évêque émettait une certaine réserve quant à la Ligue ? Ou est-ce une simple formule comme pour réaffirmer le soutien de Mgr Campistron ? Soulignons que Bruno Dumons rappelle qu’en 1906, les ligueuses adressent une lettre aux autorités de tous les diocèses, réaffirmant qu’elles se placent « sous la direction unique et absolue de l’épiscopat »1101, voilà qui a de quoi rassurer les autorités1102. Les appuis épiscopaux se réaffirment surtout en 1908, tel est le cas pour Annecy, où Mgr Campistron, « accueille en personne l’assemblée générale des ligueuses »1103.

La Ligue poursuit inlassablement son œuvre jusqu’à la veille de la guerre ; en 1913, elle est en « progrès »1104 dans le diocèse. Le directeur des oeuvres, le chanoine Vicquéry participe à son essor, n’hésitant pas à se rendre à des réunions dans le Chablais (Lugrin) en 1911 ou au congrès national en 19121105. Les activités de la Ligue se tournent principalement vers la prière et la charité. Nous ne pouvons pas donner de chiffres précis du nombre de ligueuses à la veille de la guerre, mais il semble tout de même qu’elle tend à s’établir dans de très nombreuses paroisses. Nous n’avons que des bribes de chiffres au hasard du compte-rendu de réunions, mais ils montrent tout de même un nombre important de femmes mobilisées pour la défense religieuse. Les ligueuses sont présentes dès le premier congrès diocésain qui se tient en 19091106, ce qui montre bien que le « soutien épiscopal est acquis »1107. Elles ne sont pas les seules à se mobiliser, nous avons constaté précédemment que les jeunes se mobilisaient pour la défense de leur religion, et bien les hommes également se regroupent pour défendre leurs convictions au sein des unions paroissiales.

Notes
1032.

b. dumons, « Mobilisation politique et ligues féminines dans la France catholique du début du siècle… », op. cit., p. 44.

1033.

Ibid. p. 42.

1034.

I bid., p. 44.

1035.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 51, 23 décembre 1910, p. 1214.

1036.

b. dumons, « Mobilisation politique et ligues féminines dans la France catholique du début du siècle… », op. cit., p. 45.

1037.

b. dumons, « Mobilisation politique et ligues féminines dans la France catholique du début du siècle… », op. cit., p. 45.

1038.

b. dumons, « Les Ligues féminines catholiques s’opposent à la Séparation », op. cit., p. 15.

1039.

Ibid.

1040.

L’Action Libérale Populaire est un mouvement politique fondé en 1901, par Jacques Piou.

1041.

e. fouilloux, « Femmes et catholicisme dans la France contemporaine », Clio, numéro 2/1995, Femmes et Religions, [En ligne]. URL : http://clio.revues.org/document498.html. Site consulté le 3 octobre 2007.

1042.

b. dumons, « Les Ligues féminines catholiques s’opposent à la Séparation », op. cit., p. 16.

1043.

e. fouilloux, « Femmes et catholicisme dans la France contemporaine », Clio, numéro 2/1995, Femmes et Religions, [En ligne]. URL : http://clio.revues.org/document498.html. Consulté le 3 octobre 2007.

1044.

n. lemaitre, dir., Histoire des curés…, op. cit., p. 332.

1045.

c. sorrel, Les catholiques…, op. cit., p. 242.

1046.

g. cholvy, y.-m. hilaire, Histoire religieuse…, op. cit., t. 2, p. 155. Ce qui représente en moyenne un peu de plus de 46 000 adhésions annuelles. En 1910, elle comptait déjà quatre cent cinquante mille adhérentes, elle a donc gagné cent cinquante mille adhérentes en quatre années.

1047.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 20, 16 mai 1913, p. 316. Ce qui représente en moyenne trente huit mille cinq cents adhésions annuelles.

1048.

j. joly, Paul Tapponnier…, op. cit., p. 24.

1049.

Lettres de Hortense Bouchex à Jeanne Lestra, 27 février et 20 avril 1902. Archives privées de Jeanne Lestra citées dans b. dumons , Les Dames de la Ligue des femmes françaises (1901-1914)…, op. cit., p. 220.

1050.

Lettres d’Antoinette Devouassoux (20 avril 1902) et de Mme Joseph Vulliet (29 avril 1902). Archives privées de Jeanne Lestra citées dans bdumons , Les Dames de la Ligue des femmes françaises (1901-1914)…, op. cit., p.  220.

1051.

ADHS, 52 J 4. Rapport présenté par Mme de Rosay à la première séance du comité d’arrondissement de Saint-Julien, le 4 juillet 1903.

1052.

g. cholvy, y.-m. hilaire, Histoire religieuse…, op. cit., t. 2, p. 156. En 1914, la LPF a près de « six cent mille adhérentes », et « est implantée inégalement dans la plupart des diocèses, à l’exception de Lyon, foyer de la Ligue des femmes françaises ».

1053.

b. dumons , Les Dames de la Ligue des femmes françaises (1901-1914)…, op. cit., p. 387.

1054.

b. dumons, « Les Ligues féminines catholiques s’opposent à la Séparation », op. cit., p. 16.

1055.

l. feugere, L’arrondissement de Saint-Julien…, op. cit., p. 101.

1056.

Ibid.

1057.

ADHS, 52 J 4. Rapport présenté par Mme de Rosay à la première séance du comité d’arrondissement de Saint-Julien, le 4 juillet 1903.

1058.

Louise Favre-Calliès est la fille de Jules-Aristide Calliès, médecin chef à l’hôpital d’Annecy. Elle est la sœur de Jacques Calliès (époux de Marie Aussedat) et d’Alexis Calliès.

1059.

b. dumons , Les Dames de la Ligue des femmes françaises (1901-1914)…, op. cit., p. 221.

1060.

ADHS, 52 J 4. Lettre de Mme de Rosay à Mme Tapponnier-Rion, 12 décembre 1904 : « Auriez-vous le courage dimanche 18 de venir à notre première réunion départementale à Annecy ? »

1061.

Ibid.

1062.

Ibid.

1063.

Les Cinq devoirs de la Femme Française, 1905, deuxième de couverture.

1064.

Lors de la réunion du 7 décembre 1913, il est précisé que la « Ligue des femmes françaises d’Annemasse sera reformée ». Revue du Diocèse d’Annecy, n° 50, 12 décembre 1913.

1065.

La Croix de la Haute-Savoie, 23 juin 1907.

1066.

Au nord de la Loire, il y a toujours un comité par département mentionné lors de la réunion générale de 1905.

1067.

b. dumons, « Les Ligues féminines catholiques s’opposent à la Séparation », op. cit., p. 16.

1068.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 51, 23 décembre 1910, p. 1214. Rapport de Mme Warchex.

1069.

Ibid., n° 49, 9 décembre 1911, p. 894. Rapport de Mme Warchex.

1070.

Ibid.

1071.

Ibid., n° 51, 23 décembre 1910,p. 1215.

1072.

L’Appel, chant de la Ligue des femmes françaises, sans date. Collection personnelle. Voir annexe n° 86.

1073.

b. dumons, « Au nom de la France et du Sacré-Coeur. Catholicisme intransigeant et stratégies missionnaires : nobles et bourgeoises de la Ligue des femmes françaises (1901-1914) » in f. meyer, c. sorrel, dir., Missions intérieures…, op. cit., p. 394.

1074.

L’Appel, chant de la Ligue des femmes françaises, sans date.

1075.

Ibid.

1076.

g. cholvy, y.-m. hilaire, Histoire religieuse…, op. cit., t. 2, p. 155.

1077.

ADHS, 52 J 4. Les Cinq devoirs de la Femme Française, 1905.

1078.

Les Cinq devoirs de la Femme Française, 1905, p. 10.

1079.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 12, 22 mars 1912, p. 179. Lettre collective des évêques et archevêques de la province de Lyon.

1080.

Les Cinq devoirs de la Femme Française, 1905, p. 14. Ce vocabulaire emprunté à l’armée n’est pas sans rappelé celui de l’ACJF.

1081.

ADHS, 52 J 4. Compte-rendu de séance d’un discours prononcé par Mme de Rosay et envoyé à Mme Rion-Tapponnier, la trésorière du comité de Saint-Julien.

1082.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 51, 23 décembre 1910, p. 1215.

1083.

Ibid.

1084.

Ibid., n° 38, 19 septembre 1913, p. 608.

1085.

Ibid., n° 49, 9 décembre 1911, p. 895.

1086.

Ibid.

1087.

b. dumons, « Au nom de la France et du Sacré-Coeur. Catholicisme intransigeant et stratégies missionnaires : nobles et bourgeoises de la Ligue des femmes françaises »…, op. cit., p. 392. Les articles 9 et 10 demandent « à chaque comité de faire célébrer, chaque mois ou chaque trimestre » cette messe.

1088.

ADHS, 52 J 4. Lettre de Mme Rosay à Mme Tapponnier-Rion, 7 février 1907.

1089.

Organisation et programme général de la Ligue des femmes françaises. Article premier.

1090.

b. dumons, « Au nom de la France et du Sacré-Coeur. Catholicisme intransigeant et stratégies missionnaires : nobles et bourgeoises de la Ligue des femmes françaises »…, op. cit., p. 393.

1091.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 38, 19 septembre 1913, p.602.

1092.

Ibid., n° 6, 10 février 1911, p. 128.

1093.

Ibid.

1094.

Ibid., n° 45, 25 novembre 1910, p. 1123.

1095.

Ibid.

1096.

Cf. supra, p. 55.

1097.

ADHS, 52 J 4. Lettre de Mme Rosay à Mme Tapponnier-Rion, 7 février 1907.

1098.

Ibid.

1099.

Ibid.

1100.

Ibid.

1101.

b. dumons , Les Dames de la Ligue des femmes françaises (1901-1914)…, op. cit., p. 387.

1102.

Le fait d’être sous l’autorité de l’évêque a quelque chose de rassurant pour l’Autorité.

1103.

b. dumons , Les Dames de la Ligue des femmes françaises (1901-1914)…, op. cit., p. 387.

1104.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 48, 28 novembre 1913, p. 770.

1105.

b. dumons , Les Dames de la Ligue des femmes françaises (1901-1914)…, op. cit., p. 390.

1106.

g. cholvy, y.-m. hilaire, Histoire religieuse…, op. cit., t. 2, p. 156. Les auteurs soulignent que « à partir de 1908-1909, elles sont présentes dans de nombreux congrès diocésains ».

1107.

b. dumons , Les Dames de la Ligue des femmes françaises (1901-1914)…, op. cit., p. 389. L’auteur souligne que la présence du mouvement aux congrès diocésains permet la mise « en lumière du degré d’intégration de la Ligue des femmes françaises dans le tissu des œuvres d’un diocèse ».