Il est intéressant de s’arrêter sur cette cérémonie qui se tient en 1911 et qui montre combien le diocèse est resté fidèle à l’un de ses plus illustres enfants. Nous pouvons nous demander si les contemporains présents à cette cérémonie ne voient pas un parallèle entre la mission de saint François de Sales et la leur ? Si saint François de Sales devait parcourir son diocèse pour ramener à la religion catholique des individus passés aux idées de Calvin, le clergé, aidé des laïcs, ne doit-il pas en ce lendemain de Séparation ramener à l’Église des individus trompés par une politique laïque et anticléricale et refaire une société plus chrétienne ? Ceux qui se mettent au service de l’Église par le biais des œuvres catholiques n’essaient-ils pas de « tout restaurer dans le Christ », de redonner à la France son titre de Fille aînée de l’Église ?La tenue de cette cérémonie montre que les laïcs ne se mobilisent pas uniquement lorsqu’ils sentent leur église en danger, mais qu’ils sont aussi capables de le faire pour autre chose que la défense religieuse. Sans doute espèrent-ils également être des exemples de fidélité à une cause, à leur foi, et peut-être par là même susciter des retour vers les autels. De la même façon que la mission ramène des fidèles égarés – notamment à cause des moyens déployés – nous pouvons nous demander si dans le cas présent certains catholiques n’ont pas eu envie de montrer à leur détracteur que loin d’être agonisante, la foi est bien vive dans le diocèse ? Cette manifestation est sans doute la dernière de ses grandes cérémonies religieuses, presque d’un autre temps. À l’évidence Annecy ne connaîtra plus aucun rassemblement d’une telle importance1237. La ville avait déjà été le théâtre de liesses semblables en 1878, à l’occasion de la célébration du Doctorat de saint François de Sales.
Le souvenir des fondateurs de l’Ordre de la Visitation est très présent dans le diocèse, même si sainte Jeanne de Chantal semble être plus oubliée que le saint évêque. Ce dernier a particulièrement marqué de son empreinte tout le diocèse, dont il fut l’évêque de 1602 à sa mort vingt ans plus tard. Il rechristianise le Chablais passé au protestantisme, à force de courage, de persuasion et « d’ingéniosité » en glissant sous les portes de petits « tracts » réfutant les arguments des protestants.
L’ordre de la Visitation est fondé le 6 juin 1610 à Annecy, dans la maison Galerie, rue de la Providence. Les Visitandines quittent ensuite leur maison mère pour s’installer dans le premier couvent1238. En 1824, elles quittent les bords sur Thiou pour s’installer rue Royale1239. Le couvent se trouve alors en « rase campagne »1240, à la périphérie de la ville. Cependant, devant l’accroissement de sa population, la cité doit s’agrandir vers l’extérieur. Vers la fin du XIXe siècle, le couvent se retrouve au milieu de constructions modernes et à proximité de la gare ferroviaire. Devant la pression immobilière1241, à laquelle s’ajoutent les incommodités sonores, les sœurs décident de quitter le centre ville pour une place plus calme sur les hauteurs de la ville. Le mas de la rue Royale est échangé contre le « clos de la Tour », au pied du Semnoz, propriété d’Hippolyte Tissot, ancien notaire, et de son fils Eugène. Un décret rendu « au Conseil d’État et signé par le Président de la République [le] 23 octobre 1908 »1242 permet le déménagement du couvent. C’est le 14 avril 1909 que Mgr Campistron bénit la première pierre du nouveau monastère. L’église1243 n’est encore qu’à l’état de projet, mais une crypte est présente pour recevoir les reliques des saints fondateurs.
C’est le 2 août 1911 qu’a lieu la translation des reliques. Le choix de la date n’est pas le fruit du hasard. Saint François de Sales est né le 20 août 1567, et c’est en août que se déroule, à la Visitation, la neuvaine salésienne. Cette cérémonie donne le magnifique spectacle d’un rassemblement de près de trente-six milles personnes1244. À cette foule d’anonymes s’ajoutent pas moins de cinquante-et-un cardinaux, archevêques, évêques et abbés mitrés. Si l’on adjoint les personnes bordant le cortège ainsi que des habitants de la ville, le nombre de personnes présentes à cette translation s’élèverait à quatre-vingt mille. D’après les relevés du chemin de fer, la neuvaine de 1910 avait attiré treize mille trois cent fidèles, pour celle « exceptionnelle » de 1911, les arrivées enregistrées sont de trente-huit mille!1245 Il s’agit sans doute ici de l’un des derniers grands rassemblements dans la ville épiscopale. Lors du 300e anniversaire de la fondation de l’Ordre de la Visitation, le 6 juin 1910, l’affluence fut grande et cette foule laissait prévoir que la cérémonie de la translation serait fortement suivie. L’organisation de ces manifestations n’est pas sans poser un certain nombre de problèmes d’ordre logistique, notamment pour des pèlerins. Des hôtels sont réservés d’avance. Les écoles ne peuvent être mises à la disposition des pèlerins, des réservistes1246 arrivant le 2 août. Certains visiteurs s’installent à Genève. Plusieurs familles notables annéciennes, dont les membres sont engagés dans les œuvres catholiques, se pressent pour avoir l’honneur d’accueillir un prélat dans leur demeure1247 ; l’évêque n’ayant plus de palais épiscopal suffisamment vaste pour accueillir ses confrères.
C’est par une Lettre pastorale du 19 avril 1911 que Mgr Campistron annonce à ses diocésains les fêtes salésiennes. L’évêque après avoir rappelé des éléments biographiques des deux saints La Revue du Diocèse d’Annecy du 19 maiconsacre sa couverture aux portraits de saint François de Sales et de sainte Jeanne de Chantal. C’est ce numéro qui annonce que la neuvaine salésienne, ordinairement tenue la dernière semaine d’août, est avancée d’un mois afin que la translation puisse avoir lieu le mercredi 2 août. La neuvaine débute le 23 juillet1248 ; elle est placée sous l’autorité de Mgr Rumeau, évêque d’Angers1249. Des quêtes sont réalisées à chaque exercice, afin de pourvoir à la construction de l’église du nouveau monastère, même si des souscriptions ont été lancées bien avant les cérémonies. Les anonymes sont nombreux à verser leur obole pour cette construction. Un cantique à saint François de Sales est composé par l’abbé Peguet, maître de Chapelle à la cathédrale, et publié dans le numéro de la Revue du Diocèse d’Annecy du 19 mai 1911, les deux premiers couplets sont spécialement composés pour la translation.
Fin mai, la Supérieure de la Visitation demande à Mgr Campistron – qui transmet la demande à Rome – que l’indulgence plénière dite de la « Portioncule » soit transférée aux conditions ordinaires, pour le diocèse d’Annecy, au dimanche qui suit le 2 août. Elle demande également que « l’Indulgence plénière concédée par le Rescrit du 23 mars 1911, pour chaque jour du 25 juillet au 2 août inclusivement, puisse être gagnée les deux jours précédents, compris dans la Neuvaine préparatoire au transfert des saintes Reliques »1250. Enfin, elle souhaite que tous les prélats présents puissent donner simultanément la Bénédiction Papale. Au début juin, elle reçoit du Vatican la Bénédiction Apostolique du Saint-Père1251.
Des négociants de la ville effectuent des quêtes à domicile qui rapportent deux mille quatre-vingt deux francs et quinze centimes1252. Cette somme permet de payer les deux tiers de la fête de nuit, l’autre tiers étant destiné à l’ornementation des rues, dont la répartition se fait en fonction de ce qui avait été donné par quartier. Un parcours est choisi afin que les saintes reliques puissent faire le tour de la ville avant leur montée au nouveau monastère.
Le comte de Guigné s’occupe de l’organisation matérielle de la cérémonie. Afin que la cérémonie se déroule dans les meilleures conditions possibles, trois points de concentration des pèlerins sont définis. Trois points de rassemblements groupent les différents organismes participant à la cérémonie. Le Pâquier concentre à la fois les pèlerins réunis par paroisses et les groupes particuliers, comme la Ligue des femmes françaises1253. Les pénitents bleus de Thonon-les-Bains, les aumôniers des différentes Visitations du monde entier, les membres des différentes académies, de l’association saint François de Sales et de l’Apostolat de la prière se réunissent avenue de Chambéry. Alors que les évêques, les membres de la famille de saint François de Sales et de sainte Jeanne de Chantal, de la jeunesse catholique, les chanoines et les religieuses sont à l’église de la Visitation1254. Les Alpes du 27 juillet annoncent déjà qu’une cérémonie que les « contemporains ne reverront pas deux fois » se déroulera le 2 août1255. À cette occasion, le journal rappelle les cérémonies autour de la translation des reliques de 1826, qui avaient attiré onze prélats et vu plus de six cents prêtres se presser autour des châsses1256, soulignant que l’église du couvent était trop petite pour accueillir tout les ecclésiastiques1257.
La cérémonie débute le mardi 1er août après les premières vêpres. Dans la nuit du 1er au 2 août, la communion est donnée continuellement de minuit à six heures du matin à l’église de la Visitation. Les confessions y sont très nombreuses et le matin « à l’heure où allait commencer la solennité extérieure, des fidèles cherchaient encore des confesseurs »1258. Tous ces pèlerins, dont certains viennent de loin, sont animés par la foi et l’amour des deux saints. Un Guide-manuel du pèlerin d’Annecy est même édité pour l’occasion afin que tous puissent suivre les exercices et chanter les cantiques composés pour la circonstance.
Le 2 août au matin, dès 6 heures, les cloches de la ville réveillent les pèlerins pour les appeler à venir participer à la grande cérémonie. Les groupes paroissiaux partis du Pâquier arrivent à 7 heures rue Royale. C’est ici que se trouvent les châsses, dont celle de saint François de Sales qui est entourée par la garde d’honneur formée par des membres de la Jeunesse catholique et de l’Adoration Nocturne1259, ils seraient plus de mille1260. Chacun des chars est tiré par quatre chevaux « carapaçonnés, [sic] tenus en main par des valets de pied en costume Louis XIII »1261.
La ville pavoisée de mille couleurs, accueille le cortège parti du Pâquier pour suivre le parcours jusqu’à la colline1262. Plus de deux cents mâts hissent1263 haut les couleurs d’Annecy, de la Savoie et de la France côtoyant les oriflammes représentant les saints. Des arcs de triomphe se dressent sur le parcours emprunté par les châsses, et la rue Royale1264 ressemble à « une immense cathédrale parée de tentures, de drapeaux et de fleurs »1265. Les différents groupes ont confectionné, spécialement pour l’occasion, des bannières. Tel est le cas de la Fédération catholique des employés des chemins de fer, dont le drapeau est salué à son arrivée par des applaudissements1266 ou encore de celui de la Ligue des femmes françaises, qui vient tout juste de se placer sous le patronage de saint François de Sales1267. Un insigne destiné aux pèlerins est même créé : il s’agit d’un « ruban bleu rayé blanc » supportant une médaille avec « à l’avers saint François de Sales et l’inscription : translation des reliques, 2 août 1911 et au revers : Souvenir d’Annecy »1268. Toutes ces manifestations décoratives, de joie, montrent à quel point la ville est heureuse d’honorer ces saints. Cela révèle également que malgré la politique laïque, la municipalité a accepté cette grande manifestation, même si aucun des édifices publics de la ville n’est pavoisé1269. Elle aurait pu l’interdire comme certaines le font pour les processions, puisqu’il s’agit d’une démonstration de ses convictions religieuses.
La procession débute par des groupes paroissiaux du Faucigny entrecoupés par des fanfares faucignerandes, des groupes de jeunes filles ou des patronages. Il est difficile d’estimer le nombre de pèlerins des différentes paroisses, mais le chanoine Lavorel estime que la Vallée de Thônes a envoyé mille six cents de ses habitants1270, les « hommes y [étant] peut-être la majorité. Ces pèlerins sont reconnaissables entre tous à leur belle tenue, à leurs chants et à leur prière infatigable »1271. Il y a également trois cents pèlerins venus de la région de Vallières, paroisse natale de la mère de saint François de Sales. Des groupes étrangers participent à la procession, toutes les paroisses du canton de Genève et de la ville sont représentées1272, d’autres venus de la Savoie sont également présents, comme les œuvres catholiques de Chambéry ou encore un groupe de trente Tarins.
Les châsses se mettent en route, les membres des familles des deux saints le suivent, accompagnées des sœurs tourières des différentes Visitation. Vient ensuite le cortège des prélats qui est « à lui seul, un événement historique »1273. Ces derniers, venus de toute la France, mais aussi d’Espagne, d’Italie, d’Afrique, d’Asie, d’Amérique, sont suivis par les aumôniers des Visitations, des membres des différentes académies locales, des députés Crolard (Annecy) et Delachenal (Chambéry) et de la foule.
Le cortège parti à 7 heures de la rue Royale arrive au pied du Semnoz à 9 heures. À midi, le cardinal Maffi, archevêque de Pise, assisté des chanoines du diocèse, célèbre la messe pontificale. Devant la chaleur qui règne, Mgr Touchet annonce que le discours du pèlerinage sera donné le soir à Saint-Maurice1274, où une foule immense se masse dès avant le début de la cérémonie. Malgré cette chaleur étouffante, la foule se presse autour des reliques. Des prêtres tentent d’assurer un service d’ordre, mais les pèlerins emportent avec eux un souvenir de cette journée, les décorations florales des châsses sont enlevées une à une, les oriflammes de l’estrade sont « déchiquetées »1275. En fin d’après-midi, toutes les églises de la ville reçoivent un nombre important de fidèles venus écouter les différents prélats. À Saint-Maurice, où Mgr Touchet officie, la foule est quasi aussi nombreuse que lors du panégyrique fait par Mgr Mermillod en 18651276. Sur le parvis du nouveau monastère, les chorales de la vallée de Thônes chantent la cérémonie présidée par Mgr Rumeau. Ce dernier demande aux pèlerins de ne pas entrer dans le monastère, pour ainsi laisser partir les reliques vers leurs emplacements dévolus dans la clôture, avant qu’elles ne soient transportées dans la crypte puis dans l’église ultérieurement.
Cette journée de cérémonies se termine par une fête organisée par le syndicat d’initiative, dont l’un des membres est le député Albert Crolard1277. Une fois la nuit tombée, la ville est presque entièrement illuminée, seuls les bâtiments de l’administration civile restant dans l’obscurité. La ville est dirigée par Blanc, maire radical et franc-maçon. Des feux d’artifices sont tirés de quatre points de la localité1278, alors que des barques « enguirlandées de lanternes vénitiennes »1279 naviguent sur le lac qui s’embrase, et qui voit comme des échos sur les hauteurs où des feux de joie sont allumés comme pour marquer l’horizon de la joie des pèlerins venus honorer les saints. Pendant que ces feux illuminent le ciel, des musiciens mêlent « à la fête leurs chants et leurs accords »1280. La fête se termine par « un magnifique bouquet de feu qui [trace] dans les airs un grand Deo Gratias »1281, signe de reconnaissance des sœurs pour ces magnifiques cérémonies. Si cette fête « n’eût pas le brillant extérieur que donnaient jadis à ces fêtes le concours de l’armée et l’assistance des corps constitués. […] Elle eut la valeur, l’importance et la beauté de la plus haute manifestation catholique »1282.
La presse anticléricale a même « fait trêve de ses blasphèmes »1283, elle tait quasiment la cérémonie1284. Est-ce parce que ce serait donner raison aux catholiques ? Dans le sens où ils n’ont cessé d’affirmer leur foi et ils montrent par cette cérémonie que la foi catholique est encore bien présente et que des gens peuvent se déplacer de loin pour l’honorer ? Est-ce parce qu’ils craignent que les journaux cléricaux soulignent que les fêtes profanes n’attirent « jamais plus de 2 à 3000 personnes »1285. L’Excelsior et le Savoyard de Paris parlent de quinze à vingt mille personnes1286 présentes aux cérémonies, alors que l’Industriel savoisien donne un chiffre plus proche de la réalité avec cinquante mille pèlerins. La presse cléricale locale (L’indicateur de la Savoie, La Croix de la Savoie, la Semaine religieuse de Savoie, La Quinzaine religieuse du diocèse de Tarentaise) ne tarit pas d’éloges sur la cérémonie qui est qualifiée de « grandiose », de « magnifique ». Elle est à l’unisson avec la presse nationale qu’il s’agisse de L’Univers, du Gaulois, de La Croix de Paris… Les échos de cette « magnifique fêtes » arrivent jusqu’à Rome1287.
Peu avant cette magnifique cérémonie, l’Académie Florimontane décide1288 d’honorer l’un de ses deux fondateurs, saint François de Sales, en érigeant, sa statue sur une place publique d’Annecy1289. Parmi le comité d’honneur se côtoient prélats du plus haut rang, sénateurs, députés, magistrats, professeurs, notables locaux… Pour différentes raisons, la statue ne peut-être réalisée et inaugurée qu’au début des années 19201290.
Cette cérémonie marque sans doute une nouvelle fois l’attachement des diocésains à la religion. C’est également à cette occasion que pour la première fois dans l’histoire du diocèse, une section d’Action française se présente publiquement. Il est vrai que cette cérémonie se passe à une période où l’Église se remet des affrontements qui ont eu en son sein, soit avec les prêtres, soit avec les laïcs.
À l’exception peut-être de la venue de Jean-Paul II en 1986. Voir annexe n° 68.
Il ne reste de ce premier couvent que l’église, qui est placée sous le patronage de saint François de Sales. Au cours de l’entre-deux-guerres, les annéciens lui ont donné le surnom d’église des Italiens, puisqu’elle a été accordée par l’Ordinaire à la colonie italienne de la ville afin qu’ils puissent y suivre les offices.
j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy, le 2 août 1911, à l’occasion de la translation des reliques de saint François de Sales et Sainte Jeanne-Françoise de Chantal…, op. cit., p. 7.
Ibid. C’est le prévôt de Thiollaz, futur évêque d’Annecy, qui acquiert ce champ spacieux pour y installer la nouvelle Visitation.
Le chanoine Lavorel écrit que les « murs eux-mêmes étaient discutés » et que « la presse hostile à l’idée religieuse commença, sous prétexte d’esthétique, d’hygiène… une campagne contre l’existence même de la Visitation. … Simultanément un courant d’opinion se dessina, soit chez certains particuliers, soit dans l’administration locale, réclamant la liberté pour la ville de s’étendre du côté de la gare », in j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy…, op. cit., p. 9-10. Il faut également rappelé que la situation des Visitandines est compliquée par les incertitudes relatives à la validité des patentes sardes.
j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy…, op. cit., p. 10
Le projet est loin de ce que nous connaissons aujourd’hui. Il était prévu de faire une église avec un dôme sur le chœur et un clocher derrière, alors que l’actuelle église (basilique) ressemble aux églises traditionnelles du diocèse.
j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy…, op. cit., p. 69. Annecy compte à cette date, environ 14 350 habitants. Le chanoine estime que ce sont 200 personnes qui défilaient à la minute.
Ibid.
Annecy compte à ce moment-là le 30e Régiment d’Infanterie, dont les casernes sont dans le centre ville, et le 11e Bataillon de Chasseurs Alpins, dont le quartier est situé dans la plaine de Fins.
j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy…, op. cit., p. 25.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 20, 19 mai 1911, p. 418.
Ibid.
Ibid., n° 22, 2 juin 1911,p. 463
Ibid., p. 462.
j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy…, op. cit., p. 22. Cela correspond à environ 7 432,90 euros (2006).
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 29, 21 juillet 1911, p. 567.
Ibid., n° 30, 28 juillet 1911, p. 580.
Les Alpes, 27 juillet 1911.
Les Alpes,30 juillet 1911.
Ibid.
j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy…, op. cit., p. 39.
Ibid., p. 43.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 31, 4 août 1911, p. 607.
j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy…, op. cit., p. 43.
Il passe rue Vaugelas, rue de la gare, rue Royale, quai Eustache Chappuis, puis les Marquisats et la montée vers le nouveau monastère.
j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy…, op. cit., p. 41. Les piliers et les poteaux téléphoniques ayant été utilisés pour l’occasion.
Le couvent de la Visitation est installé dans cette rue.
j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy…, op. cit., p. 41.
Ibid., p. 52.
Ibid., p. 53.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 29, 21 juillet 1911, p. 568. Il est en vente au prix de vingt centimes au monastère.
j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy…, op. cit., p. 64.
La vallée de Thônes composée de deux archiprêtrés est la plus représentée puisqu’à elle seule elle fournit presque 11 % des diocésains présents à la cérémonie. L’archiprêtré de Marcellaz arrive en second représentant 8 % des diocésains. Certains archiprêtrés fervents n’ont pu envoyer beaucoup de leurs paroissiens sans doute à cause du temps de transport, de la période, août est une période de gros travaux dans les champs et certains diocésains n’ont sans doute pas eu la possibilité de s’absenter deux jours de leurs exploitations.
j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy…, op. cit., p. 50.
Ibid., p. 52.
Ibid., p. 53.
Ibid., p. 63.
Ibid., p. 64.
Ibid., p. 63.
Élu le 8 mai 1910, il siège sur les bancs progressistes. Il est réélu en 1914 et en 1919.
Le Pâquier, le Jardin public (actuels Jardins de l’Europe), l’Ile des Cygnes et la Jetée.
j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy…, op. cit., p. 64
Ibid., p. 67.
Ibid.
j.-m. lavorel, Relations des fêtes d’Annecy…, op. cit., p. 71.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 31, 4 août 1911, p. 605. La couverture de ce numéro comporte le portrait uniquement de saint François de Sales.
Ibid., n° 32, 11 août 1911,p. 619
Ibid.
Ibid., p. 622.
Ibid., n° 19, 10 mai 1912, p. 293.
Les Alpes, 2 juillet 1911. Il publie le communiqué de l’Académie Florimontane évoquant le souhait de voir s’ériger à Annecy cette statue. « La Savoie toujours soucieuse d’honorer la mémoire de ses plus illustres enfants, ne saurait rester sourde à l’appel de l’Académie Florimontane. … C’est donc une œuvre de reconnaissance envers son fondateur que l’académie … s’apprête à réaliser. … Ainsi un jour sera réalisée la parole prophétique de saint François de Sales : “Un jour viendra que de m’aimer ne sera plus reproché à personne, non plus que ceux qui m’aiment particulièrement ne méritent reproche” ».
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 34, 25 août 1911, p. 632.
Elle est alors installée place au Bois, devant le monastère de la Première Visitation, occupé par les sœurs de Saint-Joseph.