E. Bilan

L’armistice signé le 11 novembre 1918 sonne la fin d’un conflit qui aura coûté en quatre années, plus d’un million quatre cent mille morts, dont près de dix mille Hauts-Savoyards. Le diocèse perd cinquante-trois prêtres, séminaristes, religieux et novices1787. En 1923, l’abbé Despois publie leur biographie dans le Livre d’or du diocèse d’Annecy 1788 . Cette guerre qui marque un nouveau genre dans le type de conflit ouvre un certain nombre de débats. Pour le diocèse, c’est à la cathédrale, qu’un service solennel est célébré, le 28 novembre, pour les « soldats tués à la guerre ou morts de [ses] suites »1789. À cette occasion, Mgr Campistron y célèbre « pontificalement la messe »1790, les « autorités et [les] corps constitués » sont invités à y participer. Ces derniers répondent par l’affirmative à l’invitation. Des messes et des offices sont célébrés pour remercier Dieu d’avoir permis la victoire. À la cathédrale, le 31 décembre, le Te Deum est chanté« en actions de grâces pour tous les bienfaits reçus de Dieu dans l’année qui s’achève [car] plus que jamais l’hymne de la reconnaissance doit jaillir de[s] cœurs, puisqu’il a plu à Dieu de mettre un terme à la guerre sanglante subie pendant plus de quatre ans »1791.

S’il est vrai que la victoire est le fruit « de l’héroïsme [des] soldats, [du] génie [des] chefs de guerre, au concours précieux de nos Alliés », il n’en reste pas moins que pour le clergé, elle est due « aux ardentes supplications, aux réparations et consécrations qui se sont produites de toute part, jusque dans la ligne de feu… »1792 et surtout au Sacré-Coeur de Jésus. Il fait sienne la parole de Jeanne d’Arc1793 pour qui les « soldats ont bien bataillé, et c’est Dieu qui […] a donné la Victoire ! … »1794. Le clergé souhaiterait que l’élan religieux rencontré pendant le conflit se poursuive de façon durable, puisque « des millions de messes et de communions ont été célébrées ou reçues pour l’obtention de la Victoire… Il faut des millions de messes et de Communions pour perpétuer le “merci de la France” et du monde »1795. Les dévotions au Sacré-Cœur de Jésus se poursuivent tout au long des années d’après guerre, notamment par la promesse faite en 1917 de célébrer chaque année une messe en son honneur1796. Le clergé ne se laisse pas bercer par de douces utopies qui laissent entrevoir une France où tous les habitants iraient à la messe, où tous auraient de pieuses attitudes…, où les luttes politiques cesseraient… Lors de Carême 1921, la Revue du Diocèse d’Annecy rappelle que les épreuves de la guerre avaient « fait naître des espérances peut-être exagérées »1797 car « on pensait que des idées sérieuses, des mœurs plus chrétiennes, la pratique assidue des devoirs religieux auraient été la conséquence de tant de souffrances »1798. L’auteur tire la triste conclusion qu’un petit nombre de ceux qui ont vécu face à la mort ont profité de l’expérience. Pourtant dans les années d’après-guerre, sans que l’on connaisse les chiffres exacts de la pratique pascale, il semble tout de même qu’elle maintienne son taux. Profitant de l’Union sacrée et de la manifestation du 1er mai, des catholiques annéciens se rendent auprès de la municipalité afin de demander la modification – ou l’annulation – de l’arrêté pris en 1904 contre la manifestation publique du culte. La demande est examinée en réunion du conseil municipal, qui refuse toute modification ou annulation. Le conflit permet aux catholiques leur « réintégration […] dans la communauté nationale dont ils semblaient parfois exclus au début du XXe »1799. L’Union sacrée a profité à la droite qui, avec l’entrée de Denys Cochin, dans le gouvernement, espère reprendre sa place dans la vie politique nationale.

En août 1919, l’archevêque de Chambéry, Mgr Castellan, arrivé sur le siège en 1915, appelle « ceux qui ont fait la Grande Guerre » à venir se recueillir aux pieds de Notre-Dame de Myans1800, « la Reine de la Victoire […] la Gardienne de la Paix »1801. Le 12 septembre 1920, ce sont près de six mille pèlerins qui se rendent à Myans pour rendre un hommage à Notre-Dame ; la majorité des personnes présentes sont des hommes1802.

Les prêtres qui ont participé à la guerre ne peuvent plus être regardés comme au lendemain de la Séparation. Ils ont payé leur tribut au même titre que les autres Français, avec leur trois mille cent-un prêtres et séminaristes tués1803. Des promotions presque entières de séminaristes sont fauchées, telle celle de 1914 où la moitié des ordonnés tombent au champ d’honneur1804. Les congréganistes1805 rentrés de leur exil dès l’annonce de la guerre ne peuvent plus être renvoyés. Les frères des Écoles chrétiennes s’installent à nouveau dans plusieurs paroisses. Les Capucins rouvrent leurs couvents à Annecy et Thonon-les-Bains, alors que les Jésuites ouvrent des résidences à Annecy (Trésum) et Saint-Gervais-les-Bains. En 1922, les Carmélites s’installent au Reposoir dans l’ancienne Chartreuse laissée vacante depuis près d’un quart de siècle.

Il est probable que l’expérience de « sécularisation faite par le clergé aux armées donn[e] une impulsion nouvelle à l’apostolat et forg[e]un type de prêtre nouveau »1806. La rencontre entre le curé et l’homme permet de faire tomber un certain nombre de préjugés ; dans la fraternité des tranchées le prêtre a été l’égal de tous et il peut devenir l’ami de tous1807. Les séminaristes, comme leurs aînés, sont allés à la rencontre d’un monde qu’ils ne connaissaient finalement pas si bien que cela : le monde des hommes. Comme le rappelle Theilhard de Chardin : « Sorti des sacristies, [le prêtre] a été baptisé dans le réel »1808. Pour beaucoup les liens de camaraderies issues des tranchées perdurent. Les unions d’anciens combattants se multiplient et les prêtres comme les non-croyants s’y côtoient. La section haut-savoyarde de l’Union nationale des Combattants est présidée par un homme de gauche, le docteur Claudius Gallet, ses vice-présidents sont l’abbé Clavel, vicaire à Saint-Maurice et Fournier1809. C’est la naissance d’une nouvelle génération de prêtres, dont certains sont les évêques de l’entre-deux-guerres1810, et d’un nouvel apostolat.

Suite aux nombreux décès causés par la guerre, la courbe des ordinations après avoir été nulle pendant la guerre connaît une légère remontée, cependant, il faut attendre plusieurs années avant de retrouver le taux d’avant 1914. Les rentrés au séminaire sont peu nombreuses et se répartissent comme suit : une en 1915, trois en 1916 et 1917 et quatre en 19181811. En 1919, ce sont douze nouveaux élèves qui y entrent, auxquels s’ajoutent les prêtres démobilisés, ce qui porte le total de séminaristes à trente-neuf1812. La situation est parfois difficile pour les élèves anciens combattants. Ils doivent reprendre leurs études, souvent avec des gens bien plus jeunes qu’eux et qui ont une expérience bien moindre de la discipline et de l’obéissance. Comme le rappelle l’abbé Dechavassine en 1957, « les poilus de Saint-Joseph-du-Lac s’en vinrent achever leur séminaire à Tessy, avec un courage à l’étude, un sens de l’obéissance et de la discipline de nature à faire réfléchir bien des lévites de la nouvelle génération »1813. Tel est le cas de l’abbé Terrier, ordonné prêtre le 10 juin 1922, à vingt-neuf ans. Dès la rentrée, il est nommé directeur au grand séminaire. D’autres abandonnent le séminaire, c’est le cas de ceux de la promotion 1912-1913, où un seul des six entrés est ordonné1814 ; un est tué, deux autres quittent le séminaire. Un revient, il est ordonné portier en 1920 mais quitte la carrière ecclésiastique juste après. Il s’agit de Jean Bernex, qui se lancera plus tard dans la politique et qui sera élu du Chablais en 1936. En 1922, le chanoine Joseph Pernoud1815 remplace le chanoine Gavard à la tête du grand séminaire. Poste qu’il occupe jusqu’en 1927.

Les différentes œuvres diocésaines reprennent leur travail, ce qui laisse penser que leur activité a sans doute été ralentie mais toujours efficace pendant le conflit. La Ligue des femmes françaises qui n’a cessé de se dévouer pour le bien des soldats et des malheureux tient sa première réunion départementale en 1919, mais doit se réorganiser quelques années plus tard. Au niveau national, l’ACJF compte ses défunts par plusieurs dizaines de milliers. Le chiffre de quinze mille tués semble même être sous-estimé. Dans le diocèse, une fois la paix revenue, l’association pense rapidement à sa réorganisation. Celle-ci n’est pas toujours évidente puisque les combattants ne sont pas toujours prêts à reprendre leur engagement d’avant 1914. Pour les jeunes, il est parfois difficile de se lancer. Cependant, ils bénéficient d’une organisation déjà existante. Les mentalités ont changé, elles ont évolué et il est nécessaire pour le clergé de s’y adapter. La vie du clergé reprend avec l’organisation des retraites et des conférences ecclésiastiques.

La vie politique connaît également un grand changement au lendemain du conflit. En 1915, l’entrée au gouvernement du député Denys Cochin laissait penser qu’une ouverture politique serait possible. Il était le premier catholique à entrer au gouvernement en tant que tel, depuis 1877. La chambre Bleu-Horizon se compose en majeure partie de députés de droite. Les élections1816 tenues le 16 novembre 1919 donnent les quatre sièges du département aux candidats de « la liste des Républicains indépendants »1817. Parmi les quatre élus, seul un (Albert Crolard) renouvelle son mandat de député1818. Les trois nouveaux députés sont René Bartholoni (Thonon-les-Bains)1819, Louis Perrolaz (Bonneville) et Paul Tapponnier (Saint-Julien-en-Genevois), qui semble bénéficier du désistement de Moret dans son arrondissement1820. Ces candidats sont considérés par les autorités préfectorales comme membres du parti réactionnaire1821, car tous sont catholiques pratiquants. Si la liste se rapproche du Bloc National, elle ne s’ouvre pas vers le centre gauche, comme dans d’autres départements. La politique du Bloc National se veut en quelque sorte la continuation, en temps de paix, de l’Union Sacrée : reprise des relations avec le Vatican ; la question de l’enseignement privé. Le 2 janvier 1920, Mgr Campistron demande à Tapponnier de toujours être « à la hauteur du mandat qui [lui] a été confié par tant de milliers d’électeurs qui ont vu en [lui] un catholique convaincu dont les efforts tendront au bien de l’Église en même temps qu’à la prospérité de notre chère France »1822. La reprise des relations avec le Vatican redevient possible, presque au moment où Combes décède ; des catholiques y voient le signe d’un « heureux hasard »1823. Le 17 mai 1921, Briand, nouveau président du Conseil, nomme Jonnart, ambassadeur près le Saint-Siège1824.

Au lendemain du conflit, les combattants morts au front sont l’objet d’une forte reconnaissance. Ils sont les héros, « ceux qui pieusement ont donné leur vie pour la patrie »1825. De nombreux hommages sont rendus aux « héros » de la guerre. Les premiers anniversaires de l’armistice donnent lieu à des cérémonies d’une grandeur imposante, par leur piété, leur recueillement et leur hommage de tous, un peu comme si l’Union Sacrée se poursuivait pour ces cérémonies. Les monuments aux morts les célèbrent et dans plusieurs cas, le prêtre et le maire sont présents à l’inauguration. Parfois même l’évêque participe à la cérémonie comme c’est le cas à Thônes en 19231826. Le début des années Vingt voit l’inauguration de la plupart de ces monuments qui à leur façon glorifie ou idéalise les combattants. Ce dernier est toujours propre (sans boue, sans les rats, les vêtements ne sont pas souillés), c’est donc bien une certaine idéalisation du combattant qui domine dans la plupart des monuments. Le choix des types de monuments permet aux municipalités d’afficher leurs convictions qui peuvent être religieuses (Croix, palme…)1827, plus républicaines avec le coq par exemple ou alors plus neutres avec la croix de guerre. Le fait d’entourer le monument d’obus marque la sacralité du lieu. Suivant les communes, des plaques peuvent être apposées dans l’Église pour rappeler le sacrifice des enfants de la paroisse, en même temps qu’un monument les honorent sur la place publique. Le choix de l’emplacement du monument montre également la sensibilité municipale. La plupart sont édifiés sur les places publiques, non loin de l’église, une minorité se trouve dans les cimetières, comme à Bossey1828. C’est le nouvel évêque, Mgr du Bois de La Villerabel, qui bénit et inaugure en juin 1922, la croix de granit en marbre de Combloux « érigée en mémoire des vingt-quatre […] victimes de la Grande Guerre »1829. Les rivalités politiques s’affirment (surtout dans le Chablais) parfois lors du choix du monument destiné, pourtant, à honorer tous les morts de la commune. Tel est le cas à Burdignin, où une Marianne est placée sur le monument aux morts qui s’élève sur la place publique et où le curé « refuse de donner sa bénédiction »1830. À Habère-Poche, en 1925, le « nouveau maire modéré […] fait apposer une croix sur le mémorial édifié par son prédécesseur radical et l’inaugure une seconde fois »1831. Malgré les oppositions politiques, tous s’accordent à rendre hommage aux combattants et tous s’accordent pour que leurs sacrifices ne soient pas vains.

En 1926, l’inauguration du monument aux morts de la ville d’Annecy1832 donne lieu à un « scandale sans passion que chacun juge[ra] »1833. En ce jour, où l’Union sacrée aurait pu être poursuivie, dans le souvenir des combattants, la municipalité ne donne pas sa place à l’évêque. Un virulent article signé « du Public » paraît dans La Croix de la Haute-Savoie. Il rappelle que la municipalité connaît l’Évêque uniquement lorsque cela l’arrange1834 et que lorsque l’on est maire, on l’est « pour tous et contre personne »1835. Les auteurs soulignent que ce n’est pas l’évêque qui est « diminué dans cette affaire », puisque le geste « vulgairement petit, n’atteint que son auteur » ; cependant « il blesse […] aussi toute une population qui, quelle que soit même la couleur politique de chacun, n’a pas, mais pas du tout cette mentalité »1836. Les auteurs terminent en rappelant que de nombreux prêtres et séminaristes sont tombés au champ d’honneur et qu’il aurait donc été normal que le chef du diocèse prenne part à l’inauguration. Mais ils soulignent également qu’« avec l’évêque, combien, dans ce clergé, ont le douloureux honneur d’avoir un frère ou des frères morts sur les champs de bataille, où eux-mêmes firent si bien leur devoir »1837. Pourtant dans le projet d’un monument départemental, Mgr Campistron était associé de très près à l’œuvre, en tant que vice-président1838.

Il semble donc que petit à petit, le diocèse reprenne vie : les œuvres se réunissent à nouveau, les retraites ecclésiastiques sont à nouveau organisées, les pèlerinages se poursuivent. Aucun nouvel élan n’est donné par l’autorité ecclésiastique, il faut d’abord reconstituer, se réhabituer à la vie, panser les plaies. Mgr Campistron âgé de quatre-vingts ans, meurtri par les épreuves de la guerre et les nombreux décès qui ont touché son clergé n’a sans doute plus la force de donner un vent nouveau au diocèse1839. Il laisse agir ses vicaires généraux, surtout le vicaire général Cusin qui s’occupe principalement des œuvres de jeunesse. Cependant, en 1920, il est nommé coadjuteur de Mgr Gély, évêque de Mende. Mgr Campistron depuis le début de la guerre demande de réduire le maximum les frais de cartes et de réceptions du nouvel an, jusqu’à sa mort en 1921, il ne reçoit plus à l’occasion de la nouvelle année. Il préfère donner les économies ainsi réalisées à des œuvres pieuses et patriotiques1840.

Après avoir constaté que les années qui succèdent à la Séparation sont un moment de mobilisation du laïcat ; tous s’accordant pour la sauvegarde de la société chrétienne. Nous avons cependant pu observer que des crises intervenaient au sein même de l’Église (modernisme) ou avec le laïcat (Sillon). À la veille de la guerre, le mouvement de l’Action française attire un petit nombre de diocésains. La plupart se mobilisant dans la jeunesse catholique qui se développe sans conteste jusqu’à la veille de la guerre. Le conflit met un coup d’arrêt à toutes ces activités, mais devant le péril menaçant la France, les catholiques acceptent l’Union Sacrée. Si les premiers mois laissent percevoir un retour aux autels, il semble que la ferveur diminue avec l’installation du conflit dans le long terme. Les œuvres catholiques se mobilisent pour aider les combattants dans leur rencontre avec les horreurs du front. La reprise des activités au lendemain du conflit montre que le diocèse est capable de retrouver son dynamisme d’avant-guerre. C’est donc avec un nouvel évêque, qui est jeune, que le diocèse se remet de ses blessures et tente de faire face aux difficultés liées aux années Vingt. Sans doute ces années sont-elles importantes pour comprendre le dynamisme du diocèse dans l’entre-deux-guerres et plus loin encore.

Notes
1787.

36 séculiers (21 prêtres, 2 sous-diacres, 3 clercs minorés, 5 clercs tonsurés, 2 acolytes et 3 séminaristes), 14 réguliers, 3 novices. Les religieux sont des Missions étrangères (3), du Prado (1), Jésuites (2), Missionnaires de saint-François de Sales (6), Marianiste (1), Capucins (2), Frère Prêcheur (1), Père Blanc (1).

1788.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 20, 18 mai 1923, p. 283. L’ouvrage est tiré à 460 exemplaires. ADHS, 2 T 4.

1789.

Ibid., n° 47, 22 novembre 1918, p. 450.

1790.

Ibid.

1791.

Ibid., n° 52, 27 décembre 1918, p. 491.

1792.

Ibid.

1793.

En vue de la canonisation de la bienheureuse, l’évêque d’Orléans, demande des fonds. C’est à cette occasion qu’une quête est organisée dans le diocèse le 1er juin. Revue du Diocèse d’Annecy, n° 22, 30 mai 1919, p. 209.

1794.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 22, 30 mai 1919, p. 209.

1795.

Ibid., n° 2, 10 janvier 1919, p. 14.

1796.

Ibid., n° 23, 4 juin 1920.

1797.

Ibid., n° 13, 1er avril 1921, p. 193.

1798.

Ibid.

1799.

c. sorrel, « La Savoie et la première guerre mondiale », in a. palluel-guillard, c. sorrel, g.ratti et alii, La Savoie de la révolution à nos jours, XIX e -XX e , op. cit., p. 375.

1800.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 35, 29 août 1919, p. 335

1801.

Ibid.

1802.

Ibid., n° 40, 1er octobre 1920, p. 382.

1803.

j.-m. mayeur, « La vie religieuse pendant la Première Guerre », in j. delumeau, dir., Histoire vécue du peuple chrétien…, op. cit., t. 2, p. 191. La répartition faite par l’auteur est la suivante : 1 700 prêtres, soit 4 % des effectifs à la veille de la guerre, et 1 300 séminaristes, soit le double des ordinations de juillet 1914.

1804.

Pour le diocèse d’Annecy.

1805.

Christian Sorrel rappelle que « Le livre d’or des religieux et des congrégations évalue à 9 281 le nombre de religieux mobilisés et à 1 517 le nombre de tués (16,3 % contre les 12,8 % pour les 32 148 séculiers) ». c. sorrel, La République…, op. cit., p. 211.

1806.

Ibid.

1807.

Jacques Fontana cité par g. cholvy et y.-m. hilaire , Histoire religieuse…, op. cit., t. 2, p. 240.

1808.

Cité par g. cholvy et y.-m. hilaire , Histoire religieuse…, op. cit., t. 2, p. 259

1809.

La Croix de la Haute-Savoie, 18 mai 1919.

1810.

Sur ce sujet voir le travail de Frédéric Le Moigne, Les évêques français de Verdun à Vatican II, une génération en mal d’héroïsme, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2005, 373 p.

1811.

ADA. Registre d’entrées des élèves au grand séminaire. Voir annexe n° 42.

1812.

La Page de Saint-André, novembre-décembre 1935, p. 13.

1813.

Revue du Diocèse d’Annecy, 30 mai 1957. Il s’agit de la notice nécrologique de Mgr Terrier, évêque de Bayonne. Le chanoine Dechavassine évoque le cas de prêtres partis au service militaire alors qu’ils étaient encore à Chens-sur-Léman donc en 1912, et qui après leur service militaire partent à la guerre.

1814.

Pour le dernier, on ne sait pas ce qu’il est devenu.

1815.

Il est fait chanoine le 20 octobre 1922. Voir sa photo en annexe n° 12.

1816.

Les élections ont lieu « au scrutin de liste départemental selon un principe mixte proportionnel et majoritaire : une liste atteignant la majorité absolue obtient la totalité des sièges alloués au département, la proportionnelle s’applique dans les autres cas ». g. candar, Histoire politique de la III e République…, op. cit., p. 83.

1817.

j. raymond, La Haute-Savoie…, op. cit., p. 1081.

1818.

g. candar rappelle que 60 % des députés sont de nouveaux élus. g. candar, Histoire politique de la III e République …, op. cit., p. 83.

1819.

Il est le neveu d’Anatole Bartholoni, député protestant de la fin du XIXe siècle.

1820.

Sur cette question voir j. joly, Paul Tapponnier (1884-1970). Du militant catholique à l’action politique, Mémoire de Master, Université de Savoie, 2007.

1821.

ADHS, 3 M 88. Rapport du 21 octobre 1919.

1822.

ADHS, 52 J 78. Lettre de Mgr Campistron à Paul Tapponnier. 2 janvier 1920.

1823.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 22, 3 juin 1921, p. 238.

1824.

a. latreille, r. remond , Histoire du catholicisme français…, op. cit., p. 565.

1825.

Victor Hugo.

1826.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 46, 16 novembre 1923, p. 623.

1827.

À La Baume, la réplique de la grotte de Lourdes est utilisée pour le monument aux morts.

1828.

Il s’agit de la paroisse de l’abbé Louis Pernoud, dont nous avons parlé à propos de l’aide apportée aux réfugiés, aux prisonniers….Cf. supra, p. 169.

1829.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 24, 16 juin 1922, p. 321.

1830.

c. sorrel, « La Savoie et la première guerre mondiale », in a. palluel-guillard, c. sorrel, g. ratti et alii, La Savoie de la révolution à nos jours, XIX e -XX e , op. cit., p. 375.

1831.

Ibid.

1832.

Ce monument se veut aussi celui de tous les hauts Savoyards tombés au champ d’honneur.

1833.

La Croix de la Haute-Savoie, 19 septembre 1926.

1834.

Ibid. « Quand on estime avoir besoin de Mgr et de la grande influence qu’il exerce sur son diocèse, quand on a besoin de sa cotisation, de celle de ses prêtres et de ses fidèles, on le connaît, alors. Et l’Évêque, quand il s’agit d’une juste cause et d’une bonne cause à promouvoir, ne se récuse jamais. D’aucun de ses gestes, certes, il n’attend une récompense, mais il serait en droit pourtant d’attendre une certaine équité pour ceux qu’il représente. Et voilà celui que M. le maire d’Annecy écarte dès que l’argent est dans la caisse et l’œuvre accomplie ».

1835.

Ibid.

1836.

Ibid.

1837.

Ibid.

1838.

Ibid., 25 septembre 1921.

1839.

ADA, 1 D 21. Boîte Mgr Clavel, n°1. A.-D. Clavel, Quelques jalons pour ma vie. S’adressant à l’abbé Clavel qui lui propose des initiatives relatives à la jeunesse catholique, il déclare : « ah ! comme je vous comprends, si j’avais vingt ans de moins… comme je vous soutiendrais ! »

1840.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 52, 24 décembre 1920, p. 491.