La guerre se révèle rapidement être un échec. La supériorité et l’organisation de l’armée allemande permettent de venir rapidement à bout de cette campagne de France3361. Cette défaite est rapidement perçue comme un châtiment divin, sorte d’avertissement du Ciel, destiné à faire prendre conscience aux Français de l’importance et de l’influence de leurs péchés, qu’ils doivent tenter de racheter. La défaite apparaît alors, pour les Catholiques, comme un choc nécessaire pour que la collectivité prenne conscience de l’importance des principes religieux. En 1914, déjà la guerre avait pu être présentée par certains prêtres comme une volonté divine. Au travers de cette partie, nous souhaitons donner les clés de lecture proposées par le clergé pour expliquer et justifier la défaite.
En juillet 1940, l’abbé Ambroise Firmin, curé administrateur de Thonon-les-Bains, résume clairement le désarroi face à la défaite ; il ne la comprend pas, toutes les conditions avaient pourtant réunies pour obtenir la victoire de la France. Il écrit que « la cause était si juste… Notre armée si forte… Notre ligne Maginot si puissante… Notre prière si fervente… »3362. Il est vrai que cette défaite surprend une partie de la population – peut-être trop naïve – même si la gabegie politique et militaire ne rassurait pas les Français. Certains prêtres, comme l’abbé Charles Longet, curé du Lyaud, vont même jusqu’à déclarer être déçus par le « Bon Dieu »3363. Ce dernier écrit dans son bulletin paroissial: « Nous voulions un miracle. Il a jugé que nous ne le méritions pas et que l’épreuve nous était préférable »3364. Nous retrouvons ici un schéma qui est fréquent dans cette situation de péché : la France a péché par son laïcisme, elle est châtiée par la guerre et son rachat doit se faire par la défaite, qui est imposée par Dieu. Dans cette logique, l’épreuve du conflit doit servir à reconstruire la France sur des bases solides. Cette déception face à Dieu est également présente dans la Semaine religieuse d’Aix-en-Provence, du 30 septembre 1940, puisque l’on peut lire : « Ce miracle que Dieu n’a pas jugé bon de nous donner, nous ne le méritions pas »3365. L’explication, le plus souvent proposée par les catholiques, repose sur la vague de laïcisme qui souffle sur la France depuis plus d’un demi-siècle. Pour eux, c’est ce laïcisme qui a empêché la victoire. De façon récurrente, la politique menée par le Front Populaire est mise en cause.
C’est ce laïcisme qui a empêché l’issue victorieuse de la guerre, Dieu étant offensé par cette attitude des Chrétiens français. La France est « morte de n’être plus ni une ni chretienne »3366. De façon récurrente, la politique menée depuis 1936 est également remise en cause. La présence de francs-maçons dans les hautes sphères politiques n’est pas laissée de côté, cependant ces accusations apparaissent plus tardivement (en août). Le chanoine Corbet, dans son éditorial du 7 juillet résume le sentiment du clergé face à la politique en écrivant que les Français paient « les trop ridicules illusions semées avec entrain par les farceurs de la politique qui promettaient avec emphase, “pain, paix, liberté” »3367. Il est intéressant de souligner que la défaite est le fruit d’une politique néfaste et non pas d’un mauvais commandement militaire3368. L’abbé Longet, quant à lui, parle d’une colère contre ceux qui ont « trompé » la population depuis vingt ans et plus particulièrement contre ceux « dont le devoir était de rendre fort moralement et matériellement [les Français] »3369. La référence à la politique est évidente, notamment celle de la défense nationale, et plus spécialement celle de l’armement. Dans le contexte mouvementé des années Trente, les Français n’ont, sans doute, pas pu faire suffisamment confiance à la politique, à cause de l’instabilité gouvernementale.
Il nous semble intéressant de s’arrêter sur deux thèmes récurrents et qui tendent, pour le clergé, à expliquer les raisons de la défaite. Il s’agit de la politique d’armement française et de la démographie. Dans un article du 9 juin 1940, le chanoine Corbet évoque la question de l’armement en rappelant que, pour gagner, la France devait avoir « des munitions, des avions; des tanks, du ravitaillement, […] du travail, de l’effort, des sacrifices, de la discipline, et […] il ne faut plus d’indignes politiciens »3370.
Dans le Clocher de Lugrin, l’abbé Ducroz écrit que « la France pleure les fautes et les erreurs qui ont conduit à la catastrophe »3371, ajoutant qu’elle paie « la politique du poing levé »3372. Le chanoine Corbet, quant à lui, n’hésite pas à attaquer directement le Front Populaire, qui est le seul responsable de cette défaite. Sa vision s’accorde avec celle d’une grande majorité du clergé, qui conserve une certaine animosité envers la République, et plus particulièrement envers ce gouvernement de gauche3373. D’une certaine façon, il existe, pour le clergé, un lien de cause à effet entre 1936 et 1940. De plus, l’année 1936 est considérée par beaucoup comme celle de la « défaite intérieure »3374 ; c’est la première fois que le « pouvoir [est donné] à la coalition des partis révolutionnaires et laïcistes »3375, et « la vague de grèves avec occupation […] effare les défenseurs de l’ordre »3376. Cette aversion envers 1936 est présente dans des discours jusqu’en 1941, et peut-être plus tard encore dans les esprits.
Nous pouvons nous demander ce que les Catholiques reprochent au Front Populaire ? Tout d’abord, certains affligent les dirigeants d’avoir tout fait pour « désarmer le pays »3377. Dans ces conditions, ne pas réarmer le pays signifierait « faire le jeu de la Russie soviétique, “car le communisme, c’est la guerre” »3378, et les responsables français ne souhaitent pas que la France soit considérée comme telle. De plus, le Front Populaire est accusé d’avoir contribué « avec entrain […] à démunir la défense nationale, à paralyser l’aviation, à affaiblir la France »3379. L’argument avancé ici semble être inexact. Jean-Pierre Azéma rappelle que « les armées françaises dispos[ent] de plus de blindés que la Wehrmacht »3380, et que les effectifs des deux armées sont presque identiques. Il précise cependant que l’aviation allemande est supérieure à celle de la France3381, même si Pierre Cot, ministre de l’Air, a fait « adopter un programme de lancement d’avions de combat »3382. La question du réarmement allemand est également évoquée par le chanoine Corbet, qui, dans son éditorial, du 26 mai 1940, écrit que l’Allemagne convertissait en « canons, en avions, en chars d’assaut […] tous les milliards de dettes qu’on lui permit de ne pas payer »3383. Cela rejoint les propos de certains anciens combattants qui rappellent que l’Allemagne économise depuis vingt ans, contrairement à la France qui, elle, gaspille depuis le même temps.
Évoquant la question de l’armement, l’abbé Ambroise Firmin, mutilé de la Grande Guerre, parle d’une armée de « soixante divisions – insuffisamment pourvues de matériel par les honteuses années d’après-guerre », qui a été « disloquée, broyée par un cyclone de fer et de feu – douze panzerdivisionen – appuyant cent cinquante divisions d’infanterie »3384. Une fois de plus, la politique de l’armement est remise en cause. Parlant de l’après-guerre, veut-il montrer que la France, sûre de son armée et de ses capacités à faire la guerre, s’est endormie sur les lauriers de 1918, pensant qu’elle serait toujours capable de vaincre l’envahisseur ? Le clergé ne paraît pas remettre en doute la façon d’utiliser le matériel de guerre, préférant simplifier la situation en criant haro sur la politique de gauche du Front Populaire. La Ligne Maginot n’est que rarement évoquée dans les différents documents consultés3385. Si l’armement est souvent mis en cause pour expliquer la défaite, il n’en reste pas moins que les militaires ne sont pas tenus pour responsables, au contraire on parle de « vaillants combattants »3386. D’ailleurs avant même l’issue du conflit, le chanoine Corbet écrit que la responsabilité « incombe moins [aux généraux] qu’à la politique d’avant-guerre »3387. Toutefois, il reconnaît que « quelques-uns, sans doute, ont pu être fatigués ou dépassés un instant par les exigences modernes de leurs charges »3388. Les combattants semblent être largement respectés par une grande part des Français qui vivent encore dans l’angoisse des nouvelles de leurs chers soldats. Le chanoine Pasquier évoque la France qui, comme « une mère douloureuse, se penche sur ses enfants qui sont tombés pour avoir fait de leurs corps un rempart frémissant de chair contre le flot impitoyable de leurs chars d’acier. Elle attend, oppressée, ceux qui sont partis en d’immenses colonnes pour les camps de prisonniers de l’Allemagne. Et la place des absents, au foyer de la France, est aujourd’hui occupée par l’ennemi abhorré et déloyal. Elle souffre, notre Patrie bien-aimée, comme une mère peut seule souffrir, en voyant des intrus prendre de force la place de ses propres enfants »3389.
À ces problèmes liés à la politique d’armement s’ajoute celui de la démographie. Nous avons déjà souligné que cette question était intervenue dans les débats dès les lendemains mêmes de la Grande Guerre. Clemenceau évoquait alors le problème des naissances, seule clause à ne pouvoir être incluse dans le traité de paix. Il fallait alors combler les vides laissés par les trop nombreux décès. Les Catholiques n’ont cessé d’encourager les naissances. Dès le milieu des années Trente, la question de la prépondérance des populations allemandes et italiennes est largement évoquée par la presse catholique. Cette dernière faisant ressortir qu’un pays ayant un taux de mortalité supérieur à celui de la natalité était un pays vieillissant et donc peu combattant dans le cas d’un conflit. Des recherches ont cependant montré que les deux armées semblaient avoir des effectifs proches3390. Cependant, le clergé – comme les Catholiques – se satisfait de cette raison pour justifier la défaite. C’est ce qu’exprime le chanoine Cuttaz, dans Le combattant savoyard, en déclarant que lorsqu’il y a cinq naissances en France, il y en a dix fois plus en Allemagne. Il va même jusqu’à affirmer que « des femmes assassinent leurs enfants », et il estime à trois cent mille le nombre d’avortements3391. Le clergé trouve sans doute ici un moyen de réaffirmer et de prouver que la société a été déchristianisée par la politique menée en France depuis plus d’un demi-siècle. Cette question de la démographie a été également évoquée par le chanoine Corbet dès avant la défaite. En avril 1940, il rappelait qu’en Italie et en Allemagne, il y avait des « milliers et des milliers de naissances de plus qu’en France »3392.
Le clergé, dans sa majorité, comme une large part des fidèles, reproche la politique sociale menée par le Front Populaire. Alors que l’Église prône le travail, le sacrifice, l’ordre…, la politique de 1936 favorise les loisirs et les congés. L’abbé Ducroz rappelle, qu‘après avoir semé la division, la haine, les contemporains récoltent « la honte et l’esclavage »3393, mais surtout qu’ils « payent leurs fautes d’avant-guerre »3394. Les avantages sociaux obtenus en 1936 concernent principalement le milieu ouvrier, et de ce fait plutôt le milieu urbain. Les ruraux, respectueux de l’ordre établi, comprennent sans doute mal ces avantages qui pour eux n’en sont pas3395 ; la semaine de quarante heures ne pouvant guère s’appliquer au monde paysan. De plus les paysans adeptes de l’ordre n’ont guère apprécié les manifestations du printemps 1936 ; avis d’ailleurs partagé par une large part du clergé.
La phrase du maréchal Pétain consistant à dire que « l’esprit de jouissance l’a emporté sur l’esprit de sacrifice »3396 semble résumer la pensée d’une grande partie du clergé. En juillet 1940, le chanoine Corbet écrit d’ailleurs : « Nous payons une idéologie de paresse, de jouissance matérialiste et d’étatisme à outrances ; nous payons une honteuse mentalité de mendiants déguisés, dans laquelle, sous couleur de faire tout donner à l’État, on attendait tout de lui, de la collectivité, des autres, sans contrepartie de mérites, de vertus, d’effort, ni de travail »3397. Le clergé, majoritairement d’origine rurale, semble mal accepter ce concept de congés payés. Cette situation est peut-être différente là où les prêtres sont au contact des ouvriers (Chedde, Ugine, Cran). Dans le discours qu’il adresse à ses élèves à l’occasion des vacances, le chanoine Pasquier, supérieur du collège de Thônes, déclare que les récents événements leur offrent un cadre austère pour les vacances. Il souligne que les parents et les professeurs se reprochent « secrètement d’avoir peut-être trop entretenu » une atmosphère de facilité « au détriment d’une vie dure et difficile qui, eût mieux préparé les vertus solides, dont demain la France et l’Église de France auront un si grand besoin »3398. Il poursuit en déclarant que c’est leur devoir « de Français [d’] accepter les conditions que les événements viennent de créer. Tenter de [s’] y soustraire, ou d’en atténuer la dureté serait ne pas avoir compris la portée de la rude leçon que le maréchal Pétain a dégagée de notre défaite. [… Ils sont] la génération qui doit reconstruire, et [ils n’ont] pas le choix entre plusieurs moyens. Il n’y en a qu’un : le sacrifice »3399. C’est pour lui comme pour les parents des élèves « un devoir » de leur dire qu’ils doivent inscrire ce mot de sacrifice « au programme de [leurs] vacances »3400. Les collégiens de Thônes sont donc invités à participer au relèvement de la France par le sacrifice, qui s’applique à tous les domaines de leur vie et ils devront le faire « de grand cœur [et] largement accepté, courageusement réalisé »3401.
Si la politique est l’une des raisons avancées par le clergé pour expliquer la défaite, il n’en reste pas moins que les Catholiques justifient ce châtiment divin par la déchristianisation de la société. La défaite est l’occasion de rappeler que, depuis plus d’un quart de siècle, la politique avait « déchristianisé la France et tué sa foi »3402. Le débat sur l’école libre semble refaire surface. Nous avons vu précédemment que le diocèse ne comptait pas beaucoup d’écoles libres, même si depuis le début du siècle, leur nombre a été en augmentant de manière toujours régulière mais de façon peu nombreuse. Le clergé rappelle une nouvelle fois les dangers d’une école sans Dieu qui peut se transformer, selon lui, en une école sans Nation. Le chanoine Corbet estime, quant à lui, qu’on « a tué la morale et les traditions »3403, ajoutant que les Français paient une politique « contre la famille, contre la religion, contre la morale…»3404. Il est à souligner qu’aucun complot maçonnique n’est évoqué avant la défaite. La Franc-maçonnerie n’est citée qu’après l’issue du conflit connue.
Une fois la défaite passée, se pose la question des responsabilités. Pour le clergé, comme pour une large part des Catholiques, il s’agit de la politique et du laïcisme, puisqu’il s’agit là des mensonges qui ont fait tant de mal au pays3405. L’abbé Ducroz rappelle qu’il faut empêcher les responsables de vivre « bien tranquilles en contemplant les ruines qui sont leur œuvre »3406. Ne faisant aucune confiance aux dirigeants d’avant-guerre, il pense qu’ils « s’appliqueront à détourner les responsabilités et se défendront, en accusant. On veillera à ne pas les laisser faire. On a chacun son dû et tant pis pour qui sera trop chargé »3407. Cela rejoint d’une certaine façon les propos tenus par le général Weygand, qui s’adressant à Paul Reynaud, déclare : « Vous cherchez, vous et le président de la République, un transfert de responsabilité. Le gouvernement a pris la responsabilité de la guerre, à lui de prendre la responsabilité de l’armistice »3408. Le procès de Riom permet, d’une certaine façon, de trouver des coupables.
Avant toute chose, la France doit s’habituer à la situation du vaincu. Des messes sont organisées pour ceux qui sont tombés au front, comme celle qui est célébrée le 3 juillet à la cathédrale d’Annecy. Ces cérémonies sont empreintes d’une émotion toute particulière ; l’orateur y déclare que les « vaincus d’aujourd’hui, ce sont les jeunes, que, depuis vingt ans surtout [leur] génération [celle des anciens combattants] n’a pas su former et préparer à sa mission »3409. Le clergé déplore un mort au front, l’abbé Combet. Ce dernier, vicaire à Boëge, est tué le 14 juin 1940 à Maizières-la-Grande-Paroisse, et c’est par un décret du 24 octobre 1940, qu’il est fait chevalier de la Légion d’Honneur3410. Trois Missionnaires de Saint-François-de-Sales et un frère des Écoles Chrétiennes3411 tombent également au champ d’honneur. À cela s’ajoute vingt-cinq prêtres qui sont faits prisonniers.
À la question, la défaite est-elle le fruit de la volonté divine, nous pouvons répondre que le clergé de 1940 la conçoit comme telle. Un complexe de culpabilité naît chez les Français à ce moment. La France doit se racheter et payer ses péchés. L’idée de pénitence est présente dans les missions ou dans les prédications tout au long du conflit3412. Cette perception de la défaite n’est pas propre au clergé haut-savoyard. Bernard Comte rappelle que la défaite entre dans le « schéma familier péché / châtiment / rachat dans la souffrance »3413. Le laïcisme est considéré comme le principal péché, puisqu’il a évincé la religion de la vie publique française depuis plus d’un demi-siècle. Dans cette optique, la guerre, mais surtout la défaite, constitue donc le châtiment. Le rachat se fait alors par l’occupation d’une partie du territoire français et passe également par l’arrivée du maréchal Pétain. D’aucuns considèrent la défaite comme providentielle. Les discours du Maréchal reprennent d’ailleurs un certain nombre d’idées émises par le clergé. Partant de ce constat, nous pouvons nous interroger sur l’accueil fait à la Révolution Nationale par le clergé. Nous allons tenter de montrer son attitude face à cette volonté de redressement de la France, mais aussi évoquer les raisons qui permettent au maréchal Pétain de s’attirer autant de sympathie de la part du monde catholique.
Marc Bloch dans L’Étrange défaite évoque cette question de l’armée française qui est comme sclérosée, il évoque également les carences liées à la politique de l’entre-deux-guerres.
Bulletin Paroissial de Thonon-les-Bains, juillet 1940.
Bulletin paroissial du Lyaud, juillet-août 1940.
Ibid.
Cité par cl. langlois, « Le régime de Vichy et les semaines religieuses… », op. cit., p. 771.
Lettre aux élèves du collège de Thônes par le chanoine Pasquier, 4 juillet 1940. Document communiqué par M. J. Golliet.
La Croix de la Haute-Savoie, 7 juillet 1940.
Aujourd’hui, nous savons qu’il y a eu des erreurs de préparation à la guerre, mais également de commandement.
Bulletin paroissial du Lyaud, juillet-août 1940.
La Croix de la Haute-Savoie, 9 juin 1940. Éditorial : « On a que trop suivi les courants ».
Le Clocher de Lugrin, n° 18, juillet 1940.
Sans doute, faut-il voir ici une référence aux communistes qui manifestent en levant le poing.
Entretien avec l’abbé Cl. Chatelain, 22 octobre 2002.
Lettre pastorale de l’évêque d’Aire-Dax de 1941, citée par cl. langlois, « Le régime de Vichy et les semaines religieuses… », op. cit., p. 762.
b. comte, L’honneur et la conscience…, op. cit., p. 54.C’est la première fois, en France, que des communistes soutiennent sans participation un gouvernement.
Ibid.
La Croix de la Haute-Savoie, 19 mai 1940.
d. borne et h. dubief , La crise des années Trente…, op. cit., p. 169.
La Croix de la Haute-Savoie, 19 mai 1940. Le chanoine Corbet tait le programme adopté par le gouvernement le 7 septembre 1936, qui prévoyait une durée de « quatre ans pour l’armement terrestre », d. borne et h. dubief , La crise des années Trente…, op. cit., p. 169.
j.-p. azema, De Munich…, op. cit., p. 70.
Ibid. Dans un discours prononcé à la Chambre, Amédée Guy rappelle que 25 milliards de francs sont prévus pour l’armement en 1939. Le socialiste savoyard, 31 décembre 1938.
I bid .
La Croix de la Haute-Savoie, 26 mai 1940.
Bulletin Paroissial de Thonon-les-Bains, juillet 1940.
L’abbé Firmin Ambroise parle de « notre ligne Maginot si puissante », in Bulletin Paroissial de Thonon-les-Bains, juillet 1940.
La Croix de la Haute-Savoie, 30 juin 1940.
Ibid., 9 juin 1940.
Ibid.
Lettre aux élèves du collège de Thônes par le chanoine Pasquier, 4 juillet 1940. Document communiqué par M. J. Golliet.
j.- p. azema, De Munich …, op. cit., p. 70.
Le combattant savoyard, juillet 1940. Article « Agir » par le chanoine Cuttaz.
La Croix de la Haute-Savoie, 30 avril 1940. Notons que le chanoine Corbet parle de l’Italie, alliée de l’Allemagne.
Le Clocher de Lugrin, n° 18,juillet 1940.
Ibid.
Les congés payés et la semaine des quarante heures ne peuvent s’appliquer à leur mode de vie et de travail.
Bulletin Paroissial de Thonon-les-Bains, juillet 1940.
La Croix de la Haute-Savoie, 7 juillet 1940. Un texte développant des idées similaires est publié dans le numéro du 7 janvier 1940.
Lettre aux élèves du collège de Thônes par le chanoine Pasquier, 4 juillet 1940. Document communiqué par M. J. Golliet.
Ibid.
Ibid.
Ibid.
La Croix de la Haute-Savoie, 7 juillet 1940.
Ibid.
Ibid.
Pétain dans un de ses discours déclare : « Ces mensonges qui nous ont fait tant de mal ».
Le Clocher de Lugrin, juillet 1940.
Ibid.
j.-p. azema, De Munich…, op. cit., p. 66-67.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 28, 11 juillet 1940, p. 441.
Ibid., n° 46, 20 novembre 1940, p. 845.
La Croix de la Haute-Savoie, 19 janvier 1941. Les missionnaires sont : le Révérend Père Voisin, Frère J. Thabuis, tous deux au 9e zouave, et Frère F. Dufresne du 9e cuirassiers. Le frère des Écoles chrétiennes est le frère Gaiddon.
Entretien avec l’abbé Cl. Chatelain. L’idée de pénitence est aussi présente dans l’interdiction des bals. Les Français ne peuvent pas s’amuser, alors que près d’un million et demi de leurs compatriotes souffrent en Allemagne.
b. comte, L’honneur…, op.cit, p. 68.