D. La Libération et l’épuration

L’été 1944 voit la libération de la plupart des communes du diocèse, et le 19 août, le département retrouve sa liberté, après des années de conflit et des mois meurtriers, surtout au cours de l’hiver 1943-1944. Les luttes fratricides n’ont pas épargné le diocèse qui compte de nombreux lieux de tortures et d’exécution. À la liesse des jours de la Libération succèdent ceux de l’épuration. Les diocésains règlent les comptes d’un passé encore récent à l’aide de tribunaux. L’épuration se passe rapidement, et il semble que cette rapidité soit à l’origine du peu d’exécutions sommaires que le département compte. Il nous faut nuancer notre propos puisque cinq prêtres sont victimes d’exécutions sommaires.