b. Notre-Dame du Grand Retour

Dans son étude sur Notre-Dame de Boulogne4301, Louis Pérouas souligne que son parcours dans les diocèses est souvent « identifié à la période de la guerre »4302. Pourtant son histoire débute avant le conflit. En 1938, un congrès marial se tient à Boulogne, à l’occasion du tricentenaire de la consécration de la France à la Vierge Marie par Louis XIII. L’artiste boulonnais, Pierre Stenne, sculpte quatre Vierge différentes4303. L’une d’entre elles parcourt la France, mais son chemin est arrêté par la guerre. Le 15 août 1942, la statue est présente au pèlerinage du Puy-en-Velay, après avoir passé clandestinement la ligne de démarcation4304. C’est de la cité auvergnate qu’elle rejoint Lourdes où, le 23 mars 1943, les cardinaux et archevêques français consacrent les paroisses françaises au Cœur Immaculé de Marie la Mère de Dieu4305. Ils lancent ainsi ce qui va bientôt prendre le nom de Grand Retour de Notre-Dame de Boulogne. C’est de la cité pyrénéenne que la Vierge nautonière part rejoindre « son port d’attache »4306, en passant par tous les diocèses français. Le « Grand Retour » serait ainsi la traduction « en acte du désir » de Pie XII, qui demandait que chaque Français « conscients de ses responsabilités chrétiennes se consacre au Cœur Immaculé de Marie »4307. L’événement serait alors « un acte d’obéissance à la Mère de Dieu, au chef de l’Église et à l’épiscopat de France »4308.

Pendant la guerre, le terme même de Grand Retour interpelle. Que faut-il voir derrière cette expression ? Est-ce une dévotion mariale destinée aux retours des prisonniers et déportés ? Ou s’agit-il d’une optique missionnaire ? Dans le premier cas, le « retour » est à prendre dans le sens commun du terme (action de revenir), et donc l’invocation de la Vierge serait destinée à permettre aux absents de regagner la France. Alors que dans le second cas, le « retour » serait à prendre au sens du terme missionnaire, c’est-à-dire le nombre de fidèles qui reviendraient vers la foi. Dans le cas présent, le Grand Retour pourrait signifier qu’un nombre important de fidèles manifesteraient à nouveau leur présence au sein de l’Église. C’est dans ce sens que la venue de la Vierge nautonière est présentée aux diocésains. Elle est une sorte de mission diocésaine4309, « dans la mesure où chaque paroisse et tout le diocèse [prennent] conscience de la communauté de vie qui unit tous les chrétiens »4310. Le but du Grand Retour est « avant tout spirituel » puisqu’il s’agit « de ramener les âmes à Dieu »4311. Une brochure destinée à présenter le parcours de la statue et à le préparer, rappelle que c’est « un Grand Retour à la vie chrétienne, à la paix, à la vraie paix, au Christ, à Dieu »4312.

La venue de Notre-Dame dans les diocèses se poursuit avec une intensité du même acabit que pendant le conflit. Louis Pérouas explique ce phénomène par le fait que les Catholiques qui ne l’ont pas encore reçu veulent profiter de l’événement, mais également parce que les séquelles, et les conséquences du conflit, sont encore largement présentes. Après 1945, le Grand Retour reste encore favorisé par le drame de la guerre4313. Il souligne également que les pavoisements, qui se dressent sur le passage de la statue, et le soin apporté pour la réception de la statue, sont toujours aussi importants.

C’est le 15 août 1946 que Notre-Dame de Boulogne arrive dans le diocèse d’Annecy. Elle y reste jusqu’au 21 novembre4314. Le 17 janvier 1946, Mgr Cesbron est heureux d’annoncer à ses diocésains la venue de la Vierge dans son diocèse4315. Il souligne que « partout où elle est allée, elle a passé comme en un triomphe, accompagnée sur toutes les routes, de pèlerins en prières, suscitant un mouvement extraordinaire de foi et de piété, qui n’était pas fait seulement de chants et de cortèges, mais bien mieux, de prières, de sacrifices, de veillées saintes, de confessions et de communions en grand nombre, de jour et de nuit »4316. Il demande à ses diocésains de se tenir prêt « lorsque passera la grâce extraordinaire de cette mission qui marche »4317. L’évêque présente donc la venue de la Vierge, à la fois comme une mission4318 mais aussi comme un moment d’intense dévotion mariale qui s’inscrit plus largement dans une année largement placée sous la protection de la Vierge4319. Il demande aux fidèles de réciter « souvent avec piété […] la touchante supplication qui s’appelle “Litanies de la Sainte Vierge” »4320, ils seront ainsi tous unis autour de la mère de Dieu.

À partir de février 19464321, et afin de préparer au mieux les paroissiens, les communiqués se multiplient dans la Revue du Diocèse d’Annecy. Des consignes sont données pour accueillir avec ferveur et délicatesse la statue. Afin de faciliter l’organisation, des comités locaux (paroissiaux) sont constitués4322, et les représentants des mouvements d’action catholique sont fortement sollicités pour y participer. Tout au long des mois précédant l’arrivée de la statue, la Revue fait part des échos reçus des différents diocèses et demande à ses lecteurs de porter un intérêt tout particulier à la récitation des chapelets4323. Cet événement doit être l’affirmation et la démonstration de la foi des diocésains et ce malgré les épreuves de la guerre.

La venue de Notre-Dame est une période d’intense piété, pour le diocèse. Une nouvelle fois, il manifeste sa vitalité et sa ferveur. C’est également un temps fort pour tous les fidèles qui se mobilisent massivement pour magnifier les lieux de passage de la statue. Louis Pérouas évoque les « cortèges de chevaux enrubannés, les bicyclettes fleuries » ou encore les « enfants costumés »4324, le tout évoluant devant des demeures richement décorées, parfois aux couleurs mariales, au son des cloches et des fanfares. Le diocèse d’Annecy ne manque pas à la règle. Il accueille la Madone avec des routes richement décorées de guirlandes faites de verdure, et de fleurs, auxquels s’ajoutent des arcs de triomphe4325, alors que les églises sont richement ornées pour la circonstance, et que les fanfares jouent des airs pour l’accueillir.

Toutes les paroisses doivent célébrer un triduum en l’honneur de la Vierge. Ce dernier doit être considéré comme « la pièce maîtresse de toute l’organisation du Grand Retour », rien ne doit être omis « pour en assurer le succès »4326. Ce sont trois jours « pleins avec des exercices le matin et soir »4327, où les prédicateurs interviennent, comme pour une mission paroissiale. Un secrétariat du Grand Retour est crée à la Maison du Peuple4328, et c’est de là que partent les convocations destinées aux familles du diocèse. Ces invitations sont adressées afin que la plus grande partie des fidèles participe à l’événement. Le passage de la statue « est l’expression sensible, le symbole émouvant des grâces extraordinaires que Notre Seigneur répandra sur tout le diocèse »4329. Des confessionnaux portatifs4330 sont même utilisés tant les confessions sont nombreuses4331. Le nombre des communions ne semble pas avoir été exceptionnel. Les comptes-rendus qui d’ordinaire s’étonnent devant une forte présence à l’autel ne semblent pas le faire pour le Grand Retour ; ils évoquent plutôt les nombreuses communions4332. D’après les différents chiffres, présentés épisodiquement par la Revue du Diocèse d’Annecy, nous estimons au minimum le nombre de communions à plus de douze mille4333 ; ce qui est loin d’être négligeable. Les cérémonies réunissent des foules très importantes, tel est le cas dans la vallée de Thônes, où les églises – pourtant d’une grande capacité – ne peuvent accueillir tous les fidèles qui se massent pour venir saluer et remercier Notre-Dame4334.

C’est le 15 août 1946, à Ugine, que la statue de Notre-Dame4335 arrive dans le diocèse. Mgr Jauffrès, évêque de Tarentaise, la remet symboliquement à Mgr Cesbron. Ce dernier, accompagné des vicaires généraux Mogenet et Duval, ainsi que de Mgr Fuzier, célèbre une messe pontificale pour saluer l’arrivée de la Vierge. La cession de la statue entre le diocèse de Tarentaise et celui d’Annecy a lieu devant les phalanstères de la cité ouvrière4336. Sur le trajet qui l’amène d’Albertville, le cortège passe devant la terrasse d’un café, où le « silence règne »4337 à la vue de la statue. Jusqu’à une heure du matin, l’église d’Ugine ne désemplit pas de fidèles. L’autorisation est donnée aux paroisses qui reçoivent la statue pour la nuit de célébrer une messe de minuit4338. Celle-ci voit affluer des centaines de paroissiens qui communient en masse. Tel est le cas à Chêvenoz où quatre cents communions sont données lors de la messe de minuit qui est célébrée avec une garde d’honneur permanente composée principalement d’hommes4339.

À l’arrivée dans les différentes paroisses, le cortège est souvent accueilli par les maires, accompagnés de leurs conseils municipaux. Tel est le cas à Saint-Nicolas-la-Chapelle, où la Vierge fait sa première apparition après Ugine4340. À Reyvroz, le maire, en personne, prend le Christ du Grand Retour4341, alors qu’à Veyrier-du-Lac, le premier magistrat est accompagné du capitaine des pompiers, et de la clique ainsi que des généraux Bocquet, Dosse et Doyen4342. Des dizaines de sapins jalonnent les routes, alors que les rues des bourgs sont richement décorées4343. Des enfants en costumes « du pays », des petits croisés, des jacistes, des noëlistes, et des jeunes des groupes d’action catholique, accueillent le cortège4344. Des arcs de triomphe enjambent la route de Notre-Dame. La cité cheddoise en dresse pas moins de sept4345, alors que Faverges en offre un magnifique « surmonté d’un globe où est plantée une croix pour souligner l’idée missionnaire »4346. Châtel, par son arc de triomphe, fait de « deux grandes luges ornés d’outils agricoles », offre symboliquement son travail à Notre-Dame4347. À Cruseilles, ce sont deux barques, pleines d’enfants aux bras chargés de fleurs, qui sont reliées entre elles par l’inscription Ave maris stella, qui accueillent la blanche statue4348. Les jeunes filles, comme les jeunes gens, installent un « rite quotidien » lorsqu’ils se « déchaussent au passage de la Vierge et de son escorte »4349. Cette dernière se compose de huit jeunes gens ou jeunes hommes4350 qui tirent la statue posée dans la barque4351. Cette dernière ne doit d’ailleurs pas être trop décorée afin que les pèlerins puissent l’approcher, et y déposer les feuillets de consécration4352. Un homme précède le cortège en portant une croix, alors que deux triplettes de jeunes filles ouvrent la marche avec les fanions de Jeanne d’Arc et de sainte Thérèse de Lisieux4353. La statue ne peut effectuer des parcours de plus de quinze kilomètres par jour. En moyenne, elle avance à une vitesse moyenne de trois kilomètres à l’heure. Le char est souvent tiré par des prisonniers ou des déportés4354, comme à Cruseilles où ce sont des équipes de huit prisonniers « dans un geste qui les honore qui chargent sur leurs épaules la blanche nacelle »4355. Ce privilège n’est-il pas l’expression de la reconnaissance des fidèles pour ceux qui ont souffert dans les camps ? Des tableaux vivants honorent le périple de Notre-Dame, tel est le cas à Morzine, où sont représentées, à l’arrivée de la statue, « l’Annonciation et l’apparition de Lourdes » et au départ « l’apparition de la Salette, la Pietà et la Nativité »4356.

Nous ne connaissons pas le nombre de « retours » qui ont suivi cette grande manifestation de la dévotion mariale. La forte mobilisation semble marquer les contemporains et certains parlent même d’un « revirement des âmes »4357. Louis Pérouas dresse le même constat dans son enquête sur le Grand Retour en France. Les croyants se mobilisent massivement et les non-croyants respectent la cérémonie4358. Toute la communauté chrétienne participe à l’événement. Pourquoi une telle importance ? Le phénomène n’est pas propre à Annecy, puisqu’il est rencontré dans le plupart des diocèses, à l’exception peut-être de ceux où il y a une forte présence protestante. Les uns voient dans cette venue un moyen de remercier la Vierge Marie pour sa protection, alors que pour d’autres elle est l’expression d’une dévotion mariale plus classique. Sans doute les participants veulent remercier Notre-Dame pour la Libération. Mais est-ce que tous participent activement à la cérémonie, ou certains y figurent de façon passive faisant ainsi comme tout le monde ? À la lecture des comptes-rendus, nous avons été frappé par la constance dans les récits. En effet, malgré les différences de pratique religieuse, il ressort –  des comptes-rendus publiés dans la Revue du Diocèse d’Annecy – un sentiment unanime de ferveur religieuse. C’est un peu comme si les différences étaient oubliées le temps du passage de Notre-Dame. N’est-elle pas le témoin d’une relative réconciliation des Français ? L’un des rapporteurs souligne que « jamais dans le diocèse, on n’a autant prié la Sainte Vierge que depuis deux ans »4359. La cérémonie du 11 octobre 1946 à La Bénite-Fontaine semble véritablement marquer les dix mille pèlerins présents4360. La Revue du Diocèse d’Annecy estime d’ailleurs qu’il s’agit là d’une « journée historique qui mérite de prendre place dans les annales »4361 du diocèse. À l’occasion du passage de Notre-Dame, Mgr Cesbron, assisté de ses vicaires généraux, préside une cérémonie, où près de trois mille s’approchent de la table de la communion4362. Le RP Devineau, directeur national du Grand Retour, participe à cette étape du périple de Notre-Dame. La « ferveur [est] extraordinaire » et c’est « toute une foule à genoux, les bras en croix » qui prie autour « de son évêque et d’un clergé nombreux »4363. Le sanctuaire marial de La Bénite-Fontaine est une nouvelle fois le théâtre de la forte dévotion mariale du diocèse d’Annecy.

En 1939, la guerre est perçue comme un moyen de sauver la civilisation chrétienne des périls païens. Ce conflit, dont on pensait l’issue victorieuse, se transforme en défaite lourde de conséquences. Une explication religieuse est donnée à celle qui a entraîné plus d’un million cinq cent mille prisonniers en Allemagne, et des milliers d’individus sur les routes de l’Exode. Le rachat de la France se fera dans la douleur qu’est l’occupation. En juillet 1940, une lumière semble venir éclairer le ciel noircit par tous ces malheurs et ces morts, le maréchal Pétain prend la tête de l’État Français. Les Savoyards semblent satisfaits de cette arrivée que d’aucun juge « providentielle », alors que d’autres y voient une revanche sur les mesures du début du siècle. Avec le temps, cet enthousiasme se modifie, la désobéissance incite de plus en plus de personnes à s’opposer à Vichy, d’autant plus que les menaces racistes se multiplient. 1942 est l’année charnière, et il semble également que 1943, soit celle de la désobéissance massive de la jeunesse piquée au vif par la question du STO. Pour une partie des catholiques, c’est l’heure de choix difficiles, notamment entre la Résistance et la Milice. Pour le diocèse, 1944 est la dernière année de la guerre. Il connaît alors une lutte fratricide, où les amis d’hier sont les ennemis d’aujourd’hui, alors que les communistes, autrefois jugés comme dangereux, deviennent les compagnons d’armes d’un certain nombre de catholiques. La guerre permet un brassage de population, et de ce fait, un certain nombre de clichés tombent d’eux-mêmes. Nombreux sont les diocésains à perdre la vie au cours de la guerre, mais le diocèse voit également un certain nombre de ses prêtres tombés sous les balles allemandes ou de la Résistance4364. Une fois l’heure de la Libération sonnée, tout est à reconstruire, le matériel et le spirituel. Les dévotions mariales semblent connaître un succès d’importance, qu’il s’agisse de la reconnaissance des enfants à leur Mère du Ciel, ou leurs prières pour ramener les brebis égarées dans le droit chemin. Au nom de la solidarité, née pendant la Résistance, les conflits semblent s’apaiser un temps, mais rapidement l’installation du monde dans un système bipolaire avec la Guerre froide fait renaître les rancoeurs. Quoiqu’il en soit, la guerre a été un tremplin pour de nombreux jeunes qui participent activement à la reconstruction, et les anciens résistants de renom ont droit au chapitre. Ce phénomène est aussi visible au sein de l’épiscopat, où les Théas, Saliège et Gerlier prennent de l’importance. Mgr Cesbron, dont l’épiscopat s’est ouvert sur des heures tragiques, reste fidèle à sa prudence, et il invite ses diocésains à la reconstruction qui passe par l’école libre, par la charité et le travail. La pratique religieuse et le recrutement du clergé ne sont plus si automatiques qu’avant 1939. Ce sont autant de questions qui se posent au diocèse d’Annecy.

Notes
4301.

l. pérouas, « Le Grand Retour de Notre-Dame de Boulogne à travers la France (1943-1948). Essai d’interprétation », Archives des sciences sociales des religions, 1983, vol. 56, n° 1 p. 37-57.

4302.

Ibid., p. 45.

4303.

Le Courrier Savoyard, 9 mars 1946. En 1938, ces quatre « répliques » de la statue de Notre-Dame de Boulogne (détruite en 1793) se mettent en route vers Boulogne. Chacune porte un « flambeau contenant une parcelle du cierge des Ardents (cierges miraculeux conservés à Arras depuis le XIIe siècle) ». Cette marche prend le nom de « Voie Ardente ». Cette dernière fut si « riche de résultats spirituels que les organisateurs résolurent d’en faire profiter d’autres régions de la France ».

4304.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 37, 12 septembre 1946, p. 529.

4305.

Ibid.

4306.

l. pérouas, « Le Grand Retour de Notre-Dame de Boulogne … », Archives des sciences sociales des religions…, op. cit., p. 48.

4307.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 37, 12 septembre 1946, p. 529.

4308.

Ibid.

4309.

Les missions, qui se tiennent d’ordinaire environ tous les sept ans, n’ont pas eu la même fréquence pendant la guerre.

4310.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 27, 4 juillet 1946, p. 378.

4311.

Ibid.

4312.

La Vierge du Grand Retour au diocèse d’Annecy, 1946, 4 p.

4313.

l. pérouas, « Le Grand Retour de Notre-Dame de Boulogne … », Archives des sciences sociales des religions…, op. cit., p. 45.

4314.

Elle passe ensuite au diocèse de Belley. C’est à Vulbens qu’à lieu la cérémonie du passage de la statue entre les deux diocèses. Voir la carte de son trajet en annexe n° 109.

4315.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 3, 17 janvier 1946, p. 26-28.

4316.

Ibid., p. 26.

4317.

Ibid.

4318.

Dans le diocèse de Chambéry, La Quinzaine religieuse de la Savoie du 1er juillet 1946 parle de « mission populaire prêchée par la Vierge ».

4319.

 Le diocèse est particulièrement dévoué à Marie en 1946 puisqu’en mai c’est le pèlerinage diocésain de Lourdes, puis le 8 septembre, des fidèles se rendent aux pieds de Notre-Dame de la Salette qui fête le centenaire des apparitions.

4320.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 3, 17 janvier 1946, p. 26.

4321.

Ibid., n° 7, 14 février 1946, p. 85.

4322.

Ibid., n° 27, 4 juillet 1946, p. 378.

4323.

 Revue du Diocèse d’Annecy,n° 25, 20 juin 1946, p. 349. À Publier, l’immense chapelet est suivi par huit cents communions. Revue du Diocèse d’Annecy, n° 39, 26 septembre 1946, p. 562.

4324.

 l. pérouas, « Le Grand Retour de Notre-Dame de Boulogne … », Archives des sciences sociales des religions…, op. cit., p. 45.

4325.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 32, 3 août 1946, p. 426.

4326.

Ibid., n° 22, 30 mai 1946, p. 304.

4327.

Ibid., n° 27, 4 juillet 1946, p. 379.

4328.

Ibid.

4329.

Ibid., n° 22, 30 mai 1946, p. 304.

4330.

Entretien avec l’abbé Bourgeaux, 16 novembre 2006.

4331.

 La Revue du Diocèse d’Annecy du 7 juillet 1946 rappelle qu’au « Grand Retour les confessions sont nombreuses ».

4332.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 41, 10 octobre 1946, p. 595.

4333.

 D’après les relevés effectués dans les numéros de la Revue du Diocèse d’Annecy relatant les cérémonies. Août-décembre 1946. Nous avons estimé au minimum car plusieurs comptes-rendus ne donnent aucun chiffres pour certaines paroisses, mais ces chiffres ne sont-ils pas à prendre également avec prudence. Sont-ils fiables ? Ou ont-ils été exagérés comme le nombre de consécrations au niveau national ?

4334.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 41, 10 octobre 1946, p.595. Ce cas se présente également dans le Chablais, où l’église du Lyaud « est pleine à ne pas pouvoir contenir les fidèles », Revue du Diocèse d’Annecy, n° 39, 26 septembre 1946, p. 562.

4335.

La statue pèse 160 kilogrammes et mesure 2 mètres de long, 1,30 mètre de large et 1,50 mètre de haut.

4336.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 34, 22 août 1946, p. 466.

4337.

Ibid., p. 472. Louis Pérouas souligne que sur le passage du cortège marial, tous même les non-croyants montrent un certain respect. l. pérouas, « Le Grand Retour de Notre-Dame de Boulogne … », Archives des sciences sociales des religions…, op. cit., p. 39.

4338.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 27, 4 juillet 1946, p. 380.

4339.

Ibid., n°38, 19 septembre 1946, p. 546.

4340.

 La Revue du Diocèse d’Annecy mentionne dans chaque compte-rendu que la statue et son cortège ont été accueillis par « des réceptions officielles des municipalités ».

4341.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 39, 26 septembre 1946, p. 562.

4342.

Ibid., n° 43, 24 octobre 1946, p. 624.

4343.

Ibid., n° 35, 29 août 1946, p. 499.

4344.

Ibid.

4345.

Ibid., n° 36, 5 septembre 1946, p. 510-511.

4346.

Ibid., n° 41, 10 octobre 1946, p. 595. C’est l’occasion pour la Revue de souligner que la ville ouvrière tait ses différences d’opinions politiques et religieuses.

4347.

Ibid., n° 38, 19 septembre 1946, p. 547.

4348.

Ibid., n° 43, 24 octobre 1946, p. 630.

4349.

Ibid., n° 39, 26 septembre 1946, p. 560.

4350.

Ibid., n° 27, 4 juillet 1946, p. 380.

4351.

L’ensemble pèse près de six cents kilogrammes.

4352.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 27, 4 juillet 1946, p. 380.

4353.

Ibid.

4354.

 l. pérouas, « Le Grand Retour de Notre-Dame de Boulogne … », Archives des sciences sociales des religions…, op. cit., p. 45.

4355.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 43, 24 octobre 1946, p. 630.

4356.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 38, 19 septembre 1946, p. 546.

4357.

Ibid., n° 39, 26 septembre 1946, p. 562.

4358.

 l. pérouas, « Le Grand Retour de Notre-Dame de Boulogne … », Archives des sciences sociales des religions…, op. cit., p. 39.

4359.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 38, 19 septembre 1946, p. 546.

4360.

Ibid., n° 43, 24 octobre 1946, p. 630.

4361.

Ibid.

4362.

Ibid., p. 631.

4363.

Ibid.,n° 44, 31 octobre 1946, p. 639.

4364.

Il est d’ailleurs intéressant de souligner que la plaque apposée au centre diocésain de la Puya et honorant les morts des deux guerres, place côte à côte les prêtres morts héroïquement au front ou fusillés par les troupes d’occupation, et les prêtres victimes des balles d’une épuration. Voir annexe n° 107.