a. Quelle place pour l’école libre ?

Comme nous l’avons vu précédemment, le diocèse – malgré une fidélité relativement bonne à la pratique religieuse – ne bénéficie que peu de l’enseignement libre, même si les écoles privées ont progressé depuis le début du siècle. Sous l’épiscopat de Mgr de La Villerabel, sans doute sous l’impulsion de l’action menée conjointement par l’UDH et la LFACF, le nombre d’enfants scolarisés dans le privé augmente de 68 % entre juin 1928 et juin 19364472. Entre 1936 et 1946, le nombre des écoles privées augmente de 121,87 %. En 1936, elles sont trente-deux ; sept ans plus tard, elles sont soixante-trois et en 1946, elles sont soixante et onze4473. Cela signifie donc qu’en dix années, on passe de 10,6 % de paroisses concernées par l’école libre à 23,6 %. Ces chiffres montrent cependant que l’école républicaine et laïque est très largement présente sur le territoire. Entre 1936 et 1943, le nombre d’élèves scolarisés dans le privé augmente de 20 %4474. Il semble véritablement que cette hausse soit principalement due à l’impulsion donnée par Mgr Cesbron, même si les mesures du régime de Vichy permettent également cette augmentation. Des subventions départementales sont alors attribuées4475 aux établissements primaires privés, ce qui n’est, sans doute, pas sans encourager les initiatives dans ce sens4476. Dans 60 % des cas d’écoles privées, la paroisse bénéficiait d’une école de filles et d’une de garçons4477. Dans la plupart des cas, l’administrateur de l’établissement est le desservant de la paroisse, à l’exception d’Annecy, où deux écoles sont sous l’autorité de Riguet, président de l’association des familles4478.

Même après 1945, il semble que les écoles privées continuent à fonctionner et à être encouragées par l’autorité diocésaine. Tel est le cas à Saint-Gervais-les-Bains en 1948, où le curé « sans se laisser décourager par les difficultés du moment, entreprend la création d’une école libre »4479. Il est béni et félicité par l’évêque qui ne manque pas de rappeler que les dons seraient les bienvenus pour aider cette heureuse initiative. Cette action n’est pas isolée puisque le 10 octobre 1948, Mgr Cesbron inaugure une nouvelle école libre à Boëge4480. Sa création date de 1946 ; cent cinq élèves, se répartissant en quatre classes, y sont scolarisés. Le compte-rendu fait par la Revue du Diocèse d’Annecy souligne qu’au « milieu des angoisses de l’heure, quel puissant réconfort de sentir chez nous tant de foi »4481. Comme nous l’avons rappelé à plusieurs reprises, les catholiques savoyards, pour un certain nombre, mettent une distance entre la politique et leur conviction religieuse. Cette distinction entre politique et religion s’applique également à la question de l’école. En effet, en 1958, seul un tiers des séminaristes viennent d’établissements privés, ce qui sous-entend donc que les autres ont fréquenté les écoles républicaines4482. Cela provient également du faible nombre d’écoles libres dans le diocèse.

Dès la première rentrée d’après-guerre, Mgr Cesbron invite ses diocésains à réfléchir sur l’école et le catéchisme4483 en insistant sur la nécessité de donner une bonne instruction à tous les enfants. Il rappelle aux chefs de famille que, pour leur « honneur et pour le bien de [leurs] enfants »4484, il est nécessaire de les envoyer, de préférence, à l’école chrétienne. Si cela n’est pas possible, il demande aux parents de faire l’effort d’envoyer leurs enfants au cours de catéchisme, ce qui « n’a jamais fait de mal à personne »4485. Dès 1946, il constitue une direction diocésaine de l’enseignement religieuse, dont le directeur est le chanoine Chauplannaz, supérieur du grand séminaire4486. En 1949, Mgr Cesbron fait appel au chanoine Boyer, directeur du Centre national catéchistique, pour donner une session de formation catéchistique aux prêtres intéressés4487. Cette même année, l’évêque donne un plan de sermon pour la journée des écoles qui se tient annuellement le dernier dimanche de juillet. Il y rappelle que la question scolaire est d’ordinaire complexe, mais qu’elle l’est encore plus à cause d’une politique partisane qui s’en est emparée4488. Parmi les idées proposées pour ce sermon, il en est une qui s’intéresse à la question financière. Contrairement à l’école républicaine, qui est gratuite, l’école libre est payante. À l’évidence, la question pécuniaire peut être un motif de rejet pour plus d’une famille peu fortunée. L’évêque rappelle alors que, s’il est vrai que les écoles libres connaissent des difficultés financières, ce n’est pas en totalité de la faute de ces établissements, mais plus à un sectarisme qui a « gardé dans ce domaine toute sa virulence »4489.

En juin 1949, quatre cardinaux4490 signent une lettre à propos de l’école chrétienne4491 ; au nom de l’épiscopat, ils expriment « la gratitude des familles aux maîtres de notre enseignement chrétien »4492, puisque leur « héroïque désintéressement a permis une fois de plus aux écoles catholiques de ne pas fermer leurs portes en dépit d’une situation financière chaque jour plus angoissante »4493. Frédéric Le Moigne rappelle que « cette génération épiscopale de l’action catholique spécialisée donn[e] pour la première fois priorité à la défense de l’enseignement privé ». Il ajoute que ce « changement pastoral était pour les évêques la conséquence de soucis financiers et organisationnels accrus »4494. En 1949, le coût de l’enseignement privé – au niveau national – est estimé à soixante millions de francs4495. C’est pour cette raison qu’il est à souhaiter que les parents désireux de donner une éducation chrétienne à leurs enfants soutiennent les associations de défense pour l’enseignement libre en y adhérant.

Comme au temps de la location des presbytères, il existe des communes qui refusent d’appliquer la loi, et qui continuent à accorder des subventions aux écoles libres. Tel est le cas de La Clusaz, paroisse de la vallée de Thônes, où le conseil municipal décide de voter un crédit global de cent cinquante et un mille francs « pour la participation financière aux dépenses de fournitures scolaires et de chauffage des écoles libres primaires »4496. C’est par une lettre du 6 avril 1948, que le préfet informe le maire que, « conformément aux instructions [du] ministre de l’Intérieur en date du 25 février 1948 », il prononce par arrêté « la nullité de plein droit de cette subvention », puisque « les participations ou subventions d’une collectivité publique aux écoles privées [sont] interdites en exécution de la loi du 30 octobre 1886, article 2 »4497. Cette décision n’empêche pas la municipalité de voter, le 28 janvier 1949, une subvention de cent cinquante mille francs pour l’Association familiale rurale (AFR), qui correspond au rassemblement des parents d’élèves. La préfecture a sans doute, une nouvelle fois, annulé la décision puisqu’un député s’adressant au préfet lui écrit qu’il ne comprend pas comment « la Préfecture de la Haute-Savoie a pris une délibération aussi contraire et à la loi et à l’esprit de[s] populations »4498.

Afin de défendre les intérêts de l’école privée, une Association des parents d’élèves de l’Enseignement Libre (APEL)4499 est créée, et le 24 février 1946, elle devient « personne morale ». À Annecy, cette association naît de la rencontre d’une quinzaine de pères de familles, qui constituent le comité départemental de l’APEL, et qui le rattache à l’organisation nationale. Le premier président est l’annécien Louis Corajoud. C’est sous sa présidence que se tient en janvier 1947, la réunion des APEL à La Roche-sur-Foron4500. À cette occasion, la centaine de pères présents réfléchit sur les moyens d’assurer une éducation chrétienne aux enfants. La Revue du Diocèse d’Annecy rappelle que les familles chrétiennes « s’organisent pour sauvegarder leur patrimoine spirituel »4501. En octobre 1948, près de cinq mille familles sont inscrites à l’APEL4502. Pour aider les élèves fraîchement sortis de l’école, des amicales d’anciens élèves du secondaire libre se constituent4503, comme celle des anciens de Saint-Michel, présidée par Georges Grandchamp.

En 1948, ce sont près de trente-cinq mille enfants qui ont été instruits par l’école libre4504. En janvier 1949, par un nouveau communiqué sur les écoles chrétiennes, Mgr Cesbron attire l’attention de ses diocésains sur le fait qu’ils doivent venir en aide à l’école puisqu’elle ne reçoit rien de la République française4505. Un article, paru dans la Revue du Diocèse d’Annecy, fait état de trente-six mille maîtres et maîtresses qui instruisent, en France, un million cent mille élèves. Ces derniers étant répartis dans près de onze mille écoles libres4506. L’évêque ne cesse d’appeler ses diocésains à participer financièrement à cette œuvre, car elle est « l’une des principales gardiennes de la foi » 4507 , mais aussi « l’une des principales gardiennes de la civilisation » 4508 .

Au début janvier 1949, ce sont près de dix mille enfants qui sont scolarisés dans le privé (primaire et secondaire) ; ils sont encadrés par près de cinq cents maîtres4509. Il existe des communes où seules les écoles libres (garçons et filles) dispensent l’instruction aux enfants ; tel est le cas à La Clusaz, où l’abbé Premat œuvre jusqu’à sa mort pour les écoles libres. Il lance le projet d’une nouvelle école, invitant les parents d’élèves à donner des journées de travail pour la construction de la « cité Notre-Dame »4510. Toujours dans cette paroisse, il existe une école laïque, mais il arrive parfois que les inscriptions y soient nulles, tous les enfants allant à l’école libre. Les différents hameaux de la paroisse sont éloignés de plusieurs kilomètres de l’école. En 1909, une cantine avait été fondée pour recevoir les enfants de l’école laïque ; les écoles libres n’étant pas encore créées dans la paroisse. Depuis sa création, le conseil municipal attribuait une subvention pour la cantine. Or, en 1949, aucun élève de l’école publique n’y mange4511. C’est sous ce prétexte que la préfecture décide d’annuler la subvention votée par le conseil municipal pour la cantine, puisqu’elle estime « que la cantine scolaire est pratiquement une annexe de l’école libre, alors que les statuts et les faits prouvent que tout élève des écoles de la commune peut en profiter »4512. Dans sa protestation, Menthon rappelle qu’il lui « est impossible d’admettre une politique semblable sous un gouvernement qui compte dans son sein des ministres appartenant à [son] groupe parlementaire »4513. Il s’interroge sur les raisons de cette opposition préfectorale en émettant deux hypothèses : « Ou bien des faits de ce genre ne sont imputables qu’à une mauvaise interprétation de[s] instructions [ministérielles] aux préfets, ou bien ils sont dus à des instructions que [le ministre] leur [a] expressément ou implicitement données. Dans un cas comme dans l’autre, […] des faits de ce genre ne doivent pas pouvoir se renouveler »4514.

Dans une lettre qu’il adresse, le 10 octobre 1950, au ministre de l’Intérieur, le préfet rappelle que, dans la réunion du 11 mai 1949, le conseil général a accordé une subvention de quatre cent mille francs pour les établissements libres. Cette initiative a sans doute été encouragée par Louis Martel, président du conseil général4515. Les parents d’élèves demandent des subventions au conseil académique, mais dans sa décision du 2 mars 1950, il les jugent irrecevables car elles n’émanent pas des établissements4516. Le document rappelle que les directeurs des établissements n’ont pas souscrit un engagement conforme aux termes de la formule contenue dans la circulaire ministérielle du 11 janvier 1950. C’est au cours de cette année 1950 que l’évêque de Luçon invite ses diocésains, et plus largement tous les catholiques, à faire une « grève de l’impôt »4517. Mgr Cesbron « adresse [son] “bravo” ! » à Mgr Cazaux, dans une lettre où il le « félicite de tout cœur » car « Quel bien vous nous faites donc ! et quel exemple vous donnez. Oui Bravo ! »4518. En revanche ni la Revue du Diocèse d’Annecy, ni Le Courrier Savoyard ne font mention de cette initiative. Ce mouvement n’a pas rencontré au niveau national le même écho qu’au niveau local, notamment à cause de « l’extrême difficulté pratique d’adopter […] la même attitude »4519 dans nombre de diocèses. Cet empêchement revient en partie au fait qu’il n’y a pas de mouvement relais, comme cela avait été le cas avec la FNC, en 1925. En 1950, la FNAC (ex FNC) n’est plus aussi vive qu’à ses débuts et les APEL4520 n’ont pas encore suffisamment de puissance et de maturité pour jouer un rôle. Pie XII, qui n’a pas apprécié l’initiative, est qualifié, par Frédéric Le Moigne, « de Clemenceau briseur de la grève de l’impôt des vignerons du Languedoc-Roussillon de 1907 »4521.

Réuni les 3 et 4 avril 1951, l’épiscopat publie une déclaration relative à l’enseignement libre4522. Mgr Cesbron demande à ses prêtres de la lire en chaire et de la conserver dans les séminaires et maisons d’éducation4523. C’est dans ce contexte que sont votées les lois Marie4524 et Barangé.

Notes
4472.

Rapport de l’inspecteur d’académie sur la situation de l’enseignement primaire public et privé dans le département de la Haute-Savoie. En 1928, il y a 2 902 élèves (1 229 garçons et 1 673 filles), alors qu’en 1936, ils sont 4 889 (1 780 garçons et 3 109 filles).

4473.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 28, 11 juillet 1946, p. 396.

4474.

ADHS, 24 W 71 et Rapport de l’inspecteur d’académie sur la situation de l’enseignement primaire public et privé dans le département de la Haute-Savoie. En 1936, ce sont 4 889 élèves qui sont scolarisés et en 1943, ils sont 5 911. Il est cependant nécessaire de souligner que certains prêtres n’ont pas renseigné le nombre d’élèves en 1943 (deux cas). Entre la rentrée de 1941 et celle de 1943, le nombre d’élèves (garçons et filles) scolarisés s’accroît de 14 %. N’oublions pas que ces chiffres prennent en compte les enfants réfugiés qui ont trouvé asile dans le diocèse.

4475.

Loi du 2 novembre 1941.

4476.

ADHS, 24 W 71.

4477.

Pour la répartition des établissements primaires libres entre 1941 et 1944, voir annexe n° 70. La carte montre clairement que quelques cantons seulement ne bénéficient pas d’écoles libres, alors que plusieurs paroisses qui en possédait une en 1909 n’en possède plus (Saint-Gingolph, Le Biot, Bonne-sur-Menoge, Les Gets, Seyssel ou encore Bonneville). Un cinquième des paroisses offrant une école libre en 1909 n’en possèdent plus entre 1941 et 1944.

4478.

ADHS, 24 W 71.

4479.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 4, 22 janvier 1948, p. 50.

4480.

Ibid., n° 27, 21 octobre 1948, p. 484.

4481.

Ibid.

4482.

La Page de Saint-André, janvier-mars 1958, p. 5.

4483.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 38, 20 septembre 1945, p. 353.

4484.

Ibid.

4485.

Ibid., p. 354.

4486.

Ibid., n° 52, 26 décembre 1946, p. 772-773.

4487.

Ibid., n° 24, 16 juin 1949, p. 369.

4488.

Ibid., n° 30, 28 juillet-4 août 1949, p. 465.

4489.

Ibid.

4490.

Il s’agit des cardinaux Liénart, Gerlier, Roques et Saliège.

4491.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 29, 21 juillet 1949, p. 450-451.

4492.

Ibid.

4493.

Ibid.

4494.

f. le moigne, Les évêques de Verdun à Vatican II…, op. cit., p. 241.

4495.

Ce qui équivaut à environ 1 643 400 euros (2006).

4496.

ADHS, SC 15 636. Lettre du préfet au maire, 6 avril 1948.

4497.

Ibid.

4498.

Ibid. Lettre datée du 16 février 1949 adressée au ministre de la justice par François de Menthon.

4499.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 10, 7 mars 1946, p. 130.

4500.

Ibid.,n° 6, 6 février 1947, p. 84.

4501.

Ibid.

4502.

Ibid., n° 28, 28 octobre 1948, p. 503.

4503.

Ces amicales ne sont pas un fait nouveau puisqu’il existait une association des anciens élèves du collège d’Évian, mais il semble qu’elles prennent une importance plus grande aux lendemains de la guerre.

4504.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 28, 28 octobre 1948, p. 503.

4505.

Ibid., n° 3, 20 janvier 1949, p. 28-29.

4506.

Si nous considérons le chiffre de 71 écoles libres pour le diocèse, il résulte que la part diocésaine dans le nombre total (national) des écoles libres est de 0,64 %.

4507.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 3, 20 janvier 1949, p. 28.

4508.

Ibid.

4509.

Ibid., n° 1, 6 janvier 1949, p. 8. Soit environ un maître pour 20 élèves.

4510.

En 2008, elle est encore la seule école primaire de La Clusaz.

4511.

Elle sert aussi aux enfants de l’enseignement privé, qui sont nombreux à y déjeuner notamment à cause de l’éloignement des différents hameaux.

4512.

ADHS, SC 15 636. Lettre datée du 16 février 1949 adressée au ministre de l’Intérieur par le député haut-savoyard, ancien ministre de la Justice, François de Menthon.

4513.

Ibid.

4514.

Ibid.

4515.

Parmi les autres conseillers généraux se trouve Charles Bosson.

4516.

ADHS, SC 15 636.

4517.

Voir f. le moigne, Les évêques français de Verdun à Vatican II…, op. cit., p. 259-273. Déjà à la fin des années Quarante, les « procès des Kermesses » avaient montré une volonté de résistance de la part des évêques de l’Ouest. La Revue du Diocèse d’Annecy, n° 30, du 24 juillet 1947 relate le procès de la Roche-sur-Yon (1er juillet), premier d’une longue série. Le Courrier Savoyard du 26 juillet relate également l’événement. Les autres procès ne sont pas mentionnés dans le bulletin diocésain.

4518.

Lettre du 30 avril 1950 conservée aux archives de la direction de l’enseignement catholique de Vendée 22 S-2, citée par f. le moigne, Les évêques français de Verdun à Vatican II…, op. cit., p. 263.

4519.

f. le moigne, Les évêques français de Verdun à Vatican II…, op. cit., p. 264. Il cite les propos du cardinal Gerlier.

4520.

Frédéric Le Moigne rappelle à ce propos que « l’Association des Parents d’élèves de l’enseignement libre … est née à la fin des années 1920 dans le Sud-Est. La fondation de l’Union nationale des APEL dès 1932 ne doit pas tromper sur un développement qui fut relativement timide et surtout circonscrit à certaines régions ». f. le moigne, « 1945-1950 : les manifestations du militantisme scolaire… » in b. waché, dir., Militants catholiques…, op. cit., p. 201.

4521.

f. le moigne, Les évêques français de Verdun à Vatican II…, op. cit., p. 265.

4522.

Revue du Diocèse d’Annecy, n° 16, 12 avril 1951, p. 244-248.

4523.

Ibid., p. 244.

4524.

Journal Officiel de la République Française, 23 septembre 1951, p. 9786. Loi n° 51-1115 du 21 septembre 1951. Il est rappelé dans l’article Premier que « les crédits … bénéficieront aux élèves les plus méritants qui pourront être inscrits ; suivant la volonté des parents, dans un établissement d’enseignement public ou d’enseignement privé ».