e. La mission régionale réussite ou échec ?

Si les retours ne sont pas le but principal des missions régionales, il n’en reste pas moins que les missionnaires, comme les prêtres, essayent de quantifier la présence des fidèles. Plusieurs comptes-rendus de missions tentent de mesurer cette présence aux offices liés à la mission5026. La présence des fidèles est moins importante que lors des messes dominicales. Si cet aspect peut paraître surprenant, il faut tenir compte de la fréquence des offices de la mission qui sont plus nombreux que ceux du dimanche. D’ailleurs, les familles, qui d’ordinaire se rendent ensemble à la messe dominicale semblent se relayer pour assister aux offices de la mission. C’est du moins le constat qui est dressé par le directeur de la mission de Faverges, en 1958, puisqu’il déclare que « les membres d’une même famille peuvent assister à la messe à tour de rôle »5027. Les messalisants habituels sont les premiers à être touchés par les exercices de la mission, en revanche les pascalisants seuls5028 ne semblent pas se presser pour suivre les messes de la mission, la même attitude est adoptée par les non pratiquants. Sans surprise majeure, les régions qui présentaient une forte pratique selon l’enquête Boulard, sont celles qui présentent les plus forts taux d’assistance aux messes de la mission.

Dans la vallée d’Aulps, les comptes-rendus soulignent que « les auditoires furent partout honnêtes, rarement magnifiques, sauf en quelques circonstances exceptionnelles », à l’exception du Biot, « les indifférents et les hostiles ont peu participé »5029. Sur une population adulte d’environ quatre mille personnes, mille trois cent cinquante semblent avoir « assez régulièrement les exercices de la mission » et suivant les jours, ce sont entre six cents et six cent vingt personnes qui communient5030. Les rapports montrent que si la messe du soir suivait l’assemblée de mission, « l’assistance était triple par rapport aux messes du matin »5031.

Comme pour l’enquête de sociologie, les habitants des campagnes semblent avoir une pratique plus importante que ceux des villes. Tel semble être le constat dressé par les rapporteurs de la vallée de l’Arve qui soulignent que les habitants de Cluses paraissent avoir moins fréquenté les offices que ceux des campagnes environnantes5032. La situation est plus délicate à décrire en ce qui concerne la présence aux réunions de quartiers ou à celles qui sont spécialisées, notamment à cause des lacunes des archives diocésaines ou du manque de précision de certains rapports.

Les rapporteurs de la mission de la vallée de l’Arve soulignent que les conférences générales attirent « la foule » et la plupart des habitants des hameaux, même ceux « supposés déchristianisés se sont ouverts »5033. Les réunions spécialisées par milieux ne rencontrent pas le même succès puisqu’il ressort que des différences notables apparaissent entre les différentes catégories socio-professionnelles. Dans la vallée de l’Arve, les réunions destinées aux décolleteurs se révèlent être un échec, alors que celles groupant les ingénieurs, les patrons ou encore les hôteliers rencontrent le succès5034. Les hommes et les femmes, suivant les catégories socio-professionnelles, sont touchées de manière différente par la mission. En effet, lors de celle de Cruseilles, Sillingy, Thorens, les femmes sont beaucoup plus assidues que les hommes aux offices de la mission5035, alors que dans la plupart des cas, les jeunes semblent être ceux qui sont atteints avec le plus de difficulté. Tel est le constat dressé par le père d’Haëne pour la mission de la vallée d’Aulps. À cette occasion, il rappelle que les jeunes sont « difficiles à atteindre »5036 ; une situation semblable de se retrouve dans la vallée de l’Arve où les réunions destinées aux jeunes ont « attiré peu de monde »5037.

Les comptes-rendus montrent que les populations acceptent plutôt bien les visites des missionnaires, notamment parmi les personnes qui ont pris une part active aux différents exercices et offices de la mission. Cet aspect ne semble pas véritablement convenir aux différents intervenants qui auraient préféré une présence plus importante des populations déjà détachées ou en phase de détachement. Les missionnaires ayant mis l’accent sur les changements de mentalité parmi les populations concernées.

Malgré tout, les missions entraînent la création d’un certain nombre de services qui permettront ensuite au diocèse de mieux s’adapter aux questions qui se posent au clergé diocésain. Il nous semble que le travail effectué par les missions ne doit pas être pris à part, mais doit s’inscrire dans un contexte plus large, notamment par rapport à l’enquête Boulard qui a ouvert une grande réflexion sur les besoins réels du diocèse.

Les missions semblent avoir été les instigatrices d’un certain renouveau au niveau de la liturgie, notamment dans le cas de la mission de la vallée de l’Arve en 1955, où le succès des initiatives en ce domaine est souligné5038. Suite à la mission d’Annemasse, et « pour que la paroisse devienne de plus en plus une vraie communauté de prière et de culte, il est demandé : un effort d’éducation liturgique des fidèles et de participation plus active aux offices paroissiaux ; il est indispensable pour cela qu’il y ait partout un manuel communautaire de chant »5039. Un effort d’unification a dû se faire par la mise en application « progressive des consignes du directoire pour la messe », alors que la mise en place d’équipes liturgiques doit aider les paroisses à devenir de vraies communautés de prières5040. Dans la vallée d’Aulps, grâce au travail préparatoire, « une grande partie des fidèles, groupée autour de son clergé, a déjà profité du renouveau liturgique ». Cela est perceptible par quelques signes qui peuvent être remarqués lors de la « grand’Messe » lorsque toute l’assemblée répond, lorsque les lectures sont en français ou encore qu’un certain nombre d’assistants communient. Cependant, il reste encore des efforts à faire pour « que la Sainte Messe, mieux qu’une célébration devant une assemblée, soit vraiment l’acte de l’assemblée des chrétiens »5041.

Un autre domaine semble également avoir été touché par les missions : celui relatif à l’information et à sa diffusion. Des commissions de la presse existent selon les secteurs, et elles organisent des manifestations (expositions ou journées de la presse) destinées à mieux faire connaître la presse catholique, ses besoins et sa nécessité. Les missionnaires doivent donc éveiller « les chrétiens aux problèmes de la presse et de l’information, et de les inquiéter fortement sur leurs responsabilités ». Une fois sensibilisés, les chrétiens devront trouver de nouveaux diffuseurs de presse et trouver un « responsable de presse, entouré si possible d’une équipe, au moins dans les plus grandes paroisses »5042.

Des comités de diffusion de la presse chrétienne se créent dans un certain nombre de paroisses, comme Flumet, La Giettaz ou encore Notre-Dame-de-Bellecombe5043, dans le Val d’Arly, ou encore certaines paroisses du secteur de la mission de Saint-Jean-d’Aulps – Morzine, où le père d’Haëne entrevoit cependant que ces comités « ne dureront pas »5044. Lors de la mission de la vallée de l’Arve aucun comité de ce genre n’est constitué, cependant il est souligné que la mission a permis une réflexion sur l’information qui « suit son cours » et qui est alors jugée « positive »5045. Au début des années 1960, des bulletins interparoissiaux apparaissent et un certain nombre sont publiés à l’occasion des missions. Tel est le cas à Douvaine en 1961 ou encore dans le cas de la mission de la vallée d’Aulps. Dans cette dernière, les comptes-rendus soulignent, parmi les points forts, que « le bulletin paroissial devient commun à toutes les paroisses : seul l’archiprêtre de Morzine hésite encore »5046.

L’Écho du Bas-Chablais paraît en octobre-novembre 1960. Les éditorialistes rappellent qu’il est « plus facile à un groupe de curés de réaliser un bulletin ensemble plutôt que de faire chacun le sien »5047. Le bulletin est l’héritier direct des conclusions des enquêtes et missions. En effet, les « curés, en étudiant la région, ont constaté que bien des problèmes étaient communs à toutes les paroisses ; ce bulletin voudrait être un moyen de formation »5048.

D’autres commissions mises en place à l’occasion de la préparation des missions sont maintenues, tel est le cas pour celle des ouvriers dans la vallée de l’Arve. C’est « suite à la venue de M. le chanoine Boulard, [que] la zone de la moyenne vallée de l’Arve a vu se constituer une commission ouvrière, qui n’était pas à proprement parler une création, mais la suite de la commission ouvrière instituée par la mission de la vallée de l’Arve »5049.

L’un des constats dressés par les participants du clergé aux missions est la mise en commun du travail5050. En effet, jusqu’alors il existait des réunions d’archiprêtrés. L’abbé Chatelain nous rappelait à ce propos que ces rencontres étaient plutôt l’occasion d’un repas ensemble et de discussions plutôt que de véritables séances de travail. Il poursuivait l’entretien en soulignant que l’enquête Boulard puis les missions avaient permis une réelle collaboration entre les différents prêtres composant l’archiprêtré5051. Les réunions devenaient de véritables séances de travail. Le compte-rendu de la vallée d’Aulps souligne cet aspect en rappelant parmi les points forts de la mission que « les prêtres des deux archiprêtrés sont décidés à se réunir en session de travail, toutes les trois semaines, à 10 heures du matin, et [à prendre] leur repas ensemble »5052. Les desservants de l’archiprêtré de Flumet soulignent que c’est surtout au point de vue du contact entre les prêtres que « les choses doivent être envisagées »5053. Ils rappellent également l’importance des échanges liés à la faible distance des paroisses, ce qui permet des communications plus importantes. Ils soulignent « qu’une zone pouvait être délimitée par des données économiques et géographique » mais que « au delà des problèmes économiques » il serait bon que « les prêtres d’une même région arrivent à se souder en une équipe sacerdotale »5054. C’est également à l’occasion des missions régionales que le clergé prend nettement conscience de la nécessaire collaboration entre paroisse et mouvements d’action catholique5055.

L’action catholique5056 bénéficie également des bienfaits de la mission. Comme nous l’avons vu précédemment, les mouvements de l’enfance se développent ou tentent de se développer. C’est la naissance des clubs « Fripounet / Marisette » dans la plupart des paroisses. Les groupes Cœurs Vaillants et Âmes vaillantes semblent reprendre de leurs activités, tel est le cas dans la vallée de l’Arve5057 ou dans la vallée d’Aulps, où des « clubs “Fripounet et Marisette” [naissent] aux Gets, à Morzine, à Montriond, à Saint-Jean-d’Aulps, à La Baume, à Seytroux et au Biot »5058. La même chose se produit sur le territoire de la mission de La Roche-sur-Foron – Reignier5059, où des différences sont toutefois perceptibles entre les secteurs urbains et ruraux. Dans le second cas, les clubs Fripounet et Marisette semblent être plus présents alors que dans le cas des « villes » il apparaît qu’il n’y a rien de véritablement réalisé.

Concernant l’action catholique des adultes, il semble que les missions permettent la mise en place dans toutes les paroisses d’équipes d’action catholique générale pour les hommes comme pour les femmes. Les équipes peuvent être interparoissiales comme dans le cas des archiprêtrés de Saint-Jean-d’Aulps et de Morzine où les femmes se réunissent au sein d’un même groupement5060. Là encore des différences apparaissent entre les secteurs urbains et ruraux, comme à Cluses où la zone rurale semble bien mieux équipée que celle de la ville où il n’existe « ni organisation de quartiers, ni équipes apostoliques »5061. Ne faut-il pas voir dans cet aspect un renforcement de l’idée selon laquelle les missions servent plus à renforcer les éléments existants qu’à véritablement en créer de nouveaux, surtout dans les secteurs déjà détachés ?

Le succès semble être plus important pour les mouvements d’action catholique spécialisée puisqu’il semble que les missions s’attachent à développer, ou à créer, dans chaque zone, la présence des mouvements spécialisés à chaque milieu. À l’évidence, le milieu rural est celui qui a le plus d’importance, qu’il s’agisse des adultes avec le MFR ou avec la JAC/F pour les plus jeunes. Les mouvements ouvriers se développent de la même façon surtout dans les secteurs de la vallée de l’Arve ou le long de la bordure lémanique. Les mouvements qui semblent le plus bénéficier des missions sont ceux dits des « milieux indépendants ». En effet, il apparaît que ce sont eux qui ont la croissance la plus importante5062.

Malgré toute la préparation, certains constats, dressés lors des réunions post mission, montrent que certaines zones n’étaient pas encore suffisamment préparées. Le vicaire général Duret, évoquant la mission de La Roche-sur-Foron – Reignier, souligne qu’elle n’était pas vraiment prête à la date prévue, c’est-à-dire en décembre 1960, mais il s’interroge en se demandant si elle aurait été meilleure en janvier 1961. Cela provient en partie du changement du directeur de mission en 1958, mais également du départ de plusieurs prêtres du secteur5063. L’équipe missionnaire, dont les effectifs sont faibles, a également été modifiée entre la prémission et la mission5064. Le Père d’Haëne, en conclusion de la mission de Sillingy-Cruseilles-Thorens, écrit : « Après quatre années de préparation, je crois que nous avons monté d’une marche. C’est sans doute plus réconfortant que d’en monter quatre pour, ensuite, en redescendre trois »5065.

En octobre 1961, l’évêque de Saint-Dié demande au vicaire général Chauplannaz de bien vouloir venir dans les Vosges pour présenter les missions régionales à ses prêtres5066. À cette occasion, le chanoine Boulard5067 s’adressant au vicaire général Chauplannaz lui écrit que les propos qu’il a tenus en Maurienne5068 peuvent très bien s’adapter aux Vosges « étant donné qu’il s’agit simplement d’un témoignage sur ce [qu’il a] pu faire, et, pour un diocèse qui a bien des ressemblances avec celui d’Annecy »5069. Le chanoine ajoute qu’il serait bon d’insister sur « comment soutenir le long effort pour lequel ils vont être au point de départ et que vous poursuivez depuis cinq ans : soulignez l’esprit de foi, de charité, de persévérance qui est nécessaire : il ne s’agit pas de quelque chose qui fait des miracles, mais d’une possibilité de travailler, à condition qu’on en profite. Et puis les exemples de travail des commissions, surtout d’une commission qui poursuit sa tâche depuis quatre ou cinq ans, seront sûrement utiles »5070. Dans les zones où le tourisme tend à se développer de plus en plus, les missions semblent avoir pour but de faire prendre conscience aux habitants du rôle qu’ils ont à jouer dans ce développement. Ils ne doivent pas laisser les « étrangers » prendre le pouvoir, mais ils ne doivent pas non plus oublier la pratique religieuse.

Les missions régionales débutées en 1955 se poursuivent pendant près d’une dizaine d’années. Après le décès de Mgr Cesbron, survenu en juillet 1962, c’est son successeur, Mgr Sauvage, qui reprend le projet et qui, à partir du milieu des années 1960, s’interroge sur le bien fondé des missions régionales. Une « commission de recherche des missions régionales »5071 est d’ailleurs créée. Entre octobre 1964 et décembre 1965, elle se réunit six fois5072 et met en avant les différents problèmes rencontrés au cours des missions. Cette dernière met en avant les problèmes qui ont été rencontrés lors des dix années passées. Même si cela sort de notre cadre d’études, il nous semble nécessaire d’évoquer rapidement les conclusions qui ont pu être tirées de cette commission. Certains membres du clergé ont évoqué l’aspect financier en soulignant que les missions régionales n’avaient eu comme « autres efficacités que de ruiner [les] finances paroissiales »5073. Mais à cette période, des incidents semblent apparaître entre missionnaires et action catholique puisque les premiers semblent avoir « l’esprit de suffisance » et il apparaît qu’ils ne « tiennent pas compte de ce qui a déjà été fait » et ils « n’ont pas comme objectif prioritaire le problème fixé par l’enquête sociologiques ou les commissions »5074. Cette commission « dresse un tableau sévère pour les acteurs et les institutions impuissants à articuler le travail missionnaire et la pastorale d’ensemble, l’action extraordinaire et l’action quotidienne »5075.

Les missions régionales ont mis l’accent sur la nécessité, dans certains secteurs, de développer ou d’intensifier l’action catholique. En effet, nous avions présenté l’action catholique à ses débuts, puis à l’apparition des mouvements spécialisés, avant de constater leur rôle au sein de la résistance. Il convient de s’intéresser à cette question de manière à montrer qu’elle a été l’évolution de l’action catholique de la sortie de la guerre jusqu’à la crise finale de 1956. Mais également de connaître quelle a été l’attitude de ses mouvements face aux grands événements qui ont touché la France dans les années Cinquante.

Notes
5026.

Nous avons retrouvé ce constat pour les missions de la vallée de l’Arve, de Faverges, de la Vallée verte, de La Roche-sur-Foron – Reignier, de Cruseilles-Sillingy-Thorens et de Frangy-Seyssel.

5027.

ADA. 8 E 1958. Mission de Faverges. Assistance moyenne aux offices de mission, 14 mars 1958.

5028.

Entendons ici, les personnes qui n’assistent pas à la messe dominicale d’ordinaire.

5029.

ADA. 8 E 1959. Mission de Saint-Jean-d’Aulps – Morzine. Qu’est ce que la mission a pu réaliser ou mettre en route ?

5030.

Ibid.

5031.

Ibid.

5032.

ADA. 8 E 1955. Mission de la vallée de l’Arve.

5033.

ADA. 8 E 1955. Mission de la vallée de l’Arve.

5034.

Ibid.

5035.

ADA. 8 E 1962. Mission de Cruseilles-Sillingy-Thorens. Compte-rendu du père d’Haëne. Pour les adultes, la participation aux offices s’échelonne entre 40 % et 96 %.

5036.

ADA. 8 E 1958. Mission de la vallée d’Aulps. Compte-rendu de la mission des archiprêtrés de Saint-Jean-d’Aulps et de Morzine, novembre 1958.

5037.

ADA. 8 E 1955. Mission de la vallée de l’Arve.

5038.

n. broisat, Le diocèse d’Annecy…, op. cit., p. 150. Nadine Broisat souligne que les renseignements manquent afin de pouvoir dresser un bilan de la situation des zones qui étaient plutôt réfractaires aux nouveautés, comme les cantons d’Alby-sur-Chéran, de Saint-Jeoire, du Biot ou encore d’Évian, lors de l’enquête Boulard. n. broisat, Le diocèse d’Annecy…, op. cit., p. 150.

5039.

8 E 1958. Mission d’Annemasse. Compte-rendu de la prémission qui s’est tenue du 25 janvier au 2 février.

5040.

Ibid.

5041.

8 E 1958. Mission de la vallée d’Aulps.

5042.

Ibid.

5043.

ADA. 8 E 1958. Mission du Val d’Arly. Compte-rendu du père d’Haëne.

5044.

ADA. 8 E 1959. Mission de Saint-Jean-d’Aulps-Morzine.

5045.

ADA. 8 E 1955. Mission de la vallée de l’Arve.

5046.

ADA. 8 E 1959. Mission de Saint-Jean-d’Aulps-Morzine.

5047.

L’Écho du Bas-Chablais, n° 1, octobre-novembre 1960, p. 1.

5048.

Ibid.

5049.

ADA. 4 F VAP. Commission pastorale. Compte-rendu de la réunion du 22 septembre 1958. Ce dernier rappelle que « cette commission ouvrière a été décidée et l’équipe constituée lors de la réunion à Cluses le mercredi 15 janvier 1958. À une première réunion qui s’est tenue à la cure de Thyez le 14 février, le problème des heures supplémentaires a semblé l’un des plus urgents aux membres de l’équipe. Un questionnaire a été ébauché par une commission de laïcs composée de militants ACO, JOC et JOCF. Ces derniers ont donné leur accord pour qu’il prenne sa forme définitive. 250 questionnaires ont été tirés et 15 exemplaires seulement sont revenus remplis ». Ce constat montre donc que malgré le travail et les efforts de la mission, les ouvriers n’ont pas été véritablement touchés.

5050.

Ce constat n’est pas propre au diocèse d’Annecy puisque Mgr Guerry évoquant les missions du Douaisis souligne que le « premier résultat des missions régionales est incontestablement le travail en commun du clergé. Les prêtres ont mieux compris et souvent découverts les bienfaits du travail pastoral en équipe. Ils ont pensé ensemble les problèmes de leur pastorale, mis en commun leurs réflexions, leurs difficultés, leurs efforts dans une tâche commune ». ADA. 4 F VAP. Commission Pastorale.

5051.

Entretien avec l’abbé Chatelain.

5052.

ADA. 8 E 1959. Mission de Saint-Jean-d’Aulps-Morzine.

5053.

ADA. 1 D 22. Boîte Mgr Cesbron, n° 7. Compte-rendu de l’archiprêtré de Flumet.

5054.

Ibid.

5055.

À ce propos Adrien Dansette évoque une mission régionale tenue en 1952 dans la région de Lens, en « pays noir ». Il rappelle que pour la première fois, « les doyens … ont pu tenir leur rôle véritable ; les conférences décanales sont devenues des conférences d’informations utiles ; les structures pastorales ont été rajeunies, adaptées aux besoins actuels et coordonnées ». a. dansette, Destin du catholicisme français…, op. cit., p. 365.

5056.

N’oublions pas que l’action catholique spécialisée connaît une crise en 1956 qui entraîne la disparition de l’ACJF. Les mouvements spécialisés existant auparavant continuent toujours d’avoir une existence mais de façon indépendante les uns des autres.

5057.

ADA. 8 E 1955. Mission de la vallée de l’Arve. Abbé Levet, Mission de l’Arve, résultats « Mission régionale de l’enfance », avril 1956.

5058.

ADA. 8 E 1959. Mission de Saint-Jean-d’Aulps-Morzine.

5059.

ADA. 8 E 1960. Mission de La Roche-sur-Foron – Reignier. Rapport du comité directeur de la mission de La Roche-sur-Foron, 27 décembre 1960.

5060.

ADA. 8 E 1959. Mission de Saint-Jean-d’Aulps-Morzine.

5061.

ADA. 8 E 1955. Mission de la vallée de l’Arve.

5062.

n. broisat, Le diocèse d’Annecy…, op. cit., p. 153.

5063.

Les desservants de La Chappelle-Rambaud, de Scientrier et de Saint-Laurent partent ainsi que le vicaire de Reignier.

5064.

ADA. 8 E 1960. Mission de La Roche-sur-Foron – Reignier.

5065.

ADA. 8 E 1962. Mission de Cruseilles-Sillingy-Thorens.

5066.

ADA. 4 F VAP. Pastorale d’ensemble. Lettre de l’évêque de Saint-Dié au vicaire général Chauplannaz, 5 octobre 1961.

5067.

ADA. 1 D 22. Boîte Mgr Cesbron, n° 9. Lettre du chanoine Boulard au chanoine Chauplannaz, vicaire général, 20 juillet 1958. Dans ce courrier, le chanoine Boulard exprime sa satisfaction : « Ensemble très bon : court, sans délayage. Notamment enseignement libre, tourisme… J’ai noté au crayon mes remarques d’inégale portée ».

5068.

Il s’est rendu aux sessions sacerdotales de la pastorale d’ensemble, à Saint-Jean-de-Maurienne, où il a « parlé de 5 ou 6 années d’expérience vécues par le diocèse : espoirs, difficultés, conseils donnés ». Il a ainsi conquit «  les Déodaciens qui se trouvaient présents ».

5069.

ADA. 4 F VAP. Pastorale d’ensemble. Lettre du chanoine Boulard au vicaire général Chauplannaz, 8 novembre 1961. Il lui recommande également d’apporter une carte du diocèse car « la géographie de la Savoie doit être assez étrangère à la plupart des Vosgiens ».

5070.

Ibid.

5071.

ADA. 8 E Missions. Commission régionale, note de Mgr Sauvage.

5072.

c. sorrel, « Les diocèses français à l’heure Boulard. Missions générales et pastorale d’ensemble en Savoie dans les années 1950 et 1960 », in Mélanges Etienne Fouilloux, à paraître, p. 15.

5073.

ADA. 8 E Missions. Commission mission régionale.

5074.

ADA. 8 E Missions. Compte rendu n°3 de la commission pastorale mission régionale.

5075.

c. sorrel, « Les diocèses français à l’heure Boulard. Missions générales et pastorale d’ensemble en Savoie dans les années 1950 et 1960 », in Mélanges Etienne Fouilloux, à paraître, p. 15.