Par le passé, des remaniements de limites d’archiprêtrés avaient déjà eu lieu, soit pour des raisons pratiques pour les paroissiens5532, soit pour des raisons liées à l’accroissement de la population. Dans ce dernier cas, il s’agissait de la création d’une nouvelle paroisse, comme cela avait été le cas pour les archiprêtrés d’Annecy, au début des années Trente5533. Depuis 1945, près d’une dizaine d’églises sont construites5534, ce qui présente un chiffre presque aussi important qu’entre 1930 et 1940. Pour réaliser les constructions, Mgr Cesbron invite les fidèles à participer à « l’emprunt diocésain de cent millions pour les églises en construction »5535, car « cent millions ! Pour un diocèse de trois cent mille habitants c’est une entreprise formidable »5536 et « sa réussite est avant tout une question de solidarité diocésaine ». Cet emprunt s’ouvre le 8 septembre 19585537 et en mai 1959, ce sont déjà plus de « soixante mille obligations [qui ont été] souscrites ! ». Moins d’un an plus tard, les remerciements de l’évêque montrent que l’emprunt a fonctionné. Dans un communiqué, il remercie tous « ceux qui [l’] ont aidés pour le lancer, prêtres et fidèles. [Il] remercie tous ceux qui ont souscrit et tous ceux qui ont ajouté une offrande à leur souscription. Il y a eu des gestes généreux »5538.
Débutons par les remaniements qui sont opérés sur les limites des archiprêtrés. Ces initiatives semblent être en relation directe avec les résultats des travaux du chanoine Boulard, et de la pastorale d’ensemble. C’est en octobre 1956 que Mgr Cesbron décide de revoir l’organisation territoriale de son diocèse5539. À l’occasion de la publication des deux ordonnances informant les fidèles de ces modifications, l’évêque demande à tous ses « prêtres des paroisses, des Œuvres, de l’Enseignement, des aumôneries diverses, de ne pas manquer les séances de travail que doit diriger, les 21-23 novembre, M. le chanoine Boulard »5540, car « son expérience précieuse, et sa parole sage, [les] mettront en face des obligations de l’immense travail apostolique et [les] inclineront à les comprendre toujours mieux, à les aimer dans toutes leurs dimensions et à les réaliser »5541.
L’un des premiers remaniements a lieu, en octobre 1956, dans les paroisses de la vallée de Thônes. C’est par une ordonnance du 19 octobre que Mgr Cesbron « considérant, d’une part l’unité géographique de la vallée de Thônes et les liens très étroits qui unissent les communes et les habitants de toute la vallée, et d’autre part les avantages que présente le rattachement des paroisses de l’archiprêtré du Grand-Bornand à l’archiprêtré de Thônes, particulièrement pour l’organisation pastorale »5542, décide de procéder au remaniement. C’est à peu près au même moment que des paroisses de l’archiprêtré de Menthonnex-en-Bornes sont rattachées soit à celui de La Roche-sur-Foron, soit à celui de Cruseilles5543.
Ces deux ordonnances sont « la conclusion de longues recherches et de conversations répétées »5544 ; elles « indiquent à tous, prêtres et fidèles, dans quel sens doivent s’orienter [les] pensées et [les] activités de Pastorat et d’action catholique ». Dans un communiqué qui fait suite aux deux ordonnances, Mgr Cesbron rappelle que le clergé doit « rechercher le travail en commun, en équipes organisées, et ne pas [s’] arrêter à maintenir des frontières que l’évolution sociale menace de plus en plus et secoue et souvent renverse. Les progrès du machinisme, la facilité des communications et mille aspirations nouvelles ont tellement modifié les conditions de la vie, pour le travail, les affaires et les loisirs ! »5545. L’évêque adapte son diocèse aux nécessités territoriales afin de mieux pouvoir s’adapter aux changements que connaît la société d’alors, et où « la vie sociale déborde le cadre communal »5546.
En 1957, une nouvelle ordonnance épiscopale modifie les archiprêtrés de Frangy et de Seyssel, entraînant ainsi la disparition de celui de Chaumont. En effet, les paroisses de Chaumont, Savigny, Chavannaz, Contamine-Sarzin, Jonzier, Marlioz et Minzier sont rattachés à l’archiprêtré de Frangy, tout comme celle de Chilly, dépendant précédemment de Menthonnex-sous-Clermont. Les paroisses de Clermont et de Desingy, rattachées jusqu’alors à l’archiprêtré de Menthonnex, passent sous l’autorité de celui de Seyssel5547. Si la question des archiprêtrés en milieu rural ne semble pas véritablement poser trop de difficultés, la situation est différence à partir du moment où le réaménagement touche des paroisses urbaines.
C’est par une ordonnance de février 1958 que Mgr Cesbron procède à un important remaniement des limites des archiprêtrés urbains ou non. La Revue du Diocèse d’Annecy du 27 février 1958 annonce la réorganisation des archiprêtrés d’Annecy, Alby, Annemasse, Bellevaux, Bonne, Bons, Marcellaz-Albanais, Menthonnex-en-Bornes, Reignier, Saint-Jorioz, Sillingy, Thorens, Vaulx, Viuz-en-Sallaz.
La banlieue annécienne reste le secteur le plus touché par les restructurations. Les trois archiprêtrés de la ville sont modifiés afin de pouvoir accueillir les nouvelles paroisses, qui sont pour l’heure simplement dotées d’une chapelle provisoire. Les trois archiprêtrés qui découpaient la ville d’Annecy, et qui s’étendaient sur les paroisses rurales voisines, doivent être réduits afin de pouvoir accueillir les nouvelles paroisses qui sont érigées, ou en phase de l’être. Ces modifications territoriales entraînent inéluctablement des changements pour les doyennés voisins5548. Les paroisses rurales qui composaient les archiprêtrés annéciens sont rattachées aux différents archiprêtrés. Celles de Menthon, Saint-Germain de Talloires, Sevrier, Talloires ou encore Veyrier-du-Lac se retrouvent sous l’autorité de l’archiprêtre de Saint-Jorioz5549 ; alors que celle de Seynod est rattachée au doyenné de Marcellaz-Albanais et celles d’Épagny, Lovagny, Poisy à celui de Sillingy. Argonnex, Cuvat, Pringy et Saint-Martin-Bellevue passent sous l’autorité de l’archiprêtre de Thorens, alors que celui d’Alby-sur-Chéran prend en charge les paroisses de Saint-Sylvestre et de Vieugy. Les autres modifications territoriales touchent de manière moins importante les différents doyennés5550 puisque les changements ne touchent qu’une paroisse, dans chaque cas. Enfin, « les paroisses des archiprêtrés de Menthonnex-sous-Clermont et de Vaulx ne constituent qu’un seul archiprêtré, [celui] de Menthonnex-Vaulx »5551.
Comme au début des années Trente, l’extension de la ville d’Annecy entraîne une modification du maillage paroissial. Sous l’influence d’une économie florissante, la ville s’étend à la fois vers le nord, dans le secteur de Novel, et vers l’est, dans celui d’Albigny. À Novel, une chapelle de secours est ouverte le 22 décembre 19575552, afin de faciliter « la pratique des devoirs religieux » de la population, et ainsi pour « mieux pourvoir à l’organisation apostolique »5553. Jusqu’alors les habitants du quartier de Novel dépendaient de la paroisse de Saint-Joseph des Fins. La chapelle est bénie le 22 janvier 1958 par Mgr Cesbron, la paroisse « part avec un bel élan de dévouement, de générosité et de cordialité parfaite »5554. C’est en août qu’une ordonnance épiscopale érige canoniquement la paroisse, placée sous le patronage de « Saint-Louis, roi de France »5555. Cette construction s’inscrit dans le cadre de la mise en place, par la municipalité, de la ZUP5556 de Novel. Entre 1954 et 1962, la population de Novel passe en effet de 3 240 habitants à 7 700, soit une croissance de 138 %5557. Ce quartier se compose principalement de maisons basses à un ou deux étages (76 %), alors que six grands immeubles sont construits au centre du quartier. En 1964, Raoul Blanchard rappelle que ce quartier est occupé par les classes les moins aisées, puisque les deux tiers de la population sont des commerçants, des ouvriers ou des employés. Le territoire de la nouvelle paroisse s’étend sur les limites de la ville d’Annecy, puisqu’il est « délimité par une ligne qui, partant de l’avenue du Petit Brogny à la limite de la paroisse d’Annecy-le-Vieux, suit la route du périmètre, la route de la colline, le chemin des Cloches, la route de Thônes à Annecy jusqu’au carrefour de la route de Vignières, puis le prolongement (partie sud) de l’avenue de la Plaine selon son tracé actuel et son prolongement (partie nord), enfin l’avenue du Petit Brogny jusqu’à sa jonction avec la route du périmètre »5558.
La cité ouvrière5559 de Cran connaît également un essor important, et devant cet afflux de populations, dans les quartiers du Vernay et de Chevêne, une nouvelle paroisse est créée : celle du Sacré-Cœur5560. Ici, comme à Novel, une chapelle provisoire, bénie le 21 décembre 1958, permet la célébration du culte avant la construction d’une église. Cependant, la paroisse est érigée canoniquement le 1er janvier 1959, par ordonnance épiscopale. Elle se situe aux confins des villes d’Annecy et de Cran-Gevrier5561. En 1960, suite à des projets urbanistiques, la question des limites de la paroisse se pose, puisque le tracé d’une rocade modifie le visage de ce quartier. À cette occasion, l’abbé Saultier5562, curé de Cran-Gevrier, adresse un courrier au vicaire général, afin de l’informer de ses remarques concernant les possibles modifications5563. Au même moment, l’abbé Lavorel, desservant de la nouvelle paroisse, s’adresse au vicaire général en rappelant qu’il est « de [son] devoir, en tant que curé de la paroisse du Sacré-Coeur de Cran, d’attirer [son] attention sur la limite Est de cette nouvelle paroisse ». Il poursuit en rappelant qu’il pense que « la ligne choisie pour délimiter les paroisses du Sacré-Coeur et de Notre-Dame de Liesse est intenable, et qu’il y aurait lieu de s’en tenir à la limite proposée par M. le curé de Cran-Gevrier qui a préparé cette nouvelle paroisse, limite demandée par moi-même lors de son érection »5564.
Le phénomène d’urbanisation touche l’ensemble de l’agglomération annécienne. C’est ainsi que les communes de Cran et de Seynod voient leur population augmenter. Afin de répondre à cette situation et de ne pas laisser les fidèles sans lieu de culte, une chapelle provisoire est installée aux Bressis, le 15 août 1955. La nouvelle paroisse est mitoyenne de celles de l’Annonciation de Cran, et de Saint-Étienne du Pont-Neuf. Ce n’est qu’en août 1960 qu’une ordonnance érige la nouvelle paroisse5565.
Le bassin annécien n’est pas le seul à voir fleurir sur son sol des églises d’un style nouveau, parfois surprenant, mais s’intégrant dans le paysage malgré tout. La paroisse du Sacré-Coeur est érigée canoniquement le 26 décembre 19585566, dans la cité ouvrière d’Ugine, ville sans doute la plus cosmopolite du diocèse. Ici, comme dans les autres cas, « un lieu de culte provisoire », a permis de préparer l’installation de la nouvelle paroisse5567. Cette dernière s’étend sur la partie sud (est et ouest) de la paroisse Saint-Laurent, qui était jusqu’alors la seule pour la grande cité uginoise5568.
À la fin de l’année 1959, la Revue du Diocèse d’Annecy publie pas moins de trois ordonnances relatives à la création de nouvelles paroisses. Il s’agit de celle d’Ambilly, dans la banlieue d’Annemasse. Depuis le 25 novembre 19565569, une chapelle provisoire servait de lieu de culte pour les habitants du quartier des Cornières. La Revue du Diocèse d’Annecy du 24 septembre 1959 annonce la création de deux paroisses pour la commune de Thonon-les-Bains. Celle de « Sainte-Jeanne-Françoise de Chantal »5570, dans le quartier des vallées, érigée sur le « territoire des paroisses Saint-François-de-Sales, et de l’Assomption, à Vongy », et qui a été préparée par la bénédiction, le 13 octobre 1957, d’une chapelle provisoire. Une seconde paroisse est érigée dans le quartier ouest de Thonon5571, elle est placée sous le patronage de Notre-Dame. Enfin, c’est le quartier de la Sardagne, à Cluses, bénéficiaire d’une chapelle provisoire, qui voit l’érection canonique de la paroisse, placée sous le patronage de saint Jean-Baptiste Vianney5572.
Il peut être paradoxal de constater que les paroisses nouvelles sont établies dans des chefs-lieux de cantons qui ne sont pas classés parmi ceux dont la pratique est la meilleure. Ces créations sont liées d’une part à la croissance démographique, et d’autre part à une prise de conscience de la part du clergé. En effet, ce dernier, grâce aux différents travaux qui sont menés tout au long des années 1950, se rend compte de la nécessité d’établir une meilleure organisation. Les centres urbains attirent toujours plus de monde, notamment pour des raisons liées au travail, et il existe un risque de laisser des paroissiens en dehors de l’Église, et ce malgré les efforts conjoints des mouvements d’action catholique et du clergé. La réduction de la superficie des paroisses, et de ce fait, l’accroissement de leur nombre, permet une meilleure prise en charge des fidèles. Cela signifie également qu’à cette période encore, les effectifs du clergé sont encore suffisamment élevés puisque ces nouvelles paroisses bénéficient de prêtres et de vicaires.
Comme cela était le cas pour un hameau de la paroisse du Biot et dont les habitants avaient demandé le rattachement à la paroisse de Saint-Jean-d’Aulps.
Cf. supra, p. 216-221.
Nous n’avons pas pris en compte les églises commencées avant la guerre, comme celle du Plateau d’Assy, où le Christ de Germaine Richier a été au cœur des débats. Mgr Cesbron ayant ordonné son retrait de l’autel. Mgr Roncalli, dans ses carnets, évoque d’ailleurs, à la date du 5 août 1952, ce crucifix que « l’on voudrait nous imposer de trouver beau ». a.-g. roncalli, Journal de France II, 1949-1953, introduction et annotations par Étienne Fouilloux, traduit de l’italien par Noël Lucas, Paris, Éd. du Cerf, 2008, 825 p., p. 656.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 5, 10 mars 1960, p. 99. Voir l’annexe n° 83.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 10, 7 mai 1959, p. 753.
ADA. 5 L. Constructions.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 5, 10 mars 1960, p. 99.
En octobre 1955, une ordonnance épiscopale avait déjà rattaché la paroisse de Marlens à l’archiprêtré de Faverges. Revue du Diocèse d’Annecy, n° 42, 20 octobre 1955, p. 575.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 43, 25 octobre 1956, p. 601.
Ibid.
Ibid., p. 599.
Ibid., p. 600. Les paroisses de Menthonnex-en-Bornes, du Sappey, de Villy-le-Bouveret sont rattachées à l’archiprêtré de Cruseilles, alors que celles d’Arbusigny, de La Chapelle-Rambaud et d’Évires sont rattachées à l’archiprêtré de La Roche-sur-Foron.
Ibid., p. 601.
Ibid.
c. sorrel, « Les diocèses français à l’heure Boulard. Missions générales et pastorale d’ensemble en Savoie dans les années 1950 et 1960 », Mélanges Étienne Fouilloux, à paraître.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 16, 18 avril 1957, p. 264. Ordonnance de l’Évêque réorganisant les archiprêtrés de Frangy et Seyssel, articles I et II.
Ibid., n° 5, 27 février 1958, p. 95. L’ordonnance rappelle dans son premier article que « les archiprêtrés de l’agglomération annécienne sont constitués de la façon suivante : à l’archiprêtré de Notre-Dame, appartiennent les paroisses de Notre-Dame, Cran, Sainte-Bernadette ; à l’archiprêtré de Saint-Joseph des Fins, les paroisses de Saint-Joseph, Annecy-le-Vieux, et la chapelle provisoire Saint-Louis de Novel ; à l’archiprêtré de Saint-Maurice, les paroisses de Saint-Maurice, Saint-Étienne et la chapelle provisoire de Sainte-Geneviève des Bressis ».
Ibid. « Ordonnance de S. E. Mgr l’Évêque d’Annecy concernant la réorganisation des archiprêtrés d’Annecy, Alby, Annemasse, Bellevaux, Bonne, Bons, Marcellaz, Menthonnex, Reignier, Saint-Jorioz, Sillingy, Thorens, Vaulx, Viuz-en-Sallaz ». Article II.
Ibid., p. 96. à l’archiprêtré de Bonne, la paroisse de Cranves, à l’archiprêtré de Bons, la paroisse de Juvigny ; à l’archiprêtré de Reignier, la paroisse d’Arthaz-Pont-Notre-Dame.
Ibid.
Ibid., n° 17, 28 août 1958, p. 339.
Ibid.
Ibid., n° 1, 2 janvier 1958, p. 10.
Ibid., n° 17, 28 août 1958, p. 339. « Ordonnance de S. E. Mgr l’Évêque d’Annecy concernant l’érection canonique de la paroisse Saint-Louis au quartier de Novel à Annecy », article II.
Zone à Urbaniser en Priorité (ZUP).
r. blanchard, « Annecy, évolution de la ville, 1954-1962 », Annesci, n°11, 1964, p. 56.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 17, 28 août 1958, p. 339. « Ordonnance de S. E. Mgr l’Évêque d’Annecy concernant l’érection canonique de la paroisse Saint-Louis au quartier de Novel à Annecy », article III.
Les principales industries sont les papeteries Aussedat, les forges de Cran.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 2, 15 janvier 1959, 567-568. « Ordonnance de S.E. Mgr l’Évêque d’Annecy concernant l’érection canonique de la paroisse du Sacré-Cœur de Cran ». La nouvelle paroisse dépendait précédemment de la paroisse de l’Annonciation.
Ibid., p. 567. Les limites sont les suivantes : « Partant aux confins des communes d’Annecy et de Cran-Gevrier, au carrefour des Quatre-Chemins, la ligne suit le chemin des Têts, prend à gauche l’avenue des Iles, puis le chemin vicinal n° 10 et en ligne droite suit la limite des deux communes Annecy-Cran jusqu’au Fier, longe le Fier, rejoint, à la hauteur de l’usine Lancôme, directement rue de la Crête, qu’elle emprunte jusqu’à l’avenue de la République, d’où elle prend la rue du Lavoir jusqu’au Thiou, longe le Thiou jusqu’à la vois ferrée, revient en suivant la limite des deux communes jusqu’à la rue du Canal qu’elle suit jusqu’au carrefour des Quatre Chemins, étant précisé que pour les rues de la Crête et du Lavoir les deux côtés de ces rues font partie de la nouvelle paroisse ».
L’abbé Saultier est resté vingt-cinq années vicaire de Cran, avant d’en devenir le curé.
ADA. 1 D 22. Boîte Mgr Cesbron, n° 4. Lettre de l’abbé Saultier au vicaire général, 20 avril 1960.
Ibid. Lettre de l’abbé Lavorel au vicaire général, 7 avril 1960.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 16, 25 août 1960, p. 336.
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 1, 1er janvier 1959, p. 543.
Ibid. « Ordonnance de S. E. Mgr l’Évêque d’Annecy concernant l’érection canonique de la paroisse du Sacré-Cœur aux Fontaines d’Ugine », article I.
Ibid., p. 544. « Ordonnance de S. E. Mgr l’Évêque d’Annecy concernant l’érection canonique de la paroisse du Sacré-Cœur aux Fontaines d’Ugine », article III. Les limites sont ainsi définies par l’ordonnance de décembre 1958 : « Le territoire de la nouvelle paroisse, dépendant jusqu’à ce jour entièrement de la paroisse St Laurent, est situé au sud-ouest, sud et sud-est d’une ligne ainsi définie : Partant de la limite des communes de Marlens-Ugine, la ligne suit la RN 508 jusqu’à Bavellin (station d’essence) et carrefour de la route Bavellin-Pussiez. À ce point, elle quitte la RN, traverse en ligne droite le Nant Trouble, rase les maisons Plantet à Cotaret, qu’elle laisse sur sa gauche, prend, après avoir traversé le chemin, la limite sud de la parcelle de M. Lallier Hector et ensuite celle de la société des HLM pour venir rejoindre l’avenue de Serbie à l’angle nord de la maison de M. Muraz Léon. Là, remontant ladite avenue sur environ 25 mètres, elle prend ensuite l’avenue de la Libération, et la suit sur toute sa longueur jusqu’à la Nouvelle Avenue. Elle remonte alors la Nouvelle Avenue sur environ 75 m, contourne l’école maternelle par le petit chemin du haut, et rejoint la vieille route d’Ugine. Pour traverser le Boubioz, elle emprunte les limites nord des parcelles de Mme Ducrest, et ensuite celles de la propriété Geny-Fivel, jusqu’au chemin de Crest-Cherel. De là, coupant en ligne droite quelques vignes, et le chemin « escalier », elle abouti à l’angle sud-ouest de la propriété de Battendier des Aciéries d’Ugine, suit les limites sur de ladite propriété jusqu’à la route départementale 71. Après avoir longé cette route jusqu’à environ 90 m avant d’arriver à la centrale, elle monte en amont de la centrale et des maisons des Mollières, et, après le ruisseau de Bange, descend jusqu’à la route nationale n° 212, route qu’elle suit jusqu’aux confins de la commune d’Ugine et de Cohennoz ».
Revue du Diocèse d’Annecy, n° 18, 10 septembre 1959, p. 907. « Ordonnance de S. E. Mgr l’Évêque d’Annecy concernant l’érection canonique de la paroisse Notre-Dame des Foyers au quartier de Cornières quartier voisin de la paroisse d’Ambilly », article I.
Ibid., n° 19, 24 septembre 1959, p. 927-928. « Ordonnance de S. E. Mgr l’Évêque d’Annecy concernant l’érection canonique de la paroisse Sainte-Jeanne-Françoise de Chantal au quartier des vallées à Thonon ».
Ibid., p. 929-930. « Ordonnance de S. E. Mgr l’Évêque d’Annecy concernant l’érection canonique de la paroisse Notre-Dame de Lourdes »
Ibid., n° 25, 17 décembre 1959, p. 1056-1057. « Ordonnance de S. E. Mgr l’Évêque d’Annecy concernant l’érection canonique de la paroisse au quartier (sic) de la Sardagne à Cluses », article II.