Ainsi, Augè, fille du roi et prêtresse d’Athéna, s’apprête à laver la robe de la déesse durant la fête nocturne de celle-ci dans son sanctuaire, comprenant chants et danses aux flambeaux, lorsque Héraclès la prit et la viola. Augè était entourée de compagnes, parthénoi comme elle.
Traduction d’après la restitution de Louisa Koenen, « Eine Hypothesis zur Auge des Euripides und Tegeatische Plynterien », ZPE 4 (1969), p. 7 à 11 qui analyse le fragment, les différentes sources sur Augè et donne le fragment reconstitué : « Augè » d’Euripide, pièce perdue mais dont quelques passages sur un papyrus a permis d’établir la relation entre le rituel et ce mythe = Euripide, Fr. 323 a (Mette) : « Αὔγη ]ἧς ἀρχή{ι}˙ Ἀλέας Ἀθά]νας ὅδε πολ̣[ύχρυσος δόμος. ἡ δ’ὑπό]θεσις˙ Ἄλεος ὁ βασιλεὺ]ς Ἀρκαδίας δ[ύο εἶχεν υἱοὺς καὶ θυγατέρα Αὔγην π]ᾴσας κάλλει̣ [τε καὶ σωφροσύνη̣ διαφέρουσαν καὶ ἱέρει]αν τῆς Ἀλέα[ς τῆς ἐν Τεγέα̣ Ἀθηνᾶς αὐτὴν κατέστησεν.] ἡ δὲ τῆς πα[ννυχίδος τῆς τῇ Ἀλέᾳ τελουμένης ἐπι]στάσης χο[ρῶν ἡγήσασθαι ᾑρέθη. ἰδὼν δὲ αὐτὴν ὁ Ἡρακλῆ]ς ὤλισθεν [εἰς ἐπιθυμίαν καὶ αὐτὴν τὴν τῆς θεᾶς ἐσθ]ῆτα πλύνουσαν - - - ἐβίασεν λάθρα̣ πλ]ησίον κρῂ[νης - - - ] δὲ κατὰ τῂ[ν θ]οινώμενο[ς ] τῂ εν[».