C-1) Des jeunes filles qui se balancent.

1) Les alètides à Athènes.

Appelée « jeune fille à la balançoire », l’alètis (ἀλῆτις) était une jeune athénienne, fille de citoyen, dont l’âge exact nous est inconnu. Le terme ἀλῆτις signifie « errante, vagabonde » et se rapporte à Erigonè pour laquelle les petites filles athéniennes pratiquaient le rite de l’aiora– c’est à dire de la balançoire - lors de la fête des Anthestéries pour le dieu Dionysos. A cette occasion, les Athéniens accrochaient aux branches des arbres des balançoires, sortes d’escarpolettes, et leurs filles s’y balançaient, chantant la chanson de l’alètis 389. J. Hani estime qu’elles exécutaient une danse d’un genre particulier consistant à « frapper le sol pour bondir le plus haut possible 390». Il n’existe aucune inscription les concernant.

Notes
389.

Athénée, XIV, 618 E ; Hésychius, sv. ἀλῆτις; J. Hani, « La fête Athénienne de l’Aiora et le symbolisme de la Balançoire », REG 91 (1978), p. 109-110.

390.

J. Hani, REG 91 (1978), p. 114.