D-2) Après la mort.

Les objets matériels, les reliefs funéraires, les statues, épigrammes, décrets honorifiques rappellaient leurs actions et formaient un ensemble visant à remémorer la personne mais aussi sa famille1530.

Notes
1530.

M.-Th. Le Dinahet-Couilloud, « Les rituels funéraires en Asie Mineure et en Syrie à l’époque hellénistique », p. 65-95 qui observe les différentes pratiques (offrandes, enterrements publics, stèles) en rapport avec la mort dans les cités, notant que celles-ci participent de la vision traditionnelle de la cité, « les valeurs qui s’expriment à travers le cérémonial et l’iconographie funéraire sont celles qui permettent à chaque communauté d’affirmer son identité et son autonomie » (p. 81) ; J.B. Connelly op. cit., p. 225-226 considère la façon dont les prêtresses étaient perçues dans leur société à travers les rituels et pratiques liés à la mort, suivant les études anthropologiques sur le sens que revêt un enterrement pour les sociétés, montrant qu’il s’agit d’un processus cognitif où la communauté se définit dans une construction idéologique d’elle-même et de l’autre monde, en fonction des réalités sociales, financières et politiques. Elle se référe aux études de M. Parker Pearson, The Archaeology and Burial (Gloucestershire, 1999) ; S. Tarlow, Bereavement and Commemoration : an Archaeology of Mortality (Malden, 1999) ; S. Campbell and A. Green, eds., The Archaeology of Death in the ancient Near East (Oxford, 1995); Bolger 2003. Citons aussi : A. van Gennep, Les rites de passages, Chap. VIII, Les funérailles, p. 209-236 (Paris, Piccard, 1981) ; J.P. Vernant, L’individu, la mort, l’amour (Paris, Gallimard, 1996) et La mort, les morts dans les sociétés anciennes (Paris, Maison des sciences de l’homme, 1990)