II) Au service de la divinité, les charges supérieures.

Même si les servantes du temple possédaient un statut élevé, même si elles assumaient un rôle d’assistantes plus que de servantes, elles demeuraient subalternes à la prêtresse. Néanmoins dans certains sanctuaires, aux côtés des prêtresses ou des prêtres, d’un rang supérieur aux serviteurs du temple et parfois égal à celui d’une prêtresse, existaient des fonctions spéciales. Leur statut sacerdotal ne se définissait pas par rapport à la hiérarchie du personnel cultuel. Il s’agissait de hauts dignitaires qui accomplissaient des pratiques cultuelles sur lesquelles la prêtresse n’avait aucun droit et auxquelles elle ne prenait pas part. L’étendue de leurs prérogatives n’est pas visible, mais leur rôle dans le culte équivalait sur certains aspects à celui de la prêtrise. Le sanctuaire éleusinien avait ceci de remarquable qu’il réunissait plusieurs de ces offices, avec le hiérophante, le dadouque notamment, mais aussi les hiérophantides.