2-2) L’archèïs.

Les archèïdes pouvaient porter des noms différents, l’étendue de leurs attributions pouvait varier mais toujours elles géraient et dirigeaient matériellement et/ou religieusement, la fête. Franciszek Sokolowski définit ainsi celles qui accomplissaient cette fonction : «C’étaient des personnes choisies pour présider, organiser ou même célébrer certaines cérémonies. 1663».

Notes
1663.

LSCG 124. Il est fait mention d’archis (ἀρχίς) à Ténos, du IIème av. J.C. à l’époque impériale (IG XII 5, 896-898 ; 900-903 ; 908-909 ; suppl. 315) ; d’ἀρχείνη à Syros au IIème ap. J.C. (IG XII 5, 655 ; 659 ; 660 ; 662 ; 663 ; 664 ; 665 ; 667 ; 668 ; 692) ; d’une ἀρχεῖτις à Thasos (IG XII 8, 526 : Aelia Macedonia qui fut anthophoros et deux fois archeitis, stéphanophore à vie, IIème ap. J.C.). Cependant, ces termes sont différents de celui d’archèïs, il s’agit de charges non religieuses, et qui généralement forment un couple avec un archonte. Cf. A. Bielman-Sanchez, « Egéries égéennes, les femmes dans les inscriptions hellénistiques et impériales dans les Cyclades », p. 208 et 210 ; R. van Bremen, The Limits of Participation, p. 64-65.