3-2) Les hydrophores d’Artémis Pythié à Milet

A Milet, le service d’Artémis Pythié, du IIIème av. J.C. au IIIème ap. J.C., était accompli par des jeunes filles de bonnes familles, riches, portant le titre d’hydrophore, « porteuse d’hydrie »1705. Les inscriptions ne mentionnent aucune prêtresse de la déesse, « c’est l’hydrophore qui est la prêtresse d’Artémis et accomplit, dans le cadre de cette fonction, les principaux rites, notamment les mystères1706 ». A ses côtés se trouvait le prêtre d’Apollon qui portait le titre de prophète, hydrophore et prophète formant un binôme au service des divinités.

Notes
1705.

T. Wiegand, A. Rehm, R. Harder, Didyma II, Die Inschriften (répertorié sous le vocable Didyma n° 307-388 regroupées sous le titre « hydrophoreninschriften », regroupant 81 inscriptions ) ; V. von Graeve, P. Herrmann, Milet VI, 1, A. Inschriften n° 187-406 (répertorié sous le vocable Milet VI, 1 = Milet I 7, 265) ; SEG XXX, 1286 ; L. Robert, Opera Minora Selecta, 1969-1990 (répertorié sous le vocable OMS) ; A. Laumonier, Les cultes indigènes en Carie, p. 582-587 ; J. Fontenrose, Didyma, p. 125-129 ; R. van Bremen, The Limits of Participation, p. 91-95 ; M.-C. Marcellesi, « Les hydrophores d’Artémis Pythié à Milet », p. 85-112 qui donne une liste des hydrophores en annexe, dont j’ai suivi la datation.

1706.

M.-C. Marcellesi, op. cit., p. 99 pour la citation.