Question 2 – Questionnaire enseignant

‘Oui. Je pense que l’utilisation d’une méthode généraliste, telle celle que nous utilisons au CELIN, permet aux apprenants de développer les quatre compétences en FLE. (Ro)’ ‘Je crois que oui. Notre langue est si proche du français, les ressemblances y existent et on doit en profiter. (ML)’ ‘Pas toujours. Parfois j’ai des élèves qui veulent faire une maîtrise, ou bien un cours spécifique et alors on aurait besoin de quelque chose plus ponctuelle.(Ce)’ ‘Oui. Ces étudiants pour le moment ne se servent pas du français pour la profession. (MF)’

Les réponses données ici sont en réalité apparemment contradictoires avec ce qui a été répondu dans la question 4, comme nous verrons par la suite. Cela est arrivé parce que la compréhension ici de méthode généraliste a été faite en opposition aux méthodes pour le français sur des objectifs spécifiques, c’est-à-dire dans la relation FLE et FOS, comme nous le voyons dans la dernière réponse figurant ci-dessus. Cette analyse change si nous considérons la relation entre les matériels qui sont conçus pour tous les publics et ceux qui ont été fait à partir de besoins d’un groupe déterminé.

Ainsi, la méthode utilisée dans le Centre de Langues est considérée adéquate par les professeurs car elle aborde la langue de manière plus large, en développant les quatre compétences comme l’a remarqué l’enseignant de la première réponse. Malgré le fait d’être une école de langues liée à une université, le CELIN a un public dont l’intérêt est plutôt l’apprentissage de la langue dans un sens plus général que professionnel.

En ce qui concerne la question 3, le but était de percevoir la représentation que les professeurs ont de la motivation que la méthode et le manuel peuvent apporter aux apprenants. En général, il est possible d’affirmer que les professeurs croient à cette motivation, mais ils relèvent de toute façon quelques observations concernant le thème, comme nous pouvons voir dans ce recueil de réponses :