Conclusion

Les analyses que nous avons pu développer dans cette étude ont confirmé notre assertion initiale de que la motivation est un facteur déterminant pour l’apprentissage d’une langue étrangère. Quand on parle de motivation, ce qui nous vient en tête, à part l’idée erronée et souvent diffusée d’amusement et de divertissement en classe c’est qu’elle est liée à l’apprenant et à ses réactions par rapport à son apprentissage.

Nonobstant, nous percevons qu’en réalité, dans un jeu de miroir, elle affecte le processus de différentes manières, en fonction des différents points de vue des personnes concernées par l’enseignement-apprentissage de langues étrangères, et de la diversité de leurs besoins et de leurs ’intérêts,:

Il est indéniable que pour la perspective de la motivation le point de vue de l’apprenant est très important, sinon le plus important, étant donné que c’est à partir de cette motivation que l’individu s’engage dans son apprentissage et dans la recherche d’un progrès. Par contre, l’analyse doit en être faite à partir d’un moment précis de l’apprentissage, vu que ses besoins peuvent changer tout au long du processus. La motivation est donc un phénomène changeant qui se transforme au fur et à mesure de la progression de l’apprenant dans ses études, en présentant des échelles temporelles qui doivent être contrôlées et maintenues positivement en permanence, de manière à maintenir une motivation constante chez l’apprenant.

Toutefois, cette question a d’autres conséquences fondamentales pour les pratiques en classe de langues, non seulement chez l’apprenant, sans doute le maillon clé de cette chaîne, mais aussi en ce qui concerne tous les éléments qui composent le long processus didactique, de l’implantation d’une politique linguistique d’enseignement de langues étrangères, en passant par la formalisation d’une méthodologie pour la mettre en œuvre, sa matérialisation au moyen d’une méthode et d’un manuel, pour enfin arriver à la classe et à sa mise en œuvre par le professeur.