Partie 2 : représentations sociales et champ structure de l’ennui en contexte éducatif

Nous avons privilégié les méthodes dites qualitatives tout au long de ce travail, sans pour autant ignorer les méthodes plus quantitatives, notamment en vue d’obtenir une triangulation méthodologique (Apostolidis, 2006). Ce choix méthodologique est justifié, comme l’explicite bien Kalampalikis (2003), par « une façon spécifique de penser le fait social » (p. 148). Le point qui nous semble central à la fois dans la théorie des représentations sociales, mais également dans notre objet de recherche, est la place de la communication, et la transmission. Nous l’avons longuement souligné, l’ennui sans être théorisé par une science ou un champ spécifique, fournit matière à la communication, et produit beaucoup de discours, ce travail en est encore un exemple. C’est également une des raisons de cette recherche : à l’évocation du mot ennui, et ce quel que soit le contexte, chacun produit du discours.

C’est pour ces raisons que le langage et l’analyse du discours nous paraissent les moyens les plus pertinents pour saisir ce que véhicule l’ennui dans les discours. Nous avons donc mis en place un certain nombre d’études, qui sont le résultat d’une évolution et d’une adaptation des conclusions dégagées, aussi bien sur le plan de la population observée, qu’au niveau de la méthodologie employée et l’analyse des données recueillies.

Le tableau 4 qui suit reprend les différentes études que nous avons menées tout au long de ce travail. Il récapitule les outils utilisés, la population concernée et le type d’analyse réalisée. Il retrace ainsi le déroulement et la structure générale de ce travail⁴².