Classe 3 : Représentations spécifiques de l’ennui en classe de primaire

Cette dernière Classe est représentative des témoignages d’enseignant-e-s intervenant en classe de primaire.

La question de l’intérêt est au centre des représentations puisqu’il s’agit du trait le plus typique de cette Classe, mais également apprendre et varier. C’est à mettre en lien avec enfant, qui est notable, puisqu’il ne s’agit pas d’élèves, mais bien de la spécificité de la population à laquelle ils et elles ont affaire.

Nous avons un certain nombre de verbes qui se situent dans l’action : intéresser, apprendre, proposer, occuper, mettre et arriver. La variation est en lien avec la différenciation, qui vont dans le même sens que la question des besoins relatifs, non pas aux élèves mais aux enfants. La question de l’envie est également évoquée, tout comme le travail et les apprentissages.

Cela est confirmé par les proximités, qui mettent en avant deux grands champs à l’intérieur de cette dernière Classe⁵⁷. D’abord autour de la question de l’intérêt, et lien avec le temps, c’est-à-dire la durée. Il est également fait référence au travail, en lien avec les difficultés.

L’autre axe est plus centré sur l’élève en lui-même considéré avant tout comme un enfant, en lien avec le soucis de proposer des apprentissages variés à proposer. C’est ce que résume cet enseignant :

Nous avons souligné la présence du je dans la Classe 1, qui met en avant le fait que les enseignant-e-s sont directement et personnellement interpellé-es. Dans cette Classe, on trouve nous. Il semblerait donc que dans les représentations en terme d’implication soient différentes, tout comme la façon dont l’élève est envisagée, puisque dans ce cas, les enseignant-e-s de primaire font référence à enfant.