Ennui et sexe de l’élève

L’analyse de la variance de l’ennui en fonction du sexe de l’élève met en évidence une différence : les filles déclarent significativement moins s’ennuyer que les garçons (F(1,266) = 7,15, p<0.01). En moyenne, les garçons disent plus s’ennuyer (M = 4,18) que les filles (M = 3,14). (cf. tableau 14) :

Tableau 16 : Moyenne et écart-type de l’ennui en fonction du sexe de l’élève
Sexe Moyenne Ecart-type
Fille
Garçon
3,14
4,18
2,86
3,47
Total 3,6 3,18

Cette première analyse est conforme à un certain nombre de recherches sur l’ennui, qui mettent en évidence un ennui plus prononcé du fait d’une disposition chez les hommes par rapport aux femmes (Farmer et Sundberg, 1986 ; Kass et Vodanovich, 1990 ; Seib et Vodanovich, 1998 ; Sundberg et al., 1991 ; Tolor, 1989). En contexte scolaire, cela peut être expliqué par le stéréotype prégnant des filles plus « scolaires », qui impliquerait alors moins de facilité à évoquer l’ennui, car à l’école, il faut travailler avant tout.