Effet d’interaction : le sexe des élèves et l’habillage de la tâche sur l’ennui

L’analyse de la variance met en évidence une interaction significative (F(3,664) = 6,851, p<0.001).

Tableau 18 : Moyenne et écart-type de l’ennui en fonction du sexe de l’élève et de l’habillage de la tâche (français, maths, jeu)
Sexe Habillage Moyenne Ecart-type
Fille Jeu
Maths
Français
2.49
2.88
3.81
2.44
2.96
2.95
Somme de F   3.14 2.86
Garçon Jeu
Maths
Français
3.91
3.09
5.38
3.26
3.05
3.73
Somme de G   4.18 3.47
Total   3.60 3.18

Plus précisément, l’habillage « français » ennuie plus que l’habillage « jeu », et d’autant plus lorsque l’élève est un garçon. L’habillage « mathématiques » augmente l’ennui chez les filles par rapport au jeu, alors que ce même habillage le fait diminuer chez les garçons. Il y a donc une représentation différenciée des matières scolaires, selon le sexe des élèves. Les garçons opèrent une distinction entre le français, qui ne semble pas avoir d’enjeux, à l’inverse des mathématiques, puisque le simple habillage de la tâche fait diminuer l’ennui. On retrouve alors bien les stéréotypes genrés des matières scolaires chez les élèves au niveau des garçons, avec un rapprochement ennui/français vs pas d’ennui/mathématiques.