9-1-2- Découpage du corpus

L’analyse a pris en compte 71% du corpus, et la classification descendante hiérarchique a dégagé trois grandes Classes :

Figure 17 : Classification Descendante Hiérarchique du corpus
Figure 17 : Classification Descendante Hiérarchique du corpus

La Classe 2 est la plus lourde, en opposition la Classe 1 et la Classe 3. Le logiciel Alceste permet de dégager le réseau des termes les plus importants du corpus. Dans notre cas, nous nous sommes intéressée au terme ennuy+er, et on dégage la topologie suivante :

Figure 18 : Réseau de ennuy+er sur l’ensemble du corpus.
Figure 18 : Réseau de ennuy+er sur l’ensemble du corpus.

On constate d’abord qu’ennui est logiquement central, puisque la topographie montre qu’il est en lien aussi bien avec des termes issus de la Classe 1, la plus importante du corpus, et à laquelle il appartient, qu’avec ceux issus de la Classe 2 et la Classe 3. De manière générale, l’ennui dans les représentations qu’on les Professeur-e-s des Ecoles est en lien avec les termes suivants : élève, différencier, compétent, difficulté, classe, travail et année. Cela nous indique que les représentations sont bien axées sur les élèves en général, comme sujets inscrits dans une dynamique didactique, autour de l’acquisition de savoirs (Johusa et Dupin, 1993). Comme nous l’avons déjà mis en évidence dans l’analyse précédente, différenciation s’impose comme le moyen pour contrer l’ennui. La question des compétences est importante, alors qu’on aurait pu penser qu’il serait plutôt en lien avec la question des acquisitions, qui ressort dans l’analyse des occurrences, et parce qu’il s’agit d’un relevé de compétences de début de cycle. L’ennui est corrélé principalement avec les difficultés. Tout cela reste ancré dans un contexte groupal avec classe, mais également autour du travail, et de l’année scolaire. L’élève appartient au groupe classe, et n’est pas perçu dans une dynamique pédagogique, mais plutôt didactique lorsqu’il s’agit d’ennui.