Le projet d’embellissement au miroir

La plupart des projets d’embellissement publiés dans le Journal de Paris se présentent sous forme de “Lettre aux Auteurs du Journal”. Des lecteurs constants ou occasionnels de la feuille quotidienne offrent leurs réflexions sur les travaux réalisés ou à réaliser dans la capitale et s’interrogent à la fois sur leur manière d’agir sur l’espace urbain par le biais des paroles. Le projet d’embellissement sous forme épistolaire présente le triple avantage du discours intéractif, affectif et ouvert. Les réflexions sur la ville publiées par le quotidien de Paris suscitent le plus souvent des réactions de la part des lecteurs. En partant du présupposé que l’espace urbain est entendu comme sujet de débat public, intéressant la totalité des citoyens, les projets d’embellissement se présentent comme des discours ouverts à la critique, ainsi qu’à un éventuel perfectionnement ultérieur. La rhétorique employée par les auteurs de projets du Journal révèle une approche affective au sujet de la ville : les lecteurs expriment tour à tour leur chagrin, leur enthousiasme, leur étonnement, leur crainte, leur espoir ou leur déception quant à l’état de la capitale1531.

La conception ou la discussion de projets urbanistiques relève souvent d’un sentiment patriotique (qui traverse d’ailleurs les numéros du Journal de Paris) et leurs auteurs se définissent souvent comme des “‘ Amateur[s] du bien public ’”1532. ’D’aucuns affirment que n’ayant aucune propriété, ils travaillent volontiers pour le bien public,1533 ’en imaginant des projets d’amélioration de la vie urbaine. La ville est donc perçue comme une propriété commune, sur le confort et l’aspect esthétique de laquelle tout citoyen peut donner son avis. Ce n’est pas sans une pointe d’ironie que l’on fait référence à‘ ’“‘ tant de zélés devenus Architectes ’”‘ ’qui s’emploient à désobstruer, ouvrir, agrandir, élargir, aligner, supprimer, percer et décorer la ville1534 ’à coups de plume, cependant, on admet également que la réflexion sur la ville concerne tous les citoyens et que la prolifération de projets urbanistiques garantit une enrichissante multiplication d’idées.

Un artiste tel Augustin Pajou, qui plaide dans le Journal pour la conservation des monuments de la capitale, avoue écrire sa lettre poussé par‘ ’“‘ l’amour des arts et le respect pour les belles choses ’”1535. ’“Théatromane” promet de satisfaire un public‘ ’“‘ toujours avide de connaître d’avance les dimensions des Edifices où il doit se rassembler ’”‘ , ’en assurant qu’il‘ ’“‘ [s’]occupe plus que personne au monde à suivre les progrès de ces sortes de monuments ’”1536. ’En même temps, il dévoile sa complicité tacite avec le‘ Journal de Paris ’auquel, observe-t-il, ne déplaît pas de‘ ’“‘ rencontrer de temps en temps des fureteurs et des bavards de mon espèce ’”1537.‘ ’“Théatromane” n’est pas un faiseur de projets proprement dit, il se passionne de rassembler des informations sur de nouveaux projets, pour le double plaisir de s’instruire et de les divulguer par la suite : “‘ Je fais tant, qu’enfin je parviens à en obtenir des notions justes, non dans la coupable intention de les critiquer, mais pour le plaisir de m’en instruire d’abord, et de les publier ensuite ’”1538. ’L’intérêt pour le projet d’embellissement semble donc procéder d’un besoin personnel d’instruction qui, une fois satisfait, se transforme en désir de le partager avec les autres membres de la communauté, par le biais du périodique.

Si “Théatromane” est un homme instruit, disposé à transmettre son savoir, l’architecte de province signant “La Cour” demande, de son côté, à travers une lettre publiée par le Journal, d’être instruit par les architectes de la capitale au sujet des principes qui régissent la construction d’une salle de spectacle1539. ’L’intervention de “La Cour” prouve que le désir d’instruction revient, chez les correspondants du Journal, comme finalité du projet urbanistique. Un autre lecteur répond à “La Cour” à distance de 61 numéros du quotidien, retard qu’il explique par le fait que celui-ci avait adressé ses questions aux seuls architectes de la capitale. Sa lettre se veut la preuve vivante, même si empreinte de modestie, que les questions concernant un sujet tel la construction des salles de spectacle n’est pas de la seule compétence des hommes de métier parisiens1540. ’Le lecteur du Journal affirme avec conviction le droit de parler des projets d’embellissement de la ville comme d’un sujet qui le concerne directement et que toute exclusion est nuisible au libre échange des idées. Il rappelle aussi qu’il est l’auteur d’un projet pour une salle destinée aux Comédiens Italiens et il glisse une critique à l’adresse des architectes qui‘ ’“‘ se contentent trop souvent d’étonner les yeux par le fracas ruineux des ordres d’Architecture ’”1541.

Est-ce la nouveauté de l’idée proposée qui donne la crédibilité et qui assure la valeur d’un projet d’embellissement ou faut-il aller au-delà de celle-ci ? Quel est le rapport du projet d’embellissement avec le réel ? aspire-t-il à sa réalisation ou relève-t-il plutôt d’un besoin essentiel d’échange ? Le projet-lettre contient souvent une réflexion sur le journal quotidien comme instrument doué d’une force particulière de brassage des idées. Encore que les projets urbanistiques n’occupent pas quotidiennement une place dans la feuille de Paris, ils tirent sûrement profit de la périodicité serrée du Journal, en ce qui concerne leur publicité. Lorsque “Le Marin” critique “Pro Patria” de proposer un projet qui existe déjà et qui est même en train d’être exécuté, celui-ci observe :

‘Le Marin a apparamment raison, quand il dit que le “Plan d’embellissement pour Paris a été conçu avant moi, et qu’il doit même être exécuté”, mais je lui observe avec ma modestie ordinaire, que puisque ce Plan d’embellissement existe et doit être exécuté, il est étonnant que l’on fasse ou laisse faire des constructions opposées et contrariantes1542 .

De plus, “Pro Patria” s’indigne de ce que son confrère “Le Marin” contribue, par ses plaisanteries et son ton moqueur, à “‘ faire cesser la diversité des opinions sur les productions des Arts ’”1543 ’Une Dame de quatre-vingts ans raconte dans une lettre au Journal que durant ses promenades journalières dans la capitale, en compagnie de sa femme de chambre et de son chien, elle s’amuse à‘ ’“‘ faire des projets ’”‘ ’ou, ajoute-t-elle‘ , ’“‘ peut-être ne fais-je que me remémorer ceux d’autrui ’”1544.‘ ’Il ne s’agit pas seulement de la mémoire défaillante d’une vieille dame, mais d’une idée récurrente dans les lettres-projets du quotidien de Paris. Les auteurs de projets ne prétendent pas à l’originalité absolue de leurs idées, et n’aspirent même pas à leur rélisation. La publication, à savoir la simple diffusion à travers un périodique quotidien ayant un nombre important de lecteurs, semble être une finalité en soi du projet d’embellissement. Les correspondants affichent souvent un air de modestie et assurent que l’idée qu’ils avancent est simple, voire banale, à la portée de tout le monde, dépourvue de‘ ’toute ambition, ce qui n’est pas forcément vrai.

A en croire l’architecte Antoine, son projet de place pour le Roi repose sur une‘ ’“‘ idée que peuvent avoir beaucoup de gens en passant sur le pont Neuf ’”1545.‘ ’Certains correspondants semblent vouloir tester, par le biais du quotidien la nouveauté de leur projet. Tel est‘ ’celui qui avoue :‘ ’“‘ (…) je vous dirai que moi aussi j’ai une idée, bonne ou mauvaise, que je n’ai encore vue nulle part, c’est pourquoi je vais vous la communiquer ; si elle plaît, les Pomeneurs pourront m’en savoir gré. Si on la néglige, il n’en résultera aucun mal ’”1546. ’Le marquis de Villette fait noter, de son côté, à l’un des critiques de son projet de statue de Louis XVI sur le pont Notre-Dame, que pour ce qui est de ses idées, il y attache‘ ’“‘ beaucoup plus de sentiment que d’importance ’”1547.‘ ’Les auteurs de projets d’embellissement prétendent donc que ce n’est pas la nouveauté de leurs idées qui doit avoir la primauté dans le jugement des lecteurs, mais plutôt leur dimension affective, leur désir de participer à leur manière‘ ’au bien public. Même s’il arrive souvent que l’amour-propre des auteurs soit vite égratigné lorsqu’on critique le manque d’originalité de leur idée de projet, on ne cesse de répéter que les idées sur la ville courent d’une époque à l’autre, d’un artiste à l’autre1548, ’d’un habitant à l’autre, et que plus que s’attarder sur leur source première, il faudrait mettre au premier plan l’émulation résultant de leur publication.

Registre des idées de son temps, le périodique est ouvert à la‘ ’“‘ diversité des opinions ’”‘ , ’vivement défendue par “Pro Patria”, et à la discussion, au débat public, capable de provoquer l’émulation. A la fin de ses lettres sur l’architecture théâtrale, Dufourny de Villiers précise sous la forme d’un voeu la fonction‘ ’de l’échange d’opinions par le biais de l’ouvrage périodique :‘ ’“‘ Puisse notre correspondance exciter une discussion aussi utile, et produire tous les effets d’un concours, seul moyen de perfectionner toutes choses, et conforme d’ailleurs aux vues actuelles du Gouvernement pour provoquer l’émulation ’”1549. ’Un autre lecteur du Journal avoue que, malgré la vague de démolitions qui résulterait de la multitude de projets réunis pour le centre de la capitale, l’émulation qui en dérive le pousse à proposer le sien :

‘Quoi qu’il en soit, mon émulation est trop éveillée pour en rester là, et puisque je ne puis avoir part aux grandes opérations, je vais payer mon tribut par une idée moins vaste à la vérité, mais qui pourtant pourra plaire aux gens de goût, et particulièrement à Messieurs les Artistes, qui peut-être ont pensé mille fois à ce que j’ai à proposer ici1550.’

Tout en rêvant secrètement de voir leur projet admis pour la réalisation, les correspondants du quotidien affirment donc vouloir exposer modestement leurs idées au profit de l’émulation. “Pro Patria” se définissait ainsi un “‘ Citoyen timide et zélé ’”, un simple‘ ’“‘ indicateur des vues utiles ’”, qui exposait ses projets‘ ’“‘ dans la seule vue d’engager d’autres Citoyens plus habiles à exercer leur génie ’”1551. ’Autrement dit, le citoyen ordinaire utilise le journal quotidien pour participer à l’évolution des arts, à travers la stimulation du génie des artistes. En partant du présupposé que plus les idées circulent et intéragissent, plus elles sont capables d’engendrer l’émulation des artistes et d’agir concrètement sur le réel, par la force de sa diffusion et de sa périodicité, le‘ Journal de Paris ’semble l’instrument idéal pour promouvoir le progrès des arts. De plus, le quotidien assigne au lecteur souvent anonyme, mû principalement par le bien public, le rôle de nourrir l’imagination des artistes par des idées fugitives exposées dans des lettres brèves.

Les artistes intervenant dans les pages de la feuille de Paris admettent de leur côté l’importance de l’opinion publique dans la réussite de leurs travaux. En essayant de persuader le public de la solidité de sa nouvelle salle de l’Opéra, l’architecte Lenoir souligne la complexité infinie d’un projet de salle de spectacles : “‘ Il n’est pas possible de concevoir tous les détails d’une telle entreprise ; ils se ’ ‘ multiplient, se croisent, varient et se succèdent à chaque instant ’”1552. ’Face au projet ouvert, destiné à l’inachèvement du fait que, plus on touche à sa réalisation, plus il multiplie ses détails, l’architecte demande humblement la participation du public : “‘ Si dans leur immensité, il m’est échappé quelques incorrections, je supplie les gens de goût de bien vouloir m’éclairer, et je ferai tout ce qui dépendra de moi pour y remédier ’”1553. ’Ce que suggère Lenoir c’est que le projet urbanistique vit en quelque sorte d’une vie propre, qui dépasse le talent et les compétences de l’artiste, et dont l’achèvement complet n’est jamais atteint. Aussi l’artiste urbain soumet-il son ouvrage en chantier ou ses dessins au jugement public. C’est toujours le cas de Lenoir, qui invite les lecteurs du Journal à se convaincre de leurs propres yeux de la solidité de sa salle1554, ’alors que Poyet donne rendez-vous à tous ceux qui désirent s’exprimer sur son différend avec Ledoux, dans un endroit neutre, où ils puissent comparer les dessins des deux projets1555.

Les projets d’embellissement publiés dans le‘ Journal de Paris ’définissent fréquemment, dans un jeu de miroir, les critères qui rendent une réflexion sur la ville digne du regard public. Selon les correspondants du quotidien, trois éléments semblent garantir la valeur d’un‘ ’projet urbanistique : la facilité de réalisation, les dépenses réduites et le temps. Les propositions avancées se donnent pour très simples à réaliser, puisées dans la réalité même de la ville, sans oublier en même temps les dépenses qu’elles entraînent. Le marquis de Villette se félicite de ce que son projet de placer une statue de Louis XVI sur le pont Neuf remplisse les deux conditions que nous venons de mentionner :‘ ’“‘ Il ne me faut à moi, ni Architecte, ni Maçons ; je n’ai besoin que de Manœuvres et d’un grand Sculpteur ’”1556.‘ ’Le sculpteur Pajou assure que la conservation des statues de Pont-au-Change‘ ’“‘ ne coûtera rien à l’administration ’”1557.‘ ’“Nigood d’Outremer” offre son projet de prolongement des Champs-Elysées, en précisant qu’il ne demande‘ ’“‘ rien de difficile ou de dispendieux ’”1558. ’Choderlos de Laclos désigne sa méthode d’arpenter la capitale sans le risque de s’y égarer comme‘ ’“‘ simple et peu coûteuse ’”1559. ’Un lecteur signant “GR” fait mention d’un projet de salle d’Opéra et promet:‘ ’“‘ je bâtirai un véritable monument sans de très grands frais ’”1560.‘ ’Un autre souhaite que l’on exécute les plans des différents projets pour la capitale “‘ avec une économie honorable ’” et dénonce les “‘ dépenses excessives ’”1561. ’Pour ces correspondants inquiets par la multiplication des frais l’amélioration de l’état des édifices déjà existants vaut mieux que leur démolition, déplacement ou reconstruction : il s’agit, dans la mesure du possible, de “‘ procurer des facilités sans dépense ’”1562.

Plusieurs projets contiennent aussi des solutions concrètes pour affronter les dépenses qu’ils impliquent ; souvent, celles-ci consistent dans l’autofinancement. En augmentant la valeur des maisons de la Cour du Grand Cerf, un lecteur trouve de quoi payer les deux édifices qu’il faut abattre pour ouvrir une nouvelle rue1563. ’Pour unir le Bois de Boulogne aux Champs Elysées, “Nigood d’Outremer” propose l’application de la spéculation financière : la vente d’une portion de terrain destiné à la construction de maisons de campagne fournirait largement de quoi acquérir et planter d’autres terrains pour le prolongement de la promenade1564.

Quelques lecteurs proposent des projets gigantesques, concernant l’ensemble de la capitale et dont la mise en œuvre requiert, en dehors de l’investissement financier, un temps cosidérablement long. Réformer une ville de fond en comble n’est pas une mince affaire, mais, rassure un lecteur,‘ ’“‘ avec le temps, on en vient à bout ’”1565. ’“Pro Patria” se montre prudent et préconise l’exécution de l’embellissement total de la capitale “‘ dans moins d’un siècle ’”1566 ’Si Pierre Patte envisageait l’embellissement total de Paris dans l’espace de quarante ou cinquante ans, “Le Bon, Parisien ”, organise ses travaux d’ampleur pour la capitale en soixante ans :

‘Les vingt premières seront employées à former cette rue depuis la place du Palais de Justice jusqu’à la rue de la Juiverie. Les vingt suivantes, on la continuera jusqu’au territoire du cloître de Notre-Dame, et les vingt dernières années seront consacrées à percer le cloître jusqu’à la rivière1567.’

Inséré dans la‘ ’“‘ correspondance familière et journalière entre les Citoyens d’une même ville ’”‘ , ’le projet d’embellissement de la capitale a la double fonction d’informer le lectorat au sujet des travaux urbanistiques ouverts à Paris et d’éveiller l’émulation. Celle-ci embrasse la prise de conscience par le public des potentialités de la ville, et le désir de participation active aux réflexions autour de la capitale. Plus la ville est débattue, construite et démolie sous la plume des correspondants du Journal, plus elle a de chances de renaître, plus les idées bonnes ou mauvaises sont échangées et partagées. Le projet d’embellissement coulé dans le moule épistolaire est, nous l’avons vu, en quête de sa propre définition et, en même temps, il dévoile sa nature : le souci constant du raisonné et du réalisable d’une part, le désir d’une ville animée, dont on respecte et valorise même le désordre de l’autre.

Notes
1531.

Je n’ai pu voir sans quelque étonnement l’état de délabrement de l’enceinte ou le monument est renfermé” Ibidem, 31 mai 1787, “Variété”; “(…) je tremble tous les jours pour ce bel ouvrage, dont Athènes et Rome se seraient glorifiées”, 11 février 1787, “Arts, Aux Auteurs du Journal” ;Quel a été mon étonnement, mon admiration , je dirais ma reconnaissance , lorsqu’en traversant le quai de Gêvres, ci-devant fermé par un rideau de maisons, j’ai été tout à coup frappé de la plus riche perspective, Ibidem, 27 février 1786, “Variété”; Je viens de jeter le coup d’oeil d’un ami de l’humanité sur le plan de vos nouvelles rues; et j’y remarque avec chagrin que celles que vous tirez en face de votre monument et qui doit être nommé nouvelle rue de la Comédie Française, sera très peu large (…)”, Ibidem, 25 novembre 1780, “Variétés”, (Les soulignements nous appartiennent.)

1532.

28 novembre 1780, “Variété, A l’Auteur de la lettre insérée dans le Journal du 25 novembre”.

1533.

N’ayant aucune propriété, j’aurais plus que tout autre travaillé pour le bien public”, Ibidem, 2 janvier 1788, “Variété, Aux Auteurs du Journal” ;“(…) personne ne prend un intérêt plus grand que moi, à l’embellissement et aux agréments de cette capitale. Les édifices publics que l’on y construit, les rues que l’on élargit, les établlissements utiles que l’on y forme, m’affectent presque autant qu’un Propriétaire l’est par les décorations de sa maison ou les plantations qu’il fait dans ses terres. Ibidem, 27 mars 1777, “Lettre aux Auteurs de ce Journal”

1534.

Ibidem.

1535.

Ibidem, 28 janvier 1787, “Arts, Aux Auteurs du Journal”.

1536.

Ibidem, 30 mars 1781, “Architecture, Aux Auteurs du Journal sur la nouvelle Salle de la Comédie Italienne”.

1537.

Ibidem.

1538.

Ibidem, 28 janvier 1788, “Arts, Aux Auteurs du Journal”.

1539.

Ibidem, 11 juillet 1780, “Architecture, Aux Auteurs du Journal”.

1540.

Ibidem, 30 septembre 1780, “Architecture, Lettre de M Dufournoy de Villiers, Architecte, en Réponse à celle de M la Cour sur les Salles de Spectacles”.

1541.

Ibidem, 1er octobre 1780, “Architecture”.

1542.

Ibidem, 27 décembre 1777, “Lettre aux Auteurs du Journal”.

1543.

Ibidem.

1544.

Ibidem,1 août 1777, “Aux Auteurs du Journal”.

1545.

Ibidem, 2 septembre 1787, “Architecture”.

1546.

Ibidem, 27 juillet 1786, “Variété”.

1547.

Ibidem, 17 mars 1786, “Variété, Lettre de M le Marquis de Villette aux Auteurs du Journal”.

1548.

Dans les deux disputes de paternité à propos d’un projet de salle de spectacle et d’une place pour le Roi, les architectes accusés de plagiat, Bernard Poyet et Antoine en l’occurence, répondent directement ou par le biais de défenseurs, de façons différentes: tandis que Poyet se justifie par le fait que son idée d’amphithéâtre “est de l’antiquité la plus reculée” et, par conséquent, “M le Doux n’en pas plus que créateur que moi”, l’architecte Antoine revendique non pas le plan son adversaire, “qui peut en soi être même fort bon”, mais l’idée de place sur le pont Neuf, dont il se considére l’auteur. Ibidem, 29 mars 1783, “Architecture”; 2 septembre 1787, “Architecture”.

1549.

Journal de Paris, 1er octobre 1780, “Architecture”.

1550.

Ibidem, 2 janvier 1788, “Variété, Aux Auteurs du Journal”.

1551.

Ibidem, 4 juin 1777, “Arts”.

1552.

Ibidem, 14 octobre 1781, “Architecture, Aux Auteurs du Journal”.

1553.

Ibidem.

1554.

Pour remédier, Messieurs, au bruit que cette crainte pourrait faire naître, et laisser au public la satisfaction de porter un jugement certain, j’invite Mrs les Artistes et autres personnes qui voudront se transporter sur les lieux, de s’y rendre demain Mercredi, vingt-six, jusqu’au Samedi suivant, pendant l’intervalle du déjeuner des Ouvriers, qui est depuis neuf heures à dix heures”, Ibidem, 26 septembre 1781, “Architecture”.

1555.

M le Doux sera sans doute très disposé à consentir à l’offre que je lui fais de déposer ses dessins dans tel endroit qu’il voudra choisir, j’y déposerai les miens, afin que le Public en puisse faire la comparaison”, Ibidem, 29 mars 1783, “Architecture”.

1556.

Ibidem, 17 mars 1786, “Variété, Lettre de M le Marquis de Villette aux Auteurs du Journal”.

1557.

Ibidem, 19 février 1786, “Arts, Aux Auteurs du Journal” ; C’est l’administration, ou la haute bureaucratie royale, en la personne des intendants, des membres du corps des Ponts et des Chaussées et même des gouverneurs de province qui incarne, dans la deuxième moitié du siècle, la modernité urbanistique, car c’est surtout sous sa baguette que se réalisent les grands projets d’embellissement, (La Ville classique, op.cit.) La plupart des projets urbanistiques publiés dans le Journal de Paris entre 1787 et 1788 s’ouvrent par l’exaltation de l’intérêt de cette administration éclairée pour la ville.

1558.

Ibidem, 22 mars 1787, “Variétés, Lettre de M Nigood d’Outremer Aux Auteurs du Journal”.

1559.

Ibidem, 22 juillet 1787, “Variétés”.

1560.

Ibidem, 13 avril 1786, “Variétés”.

1561.

Ibidem, 27 mars 1777, “Lettre aux Auteurs de ce Journal”.

1562.

Ibidem.

1563.

Ibidem.

1564.

Il faudrait (…) acheter et planter quelques terrains aux deux côtés de l’Etoile. Mais ceux qui seraient démembrés du Bois de Boulogne, rendraient au-delà du prix de cette acquisition. Les Constructeurs se présenteraient en foule ; et je connais des familles anglaises qui, sur le champ, viendraient y bâtir les plus jolies bastides”, Ibidem, 22 mars 1787, “Variétés, Lettre de M Nigood d’Outremer aux Auteurs du Journal”.

1565.

Ibidem, 30 novembre 1787, “Lettre sur les Embellissements de Paris aux Auteurs du Journal”.

1566.

Ibidem, 12 juin 1777, “Aux Auteurs du Journal”.

1567.

Ibidem, 30 novembre 1787, “Lettre sur les Embellissements de Paris aux Auteurs du Journal”.