2 – Désir et pratiques culturelles

Le désir est une pulsion sublimée en symbolique dans les pratiques culturelles et artistiques. En d’autres termes, nous pouvons exprimer l’idée selon laquelle il n’y a pas de pratique culturelle sans désir. « [L]es pratiques culturelles s'inscrivent toujours dans la mise en oeuvre d'un désir : pas de culture sans désir du sujet qui l'a met en oeuvre. En effet, c'est le désir qui constitue l'ancrage du sujet, dans toute la consistance de sa personnalité, au coeur de l'expérience des pratiques culturelles de la sociabilité» 280 .

Le temps de la culture s’inscrit, en général, dans le temps du loisir, c’est-à-dire celui de la plus grande disponibilité personnelle. Par définition, le temps des loisirs est le temps dont on a la maîtrise. Les activités choisies sont donc logiquement propres aux goûts de chacun répondant ainsi à une forme de désir individuel.

Dans le cadre du F.N., les pratiques culturelles s’inscrivent dans un temps indéfini, et, traduisent l’expression d’un désir collectif dans la mesure où les politiques culturelles frontistes sont fondées sur la notion d’identité nationale.

Notes
280.

LAMIZET (2000), p.406